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DES DIZAINES DE HAUSSES FISCALES, TARIFAIRES ET DE CHARGE ÉTUDIÉES OU DÉCIDÉES … ET ON RÉAFFIRME LA PROTECTION DU POUVOIR D’ACHAT DES FRANÇAIS

LE PRÉSIDENT ET LE PREMIER MINISTRE PRIENT LES MINISTRES DE STOPPER LES « RUMEURS « RELATIVES AUX IMPÔTS

Alors que plusieurs dizaines de mesures de hause de fiscalité et de transfert de charge sont étudiées et annoncées depuis plusieurs semaines, le président – et le premier ministre dans la foulée – appellent les ministres à ne pas laisser prospérer la petite musique sur la hausse d’impôts et promettent qu’il n’est « pas question » d’augmenter « les impôts des ménages.

« Je vois beaucoup de rumeurs selon lesquelles on voudrait augmenter les impôts, il n’est pas question, ce n’est pas du tout la philosophie du gouvernement, d’augmenter les impôts des ménages », a expliqué la Première ministre, alors que plusieurs
médias ont évoqué de possibles hausses de taxes sur le tabac ou l’alcool cet automne.

« Au contraire, on veut continuer à baisser les impôts en étant évidemment attentif au pouvoir d’achat des classes moyennes », a déclaré la Première ministre. Interrogée par ailleurs sur la hausse de la taxe foncière, Elisabeth Borne a répondu ne pas avoir « de doute que (les collectivités locales) seront aussi attentives au pouvoir d’achat de nos concitoyens ».

DE NOMBREUSES MESURES QUI ENTAMENT LE POUVOIR D’ACHAT SONT DÉJÀ PRISES, QUELQUES EXEMPLES :

– Les tarifs d’autoroute ont augmenté de presque 5% en février 2023, avant même – comme par anticipation – la hausse de la fiscalité annoncée par le ministre Beaune

– Les tarifs aériens ont déjà augmenté sur 1 an de 22,6% avant même – comme par anticipation – la hausse de la fiscalité annoncée par le ministre Beaune

– Hausse programmée de la taxe foncière de 7,1 % minimum ( pour la deuxième année consécutive ). Lors des discussions sur le budget 2023, le gouvernement avait écarté l’idée d’un « bouclier fiscal » qui aurait plafonné cette augmentation mécanique des bases (la plus forte depuis 1986).

– Une hausse des taux s’y ajoute particulièrement spectaculaire dans plusieurs grandes villes (+52 % à Paris, +33 % à Grenoble, +16 % à Lyon…).

– la fin du guichet d’accompagnement pour les entreprises très consommatrices d’énergies.( baisse du plafond de dépenses de plus de trois milliards d’euros )

– L’amputation de la rémunération du livret A : MANQUE À GAGNER POUR LES FRANÇAIS : 5,6 MILLIARDS (1284 EUROS PAR FOYER) DU FAIT DE L’AMPUTATION DU TAUX DU LIVRET A

– la fin du bouclier tarifaire limitant les prix de l’électricité pour les particuliers. Ce qui représente un transfert de charge de 14 milliards,

« Ca ne va pas se faire d’un coup, d’un bloc », a-t-il précisé, mais ça veut dire « que d’ici à la fin de l’année 2024, notamment sur le bouclier tarifaire sur l’électricité, on va en sortir progressivement ». Ce qui est un reniement de la promesse faite par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui avait annoncé en avril que le bouclier tarifaire limitant les prix de l’électricité pour les particuliers serait maintenu jusqu’à début 2025

UNE PREMIÈRE HAUSSE DE 10% EST ANNONCÉE, ELLE REPRÉSENTERA EN MOYENNE 150 euros ANNUELS

( Les dépenses allouées au programme du « service public de l’énergie », qui regroupe les boucliers énergétiques et l’indemnité exceptionnelle carburant passent de 21,7 milliards d’euros à 7,7 milliards d’euros, soit une

– Confirmation de la suppression du chèque essence à la rentrée

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Et, « EN MÊME TEMPS », le doublement de la franchise médicale « fait partie des pistes », confirme Élisabeth Borne

La mesure était évoquée depuis plusieurs jours, elle est bien dans les cartons du gouvernement. Le doublement des franchises médicales « fait partie des pistes qui sont sur la table »« des réflexions » sur lesquelles le gouvernement « aura à se prononcer très prochainement », dans le cadre du futur budget de la Sécurité sociale, a admis ce mercredi la Première ministre, Élisabeth Borne, invitée de l’émission Ma France sur France Bleu. Ce reste à charge pour les patients est aujourd’hui de 50 centimes par boîte de médicaments ou pour une consultation. Il est plafonné à 50 euros par an.

La Première ministre estime que la France « est un pays dans lequel on consomme plus de médicaments – par exemple plus d’antibiotiques – que nos voisins », a-t-elle fait remarquer, en assurant qu’il s’agissait d’« un appel à la vigilance sur une consommation de médicaments ». Elle souhaite une « politique d’ensemble » pour « responsabiliser chacun sur une consommation de médicaments qui est supérieure à ce qu’on peut constater, notamment sur des antibiotiques ».

« C’est un coup de canif dans ce contrat social, de ce qu’est notre sécurité sociale », a déploré lundi sur franceinfo Luc Duquesnel, président de la branche « généralistes » de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), face à l’augmentation envisagée par le gouvernement de la franchise médicale.

Une contradiction assumée ?

La première ministre a indiqué que le pouvoir d’achat restait une priorité de l’exécutif, elle a également expliqué que le « chèque carburant » n’était pas reconduit, assurant qu’il ne fallait pas s’attendre à « une flambée des prix » à la pompe « dans les prochaines semaines. Si la suppression du chèque et la hausse des prix ne sont pas de nouvelles amputation du pouvoir d’achat – comme le prix de l’électricité et du gaz, la rémunération de l’épargne, la hausse des prix des autoroutes et avions… Elle a toutefois indiqué que la taxe sur les alcools n’augmenterait pas.

LES CONTRADICTIONS ET PROMESSES RENIÉES DE L’EXÉCUTIF

L’exécutif veut économiser 4,2 milliards d’euros … somme ridicule qui l’autorise à démontrer qu’il serait rentré dans une phase de rigueur budgétaire.

Cette somme est à comparer aux taxe augmentées ou nouvelles, et aux charges nouvelles ( retrait des aides d’Etat ) qu’il envisage d’imposer aux Français et qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards. 

C’est grâce à ces économies faites sur les aides aux ménages et entreprises que l’Etat engagera des dépenses nouvelles (qui ne sont pas des aides ou allocations aux français) pour plusieurs dizaines de milliards. 

Macron a promis, il y a quelques semaines seulement, des baisses d’impôts pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros. Ces baisses ne sont plus d’actualité au budget 2024;

Il s’était également engagé à supprimer l’impôt CVAE… mesure reportée ;

Outre l’amputation de la rémunération du livret A, l’exécutif cherche tout azimut depuis un mois des recettes supplémentaires par rapport au budget 2024 présenté.

Est-ce pour des dépenses nouvelles (certaines sont annoncées : congé parental, colonies de vacances) ? Un désendettement ? Des réductions de fiscalité ?

VOIR LA LISTE DES MESURES (FISCALITÉ, TARIFICATION OU RESTE À CHARGE) ÉTUDIÉES PAR L’EXÉCUTIF :

CRIANTE ESCOBARDERIE SUR LES HAUSSES DE FISCALITÉ ET DE CHARGES – DOSSIER EN 11 SÉQUENCES – https://metahodos.fr/2023/08/22/fiscalute-et-transfert-de-charges-de-letat-vers-les-francais/

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