Aller au contenu principal

MISE À JOUR 02 09 23 L’IMAME KAHINA BAHLOUL POUR L’INTERDICTION DE L’ABAYA

MISE À JOUR 2 septembre 2023

L’imam Hassen Chalghoumi, également président de la Conférence des imams de France, a salué l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis à l’école. Selon lui, porter ces tenues relève de « la provocation ».

ARTICLE

Kahina Bahloul, première femme Imame de France, demande l’interdiction de l’abaya à l’école :

« Il s’agit d’une atteinte à la laïcité. C’est pour moi le signe d’un endoctrinement ! »

30 août 2023 Par jeanmarcmorandini com

Le nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, a annoncé en début de semaine son intention d’interdire le port de l’abaya à l’école au nom du respect de la laïcité en milieu scolaire, ce qui, depuis, déclenche de vives réactions.

Hier soir, Kahina Bahloul, première femme imame de France, était l’invitée de « C dans l’air » sur France 5, et expliqué:

“La première chose qu’il faut dire c’est que ce n’est même pas un vêtement nord africain”. « Ma grand-mère n’a jamais porté l’abaya avant l’arrivée en Algérie, avant la diffusion des idéologies islamistes, notamment des frères musulmans dans les années 90.”, a-t-elle raconté.

Avant de déclarer: « Oui, il faut le dire, l’abaya est un projet politique!”. Et de poursuivre: “Il y a très clairement un endoctrinement sur les réseaux sociaux, un effet de mode…”

“Il y a des idéologies qui veulent influencer ces jeunes femmes musulmanes (…) Il s’agit d’une atteinte à la laïcité”, a également affirmé Kahina Bahloul.

“C’est pour moi le signe d’un endoctrinement, et le signe de l’arrivée d’idéologie de l’islam politique”, a-t-elle ajouté. Et de surenchérir: “Il faut être ferme sur cette question et interdire le port de l’abaya dans les écoles”.

« Ce qui me dérange, c’est que l’islamisme ait réussi à complètement inverser la situation », a-t-elle regratté. “Un des fondements de l’islamisme politique, c’est le contrôle du corps de la femme. (…) Qu’on porte l’abaya dans la rue ou chez soi pourquoi pas, mais dans notre pays, nous sommes une démocratie… il y a des lois”, a-t-elle conclu.

Les déclarations de Kahina Bahloul ont déclenché un débat dans « Morandini Live » en direct sur Cnews ce mercredi matin, entre les invités.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.