LES CRITÈRES DU BIT PLUS PROCHES DE LA RÉALITÉ

Un taux de chômage que l’on voit moins souvent dans les médias et qui est pourtant plus représentatif de la réalité: celui qui correspond aux critères du Bureau international du travail (BIT).

Il tient compte des demandeurs d’emploi non inscrits auprès d’un Office régional de placement (ORP), il s’établit à 3,7 %; celui du Secrétariat d’Etat suisse à l’économie signalait 1,9% de chômage en juin dernier.

Pour la France l’écart est moins important mais il représente 1 % : il faut ajouter un point au taux dit de « plein emploi « que présente à l’envie l’exécutif.

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En Suisse, le «vrai» taux de chômage baisse aussi

LE TEMPS Publié le 17 août 2023

C’est un taux de chômage que l’on voit moins souvent dans les médias et qui est pourtant plus représentatif de la réalité: celui qui correspond aux critères du Bureau international du travail (BIT). Il tient compte des demandeurs d’emploi non inscrits auprès d’un Office régional de placement (ORP), contrairement à celui du Secrétariat d’Etat à l’économie qui signalait 1,9% de chômage en juin dernier.

Le taux de chômage au sens du BIT se situe lui à 3,7% en moyenne sur le trimestre, selon l’enquête sur la population active qui paraît tous les trois mois, après 4,1% un an plus tôt, indique jeudi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Lors du dernier relevé au premier trimestre 2023, le pourcentage était de 4,3%. La Suisse comptait au deuxième trimestre 186 000 personnes au chômage au sens du BIT, soit 15 000 de moins qu’il y a un an. Le nombre d’actifs occupés a progressé de 2,9% sur un an au deuxième trimestre pour atteindre 5,3 millions de personnes.https://datawrapper.dwcdn.net/D0Rz3/1/

Inférieur à la moyenne européenne

Le taux de chômage en Suisse est inférieur à la moyenne des pays de l’Union européenne (UE), qui a diminué sur la même période à 5,9%, après 6,1%. Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a également reculé, passant de 6,9% à 6,4%. Il a aussi reculé au sein de l’UE (de 14,2% à 14%) sur la même période. Le nombre de chômeurs de longue durée (plus d’un an) s’est de son côté établi à 71 000, soit une part de 38,3% sur l’ensemble.

La progression du nombre d’actifs occupés a été plus forte pour les femmes (+3,2%) que pour les hommes (+2,6%). Elle a également été plus importante pour les personnes de nationalité étrangère (+4,8%) que pour les Suisses (+1,9%). Parmi les actifs occupés étrangers, la progression a été de 9,8% chez les titulaires d’une autorisation de séjour de courte durée (permis L, depuis moins de douze mois en Suisse), de 8,4% chez les titulaires d’une autorisation de séjour (permis B ou L, en Suisse depuis douze mois ou plus), de 5,8% chez les frontaliers (permis G) et de 1,5% chez les titulaires d’une autorisation d’établissement (livret C), détaille l’OFS.

En termes d’équivalents plein-temps, la hausse du nombre d’actifs occupés au deuxième trimestre a été de 2,6% sur un an.