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ÉTÉ STUDIEUX AVEC METAHODOS / HÉROS OU SALAUD : Banalité du mal, banalité du bien

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Un si fragile vernis d’humanité
Banalité du mal, banalité du bien
de Michel Terestchenko

On a pu espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité à entrer dans le mal ? Michel Terestchenko rouvre ici le débat, en complétant notamment la démonstration de Hannah Arendt. Héros ou salaud ? C’est toujours une décision initiale, à peine perceptible, qui décide du côté dans lequel, une fois engagé, on se retrouve in fine.


Qu’est-ce qui explique cette décision ?

L’enquête de Michel Terestchenko montre combien est stérile l’opposition entre tenants de la thèse de l’égoïsme psychologique et défenseurs de celle d’un altruisme sacrificiel. Ce n’est pas par  » intérêt  » que l’on tue ou que l’on torture. Ni par pur altruisme que l’on se refuse à l’abjection.


Les travaux qui analysent les phénomènes de soumission à l’autorité, de conformisme de groupe ou de passivité face à des situations de détresse invitent à repenser les conduites de destructivité. À partir de recherches récentes en psychologie sociale et en s’appuyant sur des exemples historiques particulièrement éclairants, l’auteur propose de penser les conduites humaines face au mal selon un nouveau paradigme : celui de l’absence ou de la présence à soi.

Michel Terestchenko, maître de conférences de philosophie à l’université de Reims, est l’auteur de plusieurs ouvrages de philosophie morale et politique, dont Un si fragile vernis d’humanité. Banalité du mal, banalité du bien (La Découverte/Poches, 2007), salué comme l’un des essais les plus importants de l’année 2005. Il est également l’auteur d’un blog michel-tereschenko.blogspot.com

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