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MAJ 2 – LA GRANDE MARCHE FRAGILISÉE PAR LES BARGUIGNAGES DE L’EXÉCUTIF

MAJ 11 11 23

DIXIÈME POSTURE SUR LE CONFLIT ISRAÉL HAMAS : LA DÉCISION DE NE PAS PARTICIPER À LA GRANDE MARCHE CONTRE L’ANTISEMITISME

Emmanuel Macron n’ira pas à la marche contre l’antisémitisme, a fait savoir Macron – sans le dire ni l’écrire par l’intermédiaire d’un texte diffusé par l’Élysée : « Le président de la République combat sans relâche toutes les formes d’antisémitisme depuis le premier jour », insiste l’Elysée. « Que des rassemblements viennent, partout en France, relayer ce combat est un motif d’espérance. Voilà pourquoi le président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République, contre l’antisémitisme et pour la libération des otages », poursuit l’Elysée. »

LAMENTABLES POLÉMIQUES AUTOUR DE LA MARCHE CIVIQUE DE DIMANCHE : FAVORISÉES PAR L’AMBIVALENCE ET LE NON SOUTIEN PRÉSIDENTIEL

TITRAIT METAHODOS HIER ( https://metahodos.fr/2023/11/09/lamentables-polemiques-autour-de-la-marche-civique-de-dimanche-favorisees-par-lambivalence-et-le-non-soutien-presidentiel/

EXTRAIT :

Les Présidents des deux Assemblées ont lancé l’initiative d’une marche civique contre l’antisemitisme.

Le Président, plutôt que de s’y joindre immédiatement, retient sa position – pire il fait dire par les médias, en guise d’action, qu’il parlera d’ici dimanche – et fragilise ainsi la marche – tout en faisant des déclarations alimentant la lamentable et gravissime polémique sur cette marche.

Depuis 3 jours, le silence présidentiel est sidérant. Les anciens présidents seront présents comme les anciens premiers ministres. M Vals – appelant au rassemblement national – pense que la présence présidentielle est souhaitable. 

Ce qui est certain c’est que des forces, et pas des moindres, font tout pour que cette marche soit un fiasco. Les responsabilités des uns et des autres sont importantes. Celle du chef d’Etat en tout premier.

CE Q’UN PRÉSIDENT DEVRAIT FAIRE

Un président devrait – tout au contraire – inviter toutes les forces politiques et les parties prenantes à rejoindre cette initiative et inviter à taire les polémiques des uns et des autres.

Mais le même temps est bien là : la première ministre se rendra à la marche ( certes, elle semble avoir hésité longtemps ) VERAN polémique … et le Président retient sa présence éventuelle.

Le Président de la République a fait savoir qu’il hésitait encore

à se rendre à la manifestation dimanche. Le Président du CRIF le presse d’y participer. Hier jeudi un certain malaise se faisait sentir dans la majorité.

François Mitterrand défilait en 1990 après les profanations de Carpentras

C’est la question qui taraudait, hier, toute la macronie… Le chef de l’État sera-t-il présent lors de la manifestation qui s’étirera dimanche 12 novembre, de l’Assemblée Nationale au Sénat ? Peut-il vraiment laisser une place vide entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ? La comparaison avec François Mitterrand, qui défilait en 1990 après les profanations de Carpentras, était aussi dans tous les esprits de la majorité.

Les critiques de diplomates français sur le positionnement d’Emmanuel Macron dans le conflit israélo-palestinien

L’article proposé en lecture ci contre passe en revue la presse et constate que la polémique sur la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche à Paris fait la une des médias.

Ainsi que les critiques de diplomates sur les positions du PR dans le conflit Israël – Hamas.

« Emmanuel Macron dit vouloir défendre, lit on dans l’article, cette position traditionnellement « équilibrée » de la France dans le conflit israélo-palestinien. Mais alors que s’ouvre jeudi matin une conférence humanitaire sur Gaza à l’Élysée, Le Monde fait état du mécontentement provoqué par le « positionnement » du président « parfois sans concertation avec le Quai d’Orsay », et au point de susciter « un malaise dans les rangs du ministère » où une partie des diplomates redouterait « un impact profond sur l’image et la sécurité de la France dans les années à venir et appellent à un cessez-le-feu immédiat ».

« Dans Mediapart, l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière, spécialiste du monde arabe, accuse Emmanuel Macron de « pratiquer une diplomatie sans diplomates », de chercher à « tout décider seul » et d’adopter une posture « jupitérienne », « au prix du discrédit international de la France« . »

TANDIS QUE L’EXÉCUTIF NE CLARIFIE PAS SA POSITION, LES OPPOSANTS À LA MARCHE – Y COMPRIS MUSULMANES – DÉVELOPPENT LEURS CRITIQUES

« Marche contre l’antisémitisme : l’imam de la grande mosquée de Paris dénonce une marche « limitée à défendre les intérêts d’une communauté au détriment des autres » »

ÉCRIT FRANCE INFO QUI POURSUIT (09/11/2023 – E. Tran Nguyen ) :

« Présent sur le plateau du 12/13 info, jeudi 9 novembre, Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris, a indiqué :

« Selon les consignes de monsieur le recteur [de la mosquée de Paris, NDLR], nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche. Tout simplement parce qu’elle n’a pas de connotation plus globale. Elle est limitée à simplement défendre les intérêts d’une communauté au détriment des autres. »

Selon lui, la communauté musulmane de France est « victime« . Il anotamment dénoncé « une incitation à la haine religieuse et à la haine raciale« .

MAJ 1 : « Comment y être sans y être ? «

ÉCRIT LE MONDE QUI POURSUIT 10 11 23 – Par Nathalie Segaunes :

« Marche contre l’antisémitisme : le dilemme d’Emmanuel Macron

« La présence du chef de l’Etat au rassemblement parisien, dimanche, n’était toujours pas connue jeudi soir. Seule quasi-certitude, le président de la République devrait s’exprimer dans les prochains jours.

LES ÉVÊQUES REPRÉSENTÉS PAR UN COLLABORATEUR CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LE JUDAISME, ET SANS CONSIGNE AUX FIDÈLES

Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort a annoncé ce mercredi que l’Église catholique sera représentée à la marche contre l’antisémitisme prévue dimanche, sans toutefois donner de consigne aux fidèles sur leur participation.

« La Conférence des évêques sera représentée, au moins par le directeur du service des relations avec le judaïsme », a-t-il affirmé.

ARTICLE

Mobilisation contre l’antisémitisme en France : « Grande marche, grand bazar »

Publié le : 09/11/2023 FRANCE 24. Par :Hélène FRADE

À la Une de la presse, jeudi : la polémique sur la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche à Paris ; les critiques d’une partie des diplomates français sur le positionnement d’Emmanuel Macron dans le conflit israélo-palestinien, dont l’onde de choc traverse l’Europe et les États-Unis ; et l’histoire étonnante d’un Brésilien ayant survécu à la piqûre du serpent le plus venimeux au monde.

À la Une de la presse, jeudi 9 novembre, la polémique sur la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche à Paris. Un appel à l’union qui sème la division : l’appel lancé par les présidents du Sénat et de l’Assemblée pour « faire barrage » à l’antisémitisme vire à la foire d’empoigne, notamment à cause de la présence du Rassemblement national, dont la participation à cette marche expliquerait le refus de la France insoumise d’y participer. Une justification, ou plutôt un « prétexte », selon Libération – pour qui cette « possible participation du RN serait gênante, mais moins que la désertion d’un parti de gauche ».

Le Figaro dénonce « une noble cause salie par une médiocre querelle ». « En créant la polémique, certains se trompent de combat », assène le journal, en expliquant que, « certes, Marine Le Pen est la fille de son père mais (qu’) elle n’a jamais revendiqué son héritage antisémite ». «On peut l’attaquer sur beaucoup de fronts, mais pas sur celui où elle a toujours cherché à couper le cordon ombilical, en dépit des récentes et réelles maladresses de son jeune lieutenant Bardella», soutient Le Figaro. « Grande marche, grand bazar », résume L’Opinion, où le dessin de Kak montre l’Insoumis Manuel Bompard révolté par le refus de Jean-Luc Mélenchon « de participer à la marche contre l’antisémitisme » et de le voir « arracher des portraits d’otages ». « C’est une photo de Rachel Garrido », proteste le chef de file de LFI – l’Insoumise a été suspendue quatre mois par LFI pour insubordination.

De leur côté, les socialistes, communistes et écologistes veulent participer à la marche, tout en créant un « cordon sanitaire » autour de l’extrême droite. L’Humanité, qui rappelle que la majorité macroniste elle-même « se divise sur la question », précise que les partis de gauche souhaitent la mise en place d’un véritable « cordon physique » autour du RN, accusé de chercher à « laver son image ». Alors que tout cela est encore assez flou pour le moment, La Croix évoque un « équilibre délicat » à trouver pour ne pas « donner le sentiment », dimanche, d’un rassemblement politique « en faveur de l’État hébreu, sans un mot pour les milliers de Palestiniens qui meurent sous les bombes ». Car ce serait, selon le quotidien, « donner une nouvelle fois le sentiment d’un ‘deux poids deux mesures’ déséquilibré. Dans une manifestation, pour avancer, il faut marcher sur deux jambes ».

Emmanuel Macron dit vouloir défendre cette position traditionnellement « équilibrée » de la France dans le conflit israélo-palestinien. Mais alors que s’ouvre jeudi matin une conférence humanitaire sur Gaza à l’Élysée, Le Monde fait état du mécontentement provoqué par le « positionnement » du président « parfois sans concertation avec le Quai d’Orsay », et au point de susciter « un malaise dans les rangs du ministère » où une partie des diplomates redouterait « un impact profond sur l’image et la sécurité de la France dans les années à venir et appellent à un cessez-le-feu immédiat ». Dans Mediapart, l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière, spécialiste du monde arabe, accuse Emmanuel Macron de « pratiquer une diplomatie dans diplomates », de chercher à « tout décider seul » et d’adopter une posture « jupitérienne », « au prix du discrédit international de la France ».

La France, et le reste du monde sont désormais confrontés à une recomposition géopolitique majeure au Proche-Orient. Une évolution qui semble se manifester chez le Hezbollah (et derrière lui, en Iran), au sujet duquel L’Orient Le Jour se demande s’il ne serait pas en train de « s’ouvrir à la solution à deux États ». Le journal libanais affirme que le parti chiite a donné son « feu vert » à l’activité diplomatique du Premier ministre Nagib Mikati « dans ce qui ressemble à un partage de rôles pour éviter une grande escalade, tout en maintenant une image intransigeante vis-à-vis d’Israël ». Courrier International, de son côté, cite plusieurs titres iraniens, dont Donya-e Eqtesad, faisant état d’une désapprobation croissante de la population iranienne vis-à-vis du soutien du régime au Hamas, estimant qu’il ferait mieux de se concentrer sur les nombreux problèmes internes – un avis partagé par l’ancien chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, qui a déclaré que la population avait “raison” de penser que l’Iran ne devait pas “faire la guerre” pour les Palestiniens.

Le conflit au Proche-Orient, dont l’onde de choc traverse la France, et toute l’Europe. Die Zeitcite l’alerte lancée par le président du Conseil central des juifs d’Allemagne prévenant que les appels à « la destruction d’Israël et à l’extermination de tous les juifs » outre-Rhin réveillent des « peurs profondément enracinées » chez ses coreligionnaires, alors que l’Allemagne commémore aujourd’hui le 85e anniversaire de la Nuit de Cristal. Au Royaume-Uni, le débat s’envenime autour de l’organisation d’un rassemblement pro-palestinien ce samedi, jour anniversaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale. L’autorisation de cette manifestation par le chef de la police londonienne lui vaut d’être accusé de faire « deux poids deux mesures » en faveur des « marcheurs haineux » pro-palestiniens par la ministre de l’Intérieur, elle-même prise à partie par une partie de ses camarades conservateurs, qui jugent ses propose outranciers. Une querelle racontée par le journal The I.

Aux États-Unis, le débat enflamme les campus et les médias. Dernière polémique en date dans les colonnes du Washington Post, qui a décidé de dépublier et de s’excuser pour un dessin qui a suscité de vives critiques – une illustration jugée « raciste et déshumanisante » envers les Palestiniens. Ce dessin signé Mike Ramirez montre un dirigeant du Hamas utilisant des civils comme boucliers humains. Derrière lui, le portrait du fondateur du Hamas, cheikh Yacine, interpelle l’opinion : « Comment les Israéliens osent-ils attaquer les civils ? ». Vu sur The Las Vegas Review.

On ne se quitte pas là-dessus. Un mot de la mésaventure rapportée par The Washington Post, toujours, d’un Brésilien qui a survécu à la piqûre d’un serpent appelé surucucu-pico-de-jaca. Cette espèce de vipère, la plus longue et la plus venimeuse du monde, peut injecter jusqu’à 500 mg de venin – ce qui provoque une douleur intense, un choc voire une mort rapide. Cícero José de Oliveira a, lui, survécu pendant quatre jours dans la jungle avant de pouvoir être secouru et soigné. Une santé de fer!

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