Aller au contenu principal

LA CHRONIQUE DES TRACTATIONS ET MARCHANDAGES – MAJ 09 01 24 – ATTAL NOMMÉ

POSTE CONTRE VOTE

Le député Renaissance a déclaré que des proches d’Emmanuel Macron et des ministres lui ont promis de « hautes fonctions ministerielles » en cas de vote favorable à la loi immigration.

Rappelons également que Sacha Houlié, affirmait avoir obtenu « la garantie de la part des deux têtes de l’exécutif », Emmanuel Macron et Élisabeth Borne, que la création de titres de séjour « métiers en tension » figurera bien dans la loi immigration.

La Première Ministre était placée à la même enseigne : elle devait faire passer le texte pour durer à son poste.

LES TRACTATIONS POUR RESTER MINISTRE

Pratiquement tous les ministres ont fait des déclarations pour préciser qu’ils n’ont pas a intervenir dans les réflexions du PR , tout en parlant de leur sort personnel.

La première ministre a fait adopter la loi immigration dans la perspective de rester à son poste … La macronie fait savoir désormais qu’un nouveau gouvernement est en préparation.

Les membres du gouvernement qui avaient envisagé une démission avant le vote du texte expriment leur envie de rester en poste, alors qu’Emmanuel Macron planche sur un possible remaniement.

Globalement des élus et ministres dans la peur – mais sans doute est ce une tactique désormais continue du président – devant un PR qui a voulu faire adopter une loi dont il semble attendre la censure par le CC … et dont on ne sait pas s’il réintroduira ou pas certaines des dispositions retirées par le CC !

Roland Lescure, opposé à certaines dispositions de la loi immigration et déclarant ne pas s’inquiéter sur son avenir de ministre, semble avoir trouvé la formule le rendant invincible : « L’industrie, c’est une arme anti-colère, une arme anti-Rassemblement national »

« Remaniement: Macron et Ferrand écartent l’hypothèse Matignon, le bal des prétendants se poursuit »

TITRE LE FIGARO QUI POURSUIT :

Le président de la République doit s’entretenir avec Bruno Le Maire ce vendredi soir, quelques jours après que Clément Beaune a été «faire acte de contrition» auprès d’Alexis Kohler.

Un scénario en moins. Après avoir examiné l’hypothèse d’une nomination de Richard Ferrand à Matignon, Emmanuel Macron a convenu avec l’intéressé de ne pas donner suite.

FERRAND A REFUSÉ MATIGNON

Il a en effet indiqué à Emmanuel Macron qu’il ne « souhaitait pas faire son retour en politique dans à bref délai. »

LES TRACTATIONS VONT BON TRAIN, L’INDÉCISION AUSSI

François Bayrou, qui se serait opposé la nomination du ministre des Armées à Matignon auprès d’Emmanuel Macron, a appris BFMTV. « Il a été très dur sur l’option Lecornu. Il y voit la main de Nicolas Sarkzoy », selon une source. Selon nos informations, des négociations de postes

Bayrou déclare toutefois – tout demandant un changement qui s’impose – « Je ne suis pas faiseur de Premier ministre ».

Dans l’hypothèse où le président – malgré des semaines de négociations – ne trouverait pas de PM l’actuelle pourrait rester. Et ce scénario s’est déjà produit la fois précédente.

L’actuelle Première ministre avait en effet sauvé sa tête in extremis en juillet face à la poussée d’un Gérald Darmanin qui poussait pour prendre Matignon, la cheffe du gouvernement a réussi à faire passer aux forceps la loi immigration en fin d’année, alors qu’elle avait été mal emmanchée par le ministre de l’Intérieur.

« Tout est possible… y compris rien »,

résume un proche d’Emmanuel Macron, à l’heure où le président phosphore sur la recomposition de son équipe, après avoir largement consulté cette semaine, d’Édouard Philippe à François Bayrou en passant par son ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

C’est « un grand chambardement « que souhaite le PR, saura t il concrétiser ?

BRUNO LEMAIRE : SURTOUT NE PAS BOUGER

Bruno Le Maire, qui se dit « fier » et « heureux » des fonctions qu’il occupe depuis 2017, a une nouvelle fois exclu dimanche de prendre la tête de liste de la majorité aux élections européennes.

Bruno Le Maire ne se voit pas encore quitter Bercy. Capitaine du « Paquebot » depuis mai 2017, il a prôné dimanche le besoin de « stabilité » pour l’économie et les finances, alors qu’un remaniement gouvernemental, potentiellement d’envergure, est pressenti.

« Pour ce qui concerne l’économie et les finances, la stabilité dans ces périodes de grands bouleversements a beaucoup de vertus », a affirmé sur France 3 le ministre de l’Economie, évoquant la guerre en Ukraineou les conséquences régionales du conflit à Gaza.

Il a également exclu de prendre la moindre fonction au sein des institutions europénnes, que ce soit à Strasbourg ou à Bruxelles.

La routourne élyséenne continue à tourner

Écrit Liberation

9 JANVIER : ATTAL 1’ MINISTRES : HURLEMENTS

EXTRAIT BFM

« Gabriel Attal est désormais officiellement Premier ministre. Mais cette promotion a été contestée – malgré leurs démentis – en coulisses par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Edouard Philippe, François Bayrou et Alexis Kohler.

Les coups de fils se sont prolongés tard lundi soir et même dans la nuit. « Bruno (Le Maire) et Gérald (Darmanin) ont hurlé », confie un de leurs collègues. Les deux auraient exigé de ne pas être sous les ordres de Gabriel Attal, qui devient ce mardi le plus jeune Premier ministre de la Ve République. « Ils veulent le ministère des Affaires étrangères ou ils sortent », croyait savoir un cadre de la majorité en amont de la nomination.

« Bruno Le Maire n’a pas envie de bosser pour un gamin de 34 ans », lance un membre de la majorité proche de l’actuel ministre de l’Économie. « Il n’est pas du tout mûr », ajoute un conseiller de Bercy.

Les deux ministres démentent. « Il ne s’est absolument pas opposé », assure un proche de Gérald Darmanin. « La relation est excellente », affirme l’entourage de Bruno Le Maire. « Le ministre a respect et amitié pour Gabriel Attal. »

Macron « ne veut pas d’héritier »

De son côté, Edouard Philippe voit d’un mauvais œil la promotion d’un éventuel rival pour l’élection présidentielle de 2027 – si l’ancien Premier ministre conserve 41% d’opinions positives dans le dernier baromètre Elabe pour Les Échos, il est désormais talonné par Gabriel Attal à 39%. « Ça va le ringardiser », sourit un député de premier rang.

Enfin: Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, considère que c’est un mauvais choix. « Il n’aime pas l’audace ni les politiques », assure un cadre de la majorité. « Il veut un techno à Matignon. » »

1. ARTICLE

LOI IMMIGRATION : HOULIÉ AFFIRME QUE « MACRON LUI A DEMANDÉ DE S’ABSTENIR » PLUTÔT QUE DE VOTER CONTRE

05/01/2024 BFM

Le député Renaissance n’a pas renoncé pour autant à voter contre le texte. Il indique au Monde que des proches d’Emmanuel Macron et des ministres lui ont promis de « hautes fonctions ministerielles » en cas de vote favorable.

Malgré les pressions, Sacha Houlié est resté droit dans ses bottes sur la loi immigration, contre laquelle il a voté en raison du durcissement du texte en commission mixte paritaire sous pression de la droite. Du moins, c’est le message que veut faire passer le député Renaissance qui n’hésite pas à révéler dans Le Monde qu’Emmanuel Macron « en personne lui a demandé de (s’)abstenir » plutôt que de rejeter le texte.

Le parlementaire affirme également que des ministres et des proches du chef de l’État lui « ont promis des hautes fonctions ministérielles » en cas de vote favorable.

Une façon de mettre en valeur la fidélité de son engagement. Sacha Houlié a longtemps feraillé contre des mesures de la droite, dont certaines avaient été supprimées lors du passage du texte en commission des lois à l’Assemblée nationale – instance qu’il préside.

« Je ne vote pas un texte inconstitutionnel », a opposé l’élu de la Vienne à Emmanuel Macron, alors que le camp présidentiel compte lui-même sur le Conseil constitutionnel pour censurer certaines mesures poussées par la droite.

« Faut-il être ministre d’Emmanuel Macron à tout prix? »

Comme Sacha Houlié, 27 des 250 députés de la majorité ont voté contre le texte, tandis que 32 se sont abstenus. Autrement dit, près d’un quart de la majorité ne s’est pas prononcé pour le projet de loi.

Certains ministres, comme Clément Beaune qui avait organisé un dîner avec ses collègues contrariés par la copie largement durcie du projet de loi, n’ont pas mis à exécution leurs menaces de démission. Désormais, ces derniers font part de leur envie de prolonger leur bail, au moment où l’éventualité d’un remaniement se précise. »

Si toute la population nous soutient »: Sacha Houlié évoque l’option d’un « 49.3 populaire » sur la loi immigration.

« Faut-il être ministre d’Emmanuel Macron à tout prix ? C’est une question philosophique », estime Sacha Houlié dans Le Monde.

LES MINISTRES EN DANGER

Du côté des ministres en danger figurent ceux surnommés les « frondeurs » pour leur opposition à la loi immigration : Clément Beaune (Transports), Rima Abdul-Malak (Culture), Patrice Vergriete (Logement), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur) et Roland Lescure (Industrie). Il faut aussi citer la ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo nommée par intérim après la démission d’Aurélien Rousseau qui est visée par une enquête pour avoir reçu des cadeaux de laboratoire pharmaceutique sans les déclarer dans le cadre de sa profession de pharmacienne. Catherine Colonna installée au Quai d’Orsay serait également sur la sellette selon Le Parisien.

Le cas du ministre du Travail, Olivier Dussopt, interroge. L’homme doit être jugé dans le cadre de son procès pour favoritisme le 17 janvier. Le chef de l’Etat pourrait vouloir s’en séparer sans attendre le verdict ou au contraire garder le ministre, qui bénéficie de la présomption d’innocence, au sein du gouvernement, au risque de devoir le remplacer fin janvier.

2. ARTICLE

Sous pression, les ministres de l’aile gauche font taire leur malaise sur la loi « immigration »

Les membres du gouvernement qui avaient envisagé une démission avant le vote du texte expriment leur envie de rester en poste, alors qu’Emmanuel Macron planche sur un possible remaniement.

Par Claire Gatinois LE MONDE

L’atmosphère est pesante, jeudi 4 janvier à l’hôtel de Roquelaure, boulevard Saint-Germain, à Paris. Clément Beaune se sait en difficulté. Mais à quel point ? Le ministre délégué chargé des transports se rendra sur le marché d’Aligre, dans sa circonscription du 12arrondissement de la capitale, le week-end du 6 janvier, pour, dit-il au Monde, prendre la température de son électorat parisien. Mais, aussi, pour mesurer l’ampleur des dégâts.

Le haut fonctionnaire, qui a tenté au fil des ans de se sculpter une stature afin d’incarner l’aile gauche de la Macronie, a pris ces derniers jours les traits d’un traître à la cause sociale-démocrate ou, pire encore, d’un couard. Etiqueté par certains de ses collègues du gouvernement comme le meneur d’une fronde de ministres menée en plein vote du projet de loi « immigration », le 19 décembre 2023, l’élu de Paris nie avoir jamais voulu démissionner. Et « récuse », dans un entretien au Parisien le 4 janvier, « l’idée d’une dérive » avec l’adoption de ce texte présenté par Marine Le Pen comme une « victoire idéologique » du Rassemblement national (RN).

Fidèle de la première heure, l’ancien conseiller Europe d’Emmanuel Macron à Bercy puis à l’Elysée est certes gêné par des dispositions de la loi, comme la distinction introduite entre étrangers et nationaux pour l’attribution de l’aide personnalisée au logement (APL), ou cette caution réclamée aux étudiants extra-européens. Il veut aussi éviter « tout nouveau débat » sur l’aide médicale d’Etat (AME), que la première ministre, Elisabeth Borne, s’est pourtant engagée, par écrit, auprès des élus Les Républicains (LR) à réformer en ce début d’année 2024.

Lire aussi le récit : Article réservé à nos abonnés Loi sur l’immigration : le texte adopté, crise ouverte au sein du camp MacronAjouter à vos sélections

Mais il y a d’autres façons d’agir que de démissionner, dit-il désormais, refusant de suivre la voie empruntée par l’ex-ministre de la santé, Aurélien Rousseau, qui a quitté ses fonctions le 20 décembre pour éviter de porter une réforme de l’AME contraire à ses convictions.

« L’heure n’était pas venue »

Clément Beaune revendique vouloir mener le « combat » de l’intérieur, en dévitalisant le plus possible la loi « immigration », sans toutefois prétendre à un « match retour » sur ce texteLe ministre des transports n’évoque aucune « ligne rouge » à ce sujet et préfère parler de son souhait de rétablir un « équilibre politique » pour la suite du quinquennat d’Emmanuel Macron, grâce à des initiatives sur l’Europe, l’écologie ou la lutte contre les discriminations. « Je suis embarqué dans cette aventure politique depuis dix ans. Il y a un lien humain, affectif. Le macronisme est mon histoire », justifie-t-il. Et s’il s’est bien « posé des questions », Clément Beaune a jugé que « l’heure n’était pas venue » pour lui de quitter son ministère, imaginant que son départ signerait la victoire de l’aile droite de la Macronie. Il concède toutefois que le chef de l’Etat, en pleine réflexion sur un remaniement gouvernemental, pourrait bien vouloir se séparer de lui.

Lire aussi : Le gouvernement suspendu à l’hypothèse d’un remaniement

Le président de la République veut clore au plus vite ce chapitre de crise de la fin d’année 2023 et compte sur les corrections que le Conseil constitutionnel, saisi le 26 décembre, pourrait apporter. Tentera-t-il de réintroduire les mesures écartées ? « On devrait s’arrêter là », assure-t-on à l’Elysée, sans s’inquiéter des réactions outrées que devraient exprimer Les Républicains en voyant leur texte déplumé. « Mais il y a le sujet AME », rappelle le même conseiller à propos de cette pomme de discorde qui tiraille de longue date la majorité présidentielle.

Emmanuel Macron n’a pas manqué de faire part de son exaspération envers des ministres décrits par un conseiller à l’Elysée, avec dédain, comme des « puputschistes ». Le chef de l’Etat a, lors de son déplacement en Jordanie, le 21 décembre 2023, fustigé ceux qui menacent de démissionner sans passer à l’acte. Et, dans ses vœux aux Français, le 31 décembre, il a encore attaqué « ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels », qui « à la fin nous affaiblissent », visant autant des membres de l’opposition que de son propre camp.

« La première ministre a répondu à nos questions »

L’ire présidentielle contre ceux qui manquent de « force de caractère » a fait taire, au sein du gouvernement, les contestations d’une loi que l’ancien président socialiste, François Hollande, qualifie de « défaite pour la République ». Le ministre de l’industrie, Roland Lescure, comme Rima Abdul Malak (culture), Sylvie Retailleau (enseignement supérieur) ou Patrice Vergriete (logement), qui s’étaient joints au groupe formé par Clément Beaune pour faire part de leur émoi, et étaient inclus à la boucle WhatsApp baptisée « Valeurs », semblent désormais s’accommoder de la loi. Et s’agacent que leurs doutes aient été ébruités dans les médias par la maladresse de Clément Beaune.

Sylvie Retailleau a présenté le 20 décembre 2023 sa démission, refusée après qu’elle a obtenu des garanties pour ne pas appliquer pleinement la caution étudiante votée. Celle-ci pourrait, comme l’a évoqué Elisabeth Borne le 20 décembre, se limiter à 10 euros. Patrice Vergriete a été rassuré de savoir que la restriction des APL serait sans aucun doute censurée par le Conseil constitutionnel. Et, selon son cabinet, il a apprécié qu’Emmanuel Macron affirme, le 20 décembre dans l’émission « C à vous », que l’hébergement d’urgence était préservé pour les étrangers, même en situation irrégulière. « En France, on soigne et on héberge de façon inconditionnelle. Et ça a été protégé par l’accord », assurait le président de la République.

Roland Lescure estime, lui, qu’Elisabeth Borne a fait tout ce qui était en son pouvoir pour adoucir un texte modelé par les sénateurs LR. « Le texte du Sénat était inacceptable, elle a réussi à en faire quelque chose d’acceptable », confie-t-il au Monde. « Je fais partie des ministres qui ont eu des questions, et la première ministre a répondu à nos questions, tout comme le président de la République », a-t-il insisté sur France Inter le 4 janvier.

« Pitoyable humiliation de ministres »

Rima Abdul Malak avait, elle, souligné dès le 20 décembre 2023 que, si certaines dispositions du projet « heurtaient ses convictions », elle ne comptait pas démissionner. « Ma détermination à poursuivre mes combats est totale », écrivait-elle. Son cabinet précise aujourd’hui que la locataire de la Rue de Valois avait signifié à ses collègues dans la boucle « Valeurs » qu’elle s’opposait à tout chantage à la démission. « Pas une ligne, pas un mot de cette loi “immigration” n’a été inspiré, écrit par le Rassemblement National », a enfin pointé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, issu de la gauche, jeudi 4 janvier sur RMC. Deux semaines plus tôt, il reconnaissait qu’il y avait « des choses dans le texte que nous n’aimons pas ».

Ces reculs suscitent la critique cinglante d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), qui a commenté sur le réseau social X : « Pitoyable humiliation de ministres qui avaient annoncé qu’ils démissionneraient si la loi immigration était votée et qui maintenant viennent se fouetter en place publique pour ne pas être renvoyés par Jupiter… »

« Faut-il être ministre d’Emmanuel Macron à tout prix ? C’est une question philosophique », déduit le président de la commission des lois, Sacha Houlié. Le député Renaissance, représentant de l’aile gauche de la majorité présidentielle, a voté contre le projet de loi en dépit de pressions exercées au plus haut niveau. Quelques heures avant le scrutin décisif, lors d’une réunion à l’Elysée, Emmanuel Macron « en personne [lui] a demandé de [s’]abstenir » plutôt que de voter contre, rapporte Sacha Houlié. L’élu de la Vienne affirme aussi que des ministres et des proches du chef de l’Etat lui « ont promis de hautes fonctions ministérielles » s’il votait pour. Le trentenaire a tenu bon, opposant au président de la République un argument qu’il juge imparable : « Je ne vote pas un texte inconstitutionnel. »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.