
FISCALITÉ, PRESTATIONS, PRIX… « LE FESTIVAL DES FAUSSES PROMESSES » (36bis) FACE AUX RÉALITÉS : AMPUTATION DU POUVOIR D’ACHAT – PAUVRETÉ
TITRAIT METAHODOS EN SEPTEMBRE DERNIER https://metahodos.fr/2023/09/29/maj-29-sept-fiscalite-prestations-prix-le-festival-des-fausses-promesses-36bis-face-aux-realites-amputation-du-pouvoir-dachat-pauvrete/
PLUS 44 % EN DEUX ANS, PLUS 75 % DEPUIS 2019
Les foyers vont subir en moyenne 216 euros d’augmentation des taxes électriques en 2024. Cela s’ajoute aux 400 euros dus aux hausses précédentes depuis deux ans, soit un total de 616 euros, ( plus de 25 milliards d’euros ).
C’est donc une hausse de 44% en deux ans.
Depuis 2019 la hausse est de 75 %.
L’ÉTAT A PRÉLEVÉ PLUS DE 25 MILLIARDS EN DEUX ANS SUR LES MÉNAGES ET ENTREPRISES… POUR LES INVESTISSEMENTS NUCLÉAIRES
L’Etat a mis en œuvre ces hausses, tout en conservant au sein du budget les sommes retirées du bouclier fiscal.
Que l’Etat – et EDF nationalisée – finance les investissements énergétiques ( principalement nucléaire, à hauteur de 200 milliards ) par des recettes ordinaires ( impôts ) ou par le prix de l’électricité ( y compris des taxes ) revient au même : la conséquence est identique sur le pouvoir d’achat ( de fait sur la partie contrainte ).
Rappelons que Bruno Lemaire a annoncé un coût de 216 euros annuels pour les ménages, soit un total 8,4 Mds. UFC Que Choisir estime la somme à 600 euros, soit plus de 20 milliards d’euros.
Rappelons, pour donner un ordre de grandeur que l’Impôt annuel sur le revenu ( sur 44,7% des foyers, 17,6 millions de foyers ) rapporte 4520 euros en moyenne, soit 77 milliards d’euros.
LE PIÈGE DES POMPES À CHALEUR ET DES VOITURES ÉLECTRIQUES
Quelle cohérence a cette hausse inconsidérée de l’électricité avec l’incitation à l’installation de pompes à chaleur et à l’achat des voitures électriques ? Un piège pour les français !
D’AUTRES ATTEINTES IMMINENTES AU POUVOIR D’ACHAT
Il s’agit de l’augmentation des prix des péages, suite à une augmentation de la fiscalité ainsi que celle envisagée des franchises sur les médicaments.
Le gouvernement a en effet lancé le processus de doublement des franchises sur les boîtes de médicaments, actes paramédicaux, transports sanitaires, consultations et examens de biologie, qui sera effectif à partir de fin mars, ont indiqué ce lundi Bercy et le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. « Le gouvernement engage les consultations » nécessaires, et « les nouveaux montants des franchises et des participations forfaitaires devraient entrer en vigueur » fin mars pour la partie franchises et « d’ici début juin » pour le reste, ont indiqué les deux ministères dans un communiqué commun.
Le plafond annuel fixé à 50 euros pour les personnes affectés par une pathologie lourde « est maintenu », ont-ils ajouté. Le gouvernement officialise ainsi une mesure évoquée depuis l’automne, mais très critiquée par les oppositions et les associations de patients. Les franchises vont être doublées à 1 euro sur les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux, les participations forfaitaires à 2 euros pour les actes et consultations des médecins, les examens et les analyses de biologie médicale, et la franchise à 4 euros pour les transports sanitaires.
Une mesure à 800 millions d’euros
Les franchises et participations forfaitaires ne sont pas applicables « aux mineurs, aux femmes qui bénéficient de l’assurance maternité » et « aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire », a rappelé le ministère. Emmanuel Macron avait affiché son soutien à cette mesure lors de sa conférence de presse la semaine dernière. « Dire qu’on va passer de 0,50 à 1 euro » par boîte de médicaments, « je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible, mais je pense que ça responsabilise et que c’est une bonne mesure », avait-il estimé.
La mesure devrait rapporter 800 millions d’euros, selon des estimations du gouvernement. L’exécutif a besoin de ces 800 millions d’euros pour réaliser les recettes liées à la « responsabilisation des assurés » prévues par le budget de la Sécurité sociale pour 2024 (LFSS
MISE À JOUR :
Rappelons un certain nombre de décisions budgétaires 2024 qui ont amputé le pouvoir d’achat et permis à l’Etat de recycler 16 milliards en dépenses nouvelles
– la non rémunération des livrets A au niveau des taux prévus par la règle ;
– la suppression d’aides diverses :
avantages fiscaux
crédits d’impôts
aides énergétiques et alimentaires…
la ponction sur l’Agirc retraite, en cours
limitation du prêt à taux 0
Ces crédits n’ont pas été économisés mais recyclés en dépenses nouvelles dans le budget. La sortie du bouclier énergétique a ainsi permis des dépenses nouvelles pour 20 Milliards sur les 16 milliards que représentent la suppression des dépense évoquées plus haut .
LE PANIER DE COURSES : PLUS 20 % EN DEUX ANS « CONCÈDE » L’INSEE
Par ailleurs, l’Insee vient de publier les résultats d’une enquête : Plus 20 % en deux ans pour panier de courses.
LA RÉALITÉ DES 6 MILLIARDS D’EUROS DE FISCALITÉ SUPPLÉMENTAIRE EN 2024, ET LES MENSONGÈRES ÉCONOMIES –
TITRAIT METAHODOS DÉBUT JANVIER https://metahodos.fr/2024/01/07/6-milliards-dimpots/ QUI POURSUIVAIT :
Nous avons régulièrement traité des mesures budgétaires qui sont défavorables aux Français et aux entreprises :
– des suppression d’aides diverses ( énergie, prix essence, électricité, …qui permettent à l’Etat d’afficher mensongèrement des économies qui en fait sont recyclées en nouvelles dépenses budgétaires ;
– des taxes augmentées et des suppressions d’avantages fiscaux;
– des mesures diverses, comme la non actualisation du taux de livret A qui prive les français d’une plus juste rémunération de leur épargne, compte tenu par ailleurs d’une inflation très élevée.
Rappelons également :
1) l’engagement de ne pas accroître la fiscalité en 2024 ( on voit ce qu’il en est directement en taxes diverses et indirectement en suppression d’aides ou avantages financés par le budget )
2) l’engagement d’une baisse pour les classes moyennes remis à plus tard. ( désormais « re – promise » – pratique désormais banale – pour 2025 .