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DES CITÉS ENTIÈRES CONTRÔLÉES PAR LES NARCOTRAFIQUANTS

PRÉCÉDENTE PUBLICATION DE METAHODOS – LES ENTRETIENS DE LA MÉTHODE

PROMESSE (121) DE PLACE NETTE POUR LA DROGUE : RÉSULTATS TRÈS LIMITÉS

https://metahodos.fr/2024/05/17/place-nette-pour-la-drogue-resultats-tres-limites/

1. ARTICLE – Narcotrafic : un rapport met en cause la corruption de policiers, d’élus et de magistrats

Publié le 13/05/2024 FRANCE INFO  N. Perez, L. Nahon, G. Messina, S. Thiébaut, J. Senn, G. Liaboeuf

La commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic doit rendre son rapport, mardi 14 mai. Ce dernier pointe le rôle majeur de la corruption et notamment celle des policiers et des élus.

Des trafiquants de drogue contrôlent des cités entières grâce à des filières structurées. Les têtes de réseau étendent leur emprise jusque dans les rangs des élus, des policiers et des magistrats. Ils réussissent à corrompre des fonctionnaires à coup de milliers d’euros. Il y a quelques mois, la corruption aurait franchi les portes du palais de justice. Deux enquêtes ont été ouvertes contre des greffières, soupçonnées d’avoir aidé des trafiquants de drogue.

Une corruption ciblée

Le phénomène prend de l’ampleur, de l’aveu même du procureur de Marseille (Bouches-du-Rhône), Nicolas Bessone. « Chaque personne a un prix et les moyens de ces [trafiquants] sont quasiment infinis, donc oui on essaie de réagir et de mettre des actions proactives », explique-t-il. Le 11 avril dernier, la police des stupéfiants à Marseille a été perquisitionnée par la police des polices, pour des soupçons de corruption. Depuis le début de l’année, les affaires se multiplient. À Rouen (Seine-Maritime), un policier a, par exemple, été condamné pour services rendus aux dealers. Pour approcher les fonctionnaires, les trafiquants ciblent les profils les plus faibles et qui ont besoin d’argent.

2. ARTICLE – Un rapport sénatorial alerte sur une France « submergée par le narcotrafic »

Après six mois d’investigation, la commission d’enquête sénatoriale sur le trafic de drogue a rendu ses conclusions. Un état des lieux inquiétant, assorti de propositions de réforme. 

Par Simon Piel, Antoine Albertini et Thomas Saintourens 14 05 24 LE MONDE

Cent cinquante-huit auditions d’enquêteurs, de magistrats, d’universitaires, de journalistes, de représentants des professions d’avocat ou des bailleurs sociaux ; huit déplacements, à Marseille, à Anvers (Belgique) ou au Havre (Seine-Maritime), notamment ; dix-neuf contributions écrites recueillies auprès d’organismes experts : après six mois d’enquête, le rapport de la commission sénatoriale sur le narcotrafic présidée par le sénateur (Saône-et-Loire, Parti socialiste) Jérôme Durain, rendu public mardi 14 mai, marque incontestablement une étape. Celle de la reconnaissance d’un problème qui menace aujourd’hui la stabilité des institutions.

Lire aussi |  En direct : le Sénat présente ses préconisations pour lutter contre le trafic de drogue

Ce travail accompli entre novembre 2023 et mai 2024 n’est pas sans défaut. La dimension sanitaire, notamment, en est volontairement absente, et la préconisation de certaines solutions juridiques interroge. Mais il dresse un panorama sans concession d’un phénomène souvent ignoré par les gouvernements de tout bord pendant des décennies qui, au lieu de s’attaquer à ses racines, ont préféré lutter contre son écume.

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