Bordeaux « réclame d’avantage de policiers nationaux et municipaux dans les rues »
Pierre Hurmic, l’édile de Bordeaux, revendique davantage de policiers dans les rues : nationaux et municipaux.
VOIR ARTICLE 1.
1 079 personnes sans abri ou dans un squat. 466 dans la rue ou campement, 374 dans un bidonville, dont 202 mineurs, 72 dans le bidonville Dangeard, et 107 dans divers squats
« Le sans abrisme reste une tragédie d’envergure nationale », commente le maire Pierre Hurmic, qui rappelle avoir déposé un recours contre l’État pour appeler à refonder le dispositif d’hébergement d’urgence. Selon la directrice…
Strasbourg, Grenoble, Lyon et Rennes et Bordeaux ont instruit un recours contre l’État
Avec Strasbourg, Grenoble, Lyon et Rennes, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic a d’ailleurs instruit un recours contre l’Étaten février, pour dénoncer ses «carences»en matière d’hébergement d’urgence et réclamer «une refonte» d’un système jugé «à bout de souffle»
VOIR ARTICLES 2 ET 3
LES TROIS DERNIÈRES PUBLICATIONS DE METAHODOS ( Et d’autres à la fin des articles )
LA PROMESSE (123) DU « ZÉRO SDF » DANS LA RUE … ET DANS LES SQUATS ?
https://metahodos.fr/2024/05/28/la-promesse-123-du-zero-sdf-dans-la-rue-et-les-squats/
DÉPLACEMENT FORCÉ : 12.545 PERSONNES DÉCOMPTÉES ET BIEN D’AUTRES – « NETTOYAGE SOCIAL » ET ATTEINTE AUX LIBERTÉS ET DOSSIER
SDF : L’INSEE ET L’ÉTAT REFUSANT DE LES DÉCOMPTER, LES VILLES Y SERONT ELLES CONTRAINTES ?
https://metahodos.fr/2024/02/21/chaque-ville-devra-t-elle-compter-ses-sdf/
1. ARTICLE – Sécurité. Pour le maire écologiste de Bordeaux : « Il faut plus de policiers dans les rues »
Les maires sont de plus en plus interpellés sur les questions de délinquance. Pierre Hurmic, l’édile de Bordeaux, revendique davantage de policiers dans les rues : nationaux et municipaux.
Ouest-France Recueilli par Pierrick BAUDAIS 19/06/2024
Ces mardi 18 juin 2024 et mercredi 19 juin 2024 se tiennent les Assises de la sécurité des territoires, à Rennes. Ces rencontres sont organisées par le Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) que président la Ville de Bordeaux (Gironde) et son maire écologiste, Pierre Hurmic. La FFSU regroupe une centaine de collectivités.
Interview avec l’édile bordelais, élu en 2020, sur ces délinquances qui gangrènent nombre de quartiers dans des villes de différentes tailles.
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ARTICLE 2. Le nombre de personnes sans-abri, dans des squats et bidonvilles en forte hausse à Bordeaux, le maire interpelle l’État
Par Jean Cittone LE FIGARO 19 06 24
Lors de la troisième édition de la «nuit de la solidarité», plusieurs centaines d’agents municipaux et bénévoles ont sillonné la ville pour dénombrer les SDF et mieux «appréhender la réalité sociale» du sans-abrisme.
Chaque année à Bordeaux, lors d’une nuit d’hiver, des centaines d’agents municipaux épaulés de bénévoles vont à la rencontre des personnes vivant dans la rue, dans des squats ou des bidonvilles. Cet évènement intitulé «nuit de la solidarité» est organisé depuis 2022 afin de connaître précisément le nombre de personnes sans-abri, ainsi que leurs profils et leurs besoins. Lors de cette troisième édition, le nombre de personnes rencontrées est en forte hausse, ce qui incite la municipalité à interpeller une nouvelle fois l’État.null
En 2023, les agents municipaux et bénévoles avaient dénombré au total 554 personnes sans-abri, dont 213 dans les rues, les parkings, les urgences hospitalières, les transports en commun ou la gare Saint-Jean, 273 dans des bidonvilles (dont 128 enfants) et 68 dans deux campements bordelais non visités par les équipes, selon les chiffres de la plateforme de l’État pour la résorption des squats et bidonvilles. 182 personnes résidaient également dans des squats à ce moment-là, amenant le total des personnes sans-abri à 736. Réalisée le 25 janvier 2024, la dernière édition de la nuit de la solidarité a recensé cette fois 947 personnes, soit 211 de plus que l’année précédente, dont 466 personnes à la rue, 374 dans des bidonvilles et 107 dans des squats.
«Le sans-abrisme percute notre humanité»
«Au-delà des chiffres et des spécificités bordelaises présentées, le sans-abrisme est une tragédie d’envergure nationale», rappelle la ville de Bordeaux. Avec Strasbourg, Grenoble, Lyon et Rennes, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic a d’ailleurs instruit un recours contre l’Étaten février, pour dénoncer ses «carences»en matière d’hébergement d’urgence et réclamer «une refonte» d’un système jugé «à bout de souffle». Pour Pierre Hurmic, «le sans-abrisme vient percuter notre humanité et remet en cause les fondements mêmes de notre manière de faire société». L’élu estime que «l’accès de toutes et tous aux droits humains les plus fondamentaux exige notre engagement total».
Le questionnaire utilisé pour aller à la rencontre des SDF a permis d’en savoir plus sur leurs profils, comme le fait qu’un tiers d’entre eux ont un travail déclaré, lequel ne leur permet cependant pas de se loger. L’élu écologiste bordelais rappelle porter localement «la vision d’une ville solidaire, où chacun peut trouver sa place à l’abri des dangers de la rue, dans des conditions salubres et dignes». Au premier trimestre 2024, 142 personnes étaient hébergées par la municipalité, dont 69 enfants (alors qu’ils n’étaient que 18 en 2020) et 351 nuitées hôtelières ont été financées en 2023 (contre 156 en 2022). La halte de jour Stalingrad, rive droite, a également vu l’élargissement de ses activités, avec près de 23.000 passages enregistrés en 2023.
3. ARTICLE – 1 079 personnes sans abri ou en squat à Bordeaux, dont 202 mineurs : « Nous avons besoin d’un plan d’urgence »
La troisième Nuit de la solidarité à Bordeaux, le 25 janvier 2024, avec 400 bénévoles et 215 agents municipaux pour recenser les sans-abri.
Par Denis Lherm. Publié le 18/06/2024 SUD OUEST
Organisée le 25 janvier 2024, la Nuit de la solidarité vient de livrer son bilan, en très nette hausse par rapport à 2023. La municipalité se dit confrontée à une question de santé publique d’ampleur nationale.
À Bordeaux, il y a 1 079 personnes sans abri ou dans un squat. C’est le bilan de latroisième Nuit de la solidarité organisée par la mairie le 25 janvier dernier, dont les résultats ont été communiqués le lundi 17 juin. Soit 343 sans-abri de plus que lors de l’édition 2023 de ce recensement annuel des personnes vivant dans la rue ou dans un squat. Dans le détail : 466 personnes vivent dans la rue ou dans un campement, 374 dans un bidonville, dont 202 mineurs.
À quoi s’ajoutent 72 personnes non visitées lors de la Nuit de la solidarité, mais déjà recensées dans le bidonville dit Dangeard, à Bordeaux-Lac, et 107 personnes dans divers squats de la commune.
« Le sans abrisme reste une tragédie d’envergure nationale », commente le maire Pierre Hurmic, qui rappelle avoir déposé un recours contre l’État pour appeler à refonder le dispositif d’hébergement d’urgence. Selon la directrice…
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