
« Les marchés s’attendent à ce que le RN rentre dans le rang »
TITRE LE POINT QUI POURSUIT :
« Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement, analyse la réaction des marchés financiers à l’issue du premier tour des législatives.
Surprise ! Les indicateurs financiers sont au vert ce lundi 1er juillet au matin, en dépit des résultats du premier tour des élections législatives. L’écart de taux entre la France et l’Allemagne – le fameux « spread » – s’est replié à son niveau le plus bas depuis deux semaines. Quant au CAC 40, l’indice boursier phare de Paris, il est reparti à la hausse ce lundi matin.
La réaction des marchés, pour le novice en la matière, semble paradoxale. Le Rassemblement national (RN), arrivé en tête (33,4 %), est perçu par les acteurs économiques … »
Le Monde – VOIR ARTICLE CI CONTRE – ne s’aventure pas à expliquer.
Le fait que le bloc de gauche (NFP) soutenu par le journal a très peu de chances d’avoir davantage de parlementaires que le RN constitue une explication. Autre explication, celle présentée par Le Point, c’est la prudence du RN s’il arrive au gouvernement, malgré sa diabolisation. La macroéconomie a fait exploser les comptes publics et la dette, le RN semble accepter l’absence de marges de manœuvre tandis que le NFP conduiraient à une nouvelle aggravation.
Aujourd’hui le Monde (à la 1) prône le front républicain contre le RN.
Autre explication : les marchés redoutaient avant tout qu’un parti ait les coudées franches
pour mettre en place des politiques qui risqueraient d’aggraver le déficit public et détériorer les relations avec l’Union européenne. L’attentisme et le en même temps plairaient ils à ce point ? Des changements importants en matière de fiscalité, occasionneraient également des répercussions sur l’économie, la conjoncture et la croissance.
ARTICLE – Le CAC 40 en hausse après le premier tour des législatives
La Bourse de Paris et l’euro regagnent une partie du terrain perdu à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale. L’écart de taux avec l’Allemagne s’est également détendu. Mais l’incertitude politique et budgétaire risque de durer.
Après les secousses qui ont suivi l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale dans la foulée des élections européennes du 9 juin, les résultats du premier tour des élections législatives françaises ont été accueillis avec soulagement par les marchés financiers lundi 1er juillet.
En début de séance à la Bourse de Paris, l’indice CAC 40 gagnait 2,7 %, effaçant une partie de ses lourdes pertes du mois de juin, un repli de 6,4 % qui marque la pire performance mensuelle du marché boursier hexagonal depuis deux ans et a fait basculer dans le rouge la performance des actions françaises depuis le 1er janvier.
Sur le marché des changes, l’euro s’appréciait au même moment de 0,5 % face au dollar à 1,0768 et sur celui des obligations d’Etat, très sensible aux incertitudes politiques, l’écart entre le rendement des emprunts à dix ans français et allemand refluait à 73 points de base.
Cet écart ou « spread », baromètre de la défiance des investisseurs envers la signature de la France sur le marché de la dette, était monté vendredi à 86 points, son plus haut niveau depuis 2012, alors qu’il était inférieur à 50 points avant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin.
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