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SANS ABRI ET NETTOYAGE SOCIAL DE PARIS – LA PROMESSE (132) DU ZÉRO SDF – MISE À JOUR

MISE A JOUR : NOUVEL ARTICLE 1

LA PROMESSE DU « ZÉRO SDF » SE LIMITE AUX QUARTIERS DES JO ?

NOS RÉCENTES PUBLICATIONS

DÉPLACEMENT FORCÉ : 12.545 PERSONNES DÉCOMPTÉES ET BIEN D’AUTRES – « NETTOYAGE SOCIAL » ET ATTEINTE AUX LIBERTÉS

https://metahodos.fr/2024/06/05/deplacement-force-12-545-personnes-nettoyage-social-et-atteinte-aux-libertes/

JO 2024 : DES PARISIENS « INDÉSIRABLES »  ENVOYÉS EN BELGIQUE ? SELON LA RTBF –

https://metahodos.fr/2024/06/05/jo-2024-des-migrants-et-sans-domicile-fixe-parisiens-envoyes-en-belgique-selon-la-rtbf/

DÉPLACER LES SDF HORS DE PARIS OU LEUR RENDRE LA VIE IMPOSSIBLE – LA TARTUFERIE DE LA PROMESSE (129) DU « ZÉRO SDF »
UN QUOTIDIEN IMPOSSIBLE POUR LES INDÉSIRABLES 

1. ARTICLE – JO 2024 : les sans-abri moins visibles dans Paris, après des évacuations de campements

Si des mises à l’abri ont été davantage assurées, ces dernières semaines, les autorités réfutent qu’elles soient liées aux Jeux. Le collectif Le revers de la médaille, qui espérait que la promesse d’un « héritage social » des Jeux olympiques serait tenue, se dit déçu, malgré quelques efforts de l’Etat. 

Par Claire Ané. 19 07 24 LE MONDE

« Nous sommes à quelques jours du début des Jeux olympiques et paralympiques et, à notre connaissance, tous les campements de tentes d’au moins 100 personnes ont été évacués », remarque Paul Alauzy, coordinateur de la veille sanitaire à Médecins du monde et porte-parole du Revers de la médaille. Ce collectif, qui regroupe une centaine d’organisations d’aide aux personnes précaires, y voit une nouvelle preuve d’un « nettoyage social » en amont de l’événement sportif, consistant à expulser et « invisibiliser » les plus précaires, comme ce fut le cas, lors des dernières éditions des Jeux olympiques et paralympiques (JOP).

Entre le mardi 16 et le jeudi 18 juillet, environ 470 personnes ont été évacuées de campements situés sur le canal de l’Ourcq, le long du parcours qu’empruntera la flamme olympique le 25 juillet, ainsi que sur le canal Saint-Denis, en amont des sites d’épreuves, et au niveau du pont Marie, sur la Seine, où est prévue la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. Comme à d’autres occasions, des blocs de bétons ont parfois été installés, dissuadant toute installation. « En revanche, c’était la première fois depuis plus d’un an que les personnes se voyaient proposer des hébergements en Ile-de-France, sans critères de sélection et pour au moins trente jours », souligne Paul Alauzy.

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2. ÉMISSION – « nettoyage social » des JO de Paris 2024 se poursuit à bas bruit, dénoncé par les associations

Mercredi 17 juillet 2024 FRANCE INTER

Le collectif « Le Revers de la médaille » alerte depuis des mois sur les expulsions des personnes précarisées de leurs squats, campements ou bidonvilles. Ces 80 associations de solidarité dénombrent plus de 12.500 personnes expulsées en un an (dont 3.400 mineurs), le plus souvent sans solution.

Le dos courbé, Niclette porte son bébé dans ses bras. Cette Congolaise de 38 ans passe ses journées à arpenter discrètement les rues de la capitale. « On nous a dit qu’il ne faut pas marcher ici, à cause des Jeux. Je ne sais pas où on va aller. »

Dans la capitale, les accueils de jour se font plus rares. Et dans la région, le Samu social peine à trouver des hébergements en hôtel social. À un peu plus d’une semaine de la cérémonie d’ouverture, les premiers concernés (réfugiés, migrants, sans-abri, travailleur-ses du sexe) craignent une nouvelle dégradation de leurs conditions de vie à Paris.

Le collectif « Le Revers de la médaille » estime à 3000 le nombre de places supprimées pour accueillir les touristes. « Même si le 115 te loge, pour pouvoir trouver quelque chose à manger, il faut venir à Paris. »Niclette craint donc pour les semaines à venir. « On a les cartes de transport, mais comment on va trouver l’argent pour les recharger ? »

« On est toujours dans l’urgence »

Dans ce contexte, difficile aussi pour les assistantes sociales de suivre ce public précaire, ce qui inquiète Bénédicte Maraval, du Comité pour la santé des exilés : « Si je veux leur donner un rendez-vous pour la scolarisation des enfants par exemple, c’est impossible, puisque l’hôtel est dans un autre département. Pareil pour les aides alimentaires ou pour les missions locales pour les jeunes. Ça change tout le temps, ils peuvent être expulsés… Tout bouge tout le temps, et nous on est toujours dans l’urgence. »

Pour continuer de sensibiliser l’opinion publique, le collectif prévoit de continuer à se mobiliser pendant les JO.

LIEN VERS L’ÉMISSION

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