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ELON MUSK : ENTRE INQUALIFIABLE ET INFRÉQUENTABLE ? – MÀJ –

ENTRE SOUMISSION ET COMPLAISANCE : QUI OSERA CONDAMNER CLAIREMENT L’ACTION DE MUSK CONTRE LA DÉMOCRATIE ?

E.Macron avait déjà reçu MUSK en grande pompe à Versailles. Est toujours pendante la promesse d’une Mega usine en France et les négociations ne sont pas achevées…

« JO de Paris: Macron reçoit Elon Musk et des grands patrons pour les « rassurer » »

TITRAIT LA LIBRE – 25/07 – QUI POURSUIVAIT :

Emmanuel Macron a reçu jeudi Elon Musk, le milliardaire très engagé en faveur du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, ainsi qu’une quarantaine d’autres patrons de groupes internationaux présents à Paris pour les JO, afin de tenter de les « rassurer » face la crise politique française.

Lors d’un déjeuner, le président français a accueilli à l’Elysée M. Musk, patron du groupe automobile Tesla, du réseau social X et de l’entreprise aérospatiale SpaceX, mais aussi les dirigeants d’entreprises James Quincey (Coca-Cola), Joe Tsai (Alibaba), Brian Chesky (Airbnb) et Shou Zi Chew (TikTok), selon une liste non exhaustive fournie par la présidence.

L’Elysée a précisé qu’il s’agissait notamment de PDG étrangers présents en France pour les Jeux olympiques, à la veille de la cérémonie d’ouverture.

L’entourage du chef de l’Etat a expliqué à la presse que ce rendez-vous, prévu de longue date, était l’occasion de « rassurer » les investisseurs étrangers à la lumière de l’incertitude politique créée en France par les élections législatives anticipées, qui n’ont débouché sur aucune majorité claire.

M. Macron devait leur « expliquer les choix qui ont été les siens, avec notamment la dissolution » de l’Assemblée nationale, et les « inviter à continuer à investir dans notre pays », a dit une conseillère présidentielle. Elle a évoqué un « mini-Choose France », du nom de ce forum annuel visant à attirer les investissements étrangers, qui avait enregistré des engagements record cette année.

L’Elysée met en avant les cinq années consécutives qui ont vu la France décrocher la première place des pays européens pour les investissements étrangers, selon le baromètre du cabinet EY. Et insiste sur la nécessité de « continuité » et de « stabilité ».

Investissements « ralentis »

Or, faute de visibilité quant au futur gouvernement et sur la politique qu’il mènera, M. Macron ne peut pas certifier aux patrons que les orientations économiques ne changeront pas.

« L’incertitude n’est jamais bonne pour l’économie. Donc oui, il y a aujourd’hui beaucoup d’entreprises qui ont ralenti leurs investissements et qui attendent de savoir quelle sera la situation politique », avait dit le ministre de l’Economie Bruno Le Maire peu après le scrutin. En petit comité, il allait jusqu’à mettre en garde contre le risque que des investissements de Choose France, parfois négociés pendant des années, restent lettre morte.

« Le président va devoir rassurer », a d’ailleurs estimé jeudi sur la radio franceinfo le président du Medef, Patrick Martin. Côté entreprises françaises aussi, « il y a beaucoup de décisions d’embauches, de recrutements, qui sont suspendues parce que le panorama politique est très inquiétant pour nous », a-t-il expliqué.

Le patron des patrons français a pointé du doigt avant tout le programme de l’alliance de gauche arrivée en tête des législatives, mais sans majorité absolue, et qui revendique jusqu’ici en vain de gouverner. « Le Smic à 1.600 euros nets, ça peut générer jusqu’à 200.000 destructions d’emplois, des secteurs entiers s’effondreront », a-t-il jugé.

De son côté, Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, une organisation qui accompagne notamment les entreprises étrangères pour leurs investissements en France, s’est voulu rassurant.

« On n’est pas dans une situation alarmante du tout », a-t-il déclaré à l’AFP, même si un certain attentisme perdure.

« On n’était pas du tout dans un état d’esprit d’inquiétude » lors du déjeuner à l’Elysée, auquel il a participé, a-t-il ajouté. « Concernant la situation politique, on sent une réassurance sur le fait que les programmes des extrêmes ne seront pas appliqués. »

Interrogé par l’AFP sur les engagements que pourra prendre le président dans ce contexte incertain, l’Elysée a relevé que la balle était « dans le camp des forces politiques » pour former un gouvernement.

Mais une conseillère a assuré que le président Macron allait donner « des gages » sur le fait qu’il a, lui, « l’attractivité chevillée au corps », et que cet élément sera « non négociable », malgré les compromis que chaque camp sera appelé à faire.

Selon l’Elysée, le déjeuner devait aussi réunir Jaz-Yong Lee (Samsung), Aditya et Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), Neal Mohan (YouTube), Mukesh Ambani (Reliance Industries) ou encore Paul Caine (Endeavo). Parmi les Français dont l’entreprise est partenaire des JO devaient être présents Bernard Arnault (LVMH), Nicolas Namias (BPCE), Alexandre Bompard (Carrefour) et Sébastien Bazin (Accor).

1. ARTICLE – Elon Musk se lance dans la désinformation

 30/07/2024 FRANDROIT

Quand la réalité dépasse la fiction : Elon Musk, le milliardaire de la tech, vient de partager une vidéo de Kamala Harris… qui n’a jamais existé.

Vous voilà en train de scroller tranquillement sur votre réseau social préféré et vous tombez sur une vidéo d’un candidat à la présidentielle américaine tenant des propos choquants. Votre premier réflexe serait probablement de vous indigner, de partager, peut-être même de changer d’avis sur ce candidat. 

Mais que se passerait-il si cette vidéo était une pure création, réalisée de toutes pièces par une intelligence artificielle ? C’est exactement le scénario qui s’est joué récemment avec une vidéo trafiquée de Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle, partagée par nul autre qu’Elon Musk.

Mais avant de plonger dans le vif du sujet, faisons un petit point technique : qu’est-ce qu’un deepfake exactement ?

Un deepfake, c’est comme un tour de magie numérique. En utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle super pointus, on peut créer des vidéos ou des enregistrements audio qui semblent parfaitement authentiques, mais qui sont en réalité totalement fabriqués. L’IA analyse des milliers d’images et de sons d’une personne pour apprendre à imiter sa voix, ses expressions et ses mouvements. Résultat ? On peut faire dire ou faire n’importe quoi à n’importe qui, de manière hyperréaliste.

Les dangers des deepfakes en politique

Revenons à notre affaire. Elon Musk, le patron de X (anciennement Twitter) et fervent soutien de Donald Trump, a partagé une vidéo montrant supposément Kamala Harris annoncer sa candidature à la présidence. Dans cette vidéo vue plus de 100 millions de fois, on entend « Harris » dire des choses comme « Je suis votre candidate démocrate à la présidence parce que Joe Biden a finalement révélé sa sénilité lors du débat« .

Sauf que voilà, cette vidéo est un deepfake. La vraie Kamala Harris n’a jamais prononcé ces mots. C’est une IA qui a généré sa voix et ses propos. Et le problème, c’est qu’Elon Musk n’a jamais signalé que c’était un faux. Résultat ? Des millions de personnes ont potentiellement été induites en erreur.

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C’est là que ça devient vraiment flippant. On peut littéralement mettre des mots dans la bouche des politiciens, créer des scandales de toutes pièces, ou même influencer le cours d’une élection. Et avec la vitesse à laquelle ces contenus se propagent sur les réseaux sociaux, le mal peut être fait bien avant que quelqu’un ait le temps de crier « fake news ! ».

Selon les règles de X, « les médias synthétiques, manipulés ou hors contexte qui peuvent tromper ou embrouiller les gens et entraîner des préjudices » ne sont pas autorisés sur la plateforme. 

Mais X affirme que la satire ne viole pas ses règles tant qu’elle ne « provoque pas de confusion significative sur l’authenticité des médias ». Cependant, même avec une interprétation indulgente de ces règles, il semblerait que le partage du deepfake de Kamala Harris par Elon Musk ait violé le règlement du réseau social.

Face à ces critiques, Elon Musk a répondu avec son style caractéristique, citant une « autorité mondiale renommée, le professeur Suggon Deeznutz » (un nom clairement inventé pour l’occasion), qui aurait affirmé que « la parodie est légale en Amérique ». Cette réponse, bien que tentant de désamorcer la situation par l’humour, ne fait que souligner la complexité du problème et le flou qui existe entre parodie et désinformation potentiellement dangereuse.

ARTICLE – Elon Musk, ardent soutien de Donald Trump, diffuse une fausse vidéo de Kamala Harris modifiée par IA

Par Steve Tenré LE FIGARO

«Moi, Kamala Harris, je suis votre candidate démocrate à la présidence, parce que Joe Biden a finalement révélé sa sénilité lors du débat», explique une voix générée par IA, dans une vidéo vue plus d’une centaine de millions de fois.

Le patron de X se lance dans la désinformation. Elon Musk a diffusé vendredi 26 juillet une fausse vidéo modifiée par IA de la campagne présidentielle américaine, générée par intelligence artificielle. Les images, vues plus d’une centaine de millions de fois sur le réseau social du multimilliardaire, mettent en scène l’actuelle vice-présidente et possible candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine Kamala Harris, avec une voix plus vraie que nature, et pourtant totalement modifiée par une IA.

«Moi, Kamala Harris, je suis votre candidate démocrate à la présidence parce que Joe Biden  a finalement révélé sa sénilité lors du débat» contre Donald Trump, explique la voix générée par IA dans la vidéo. Dans cette campagne artificielle, l’on peut entendre la fausse Kamala Harris affirmer qu’elle est une «recrue de la diversité», qu’émettre la moindre critique contre elle est «sexiste»ou «raciste» et qu’elle ne connaissait «rien à la gestion du pays». La vidéo, qui arbore le logo «Harris for President», n’a jamais été signalée par Elon Musk comme étant générée par l’IA.

Réagissant à la publication d’Elon Musk, qui soutient avec ferveur Donald Trump, la porte-parole de la campagne de Kamala Harris, Mia Ehrenberg, a assuré à l’agence Associated Press : «Nous croyons que le peuple américain veut la vraie liberté, ce que la vice-présidente Harris offre; pas les mensonges d’Elon Musk et de Donald Trump.»

«Utilisation malveillante»

La vidéo devenue virale, d’abord publiée par un youtubeur nommé Mr Reagan – qui a lui précisé que c’était une parodie -, pose la question des deepfakes , devenus particulièrement faciles à réaliser depuis ces dernières années. Ces manipulations numériques et ultra-réalistes, qui permettent d’attribuer des propos non tenus à une personnalité, sont de plus en plus utilisées en contexte électoral dans le monde entier.

En janvier dernier, un appel automatisé et manipulé par l’intelligence artificielle imitait la voix de Joe Biden, et contactait les électeurs du New Hampshire pour les inciter à ne pas aller voter. Des deepfakes de Marine Le Pen et Marion Maréchal dernièrement avaient également suscité la crainte des intéressées. Jordan Bardella, président du RN, évoquait alors en avril dernier une «utilisation malveillante» de la pratique, et avait appelé à une «régulation».

En France comme aux États-Unis, aucune législation sur l’utilisation des deepfakes dans un contexte électoral n’a été votée. Mais plus d’un tiers des États américains ont créé leurs propres lois réglementant l’utilisation de l’IA dans les campagnes et les élections, selon l’Associated Press.

Autre sujet soulevé par la vidéo : la responsabilité des réseaux sociaux dans la viralité de ces contenus manipulés. Bien que X interdise «le partage de médias synthétiques, manipulés ou hors contexte qui peuvent tromper ou dérouter les gens et entraîner des préjudices», à l’exception des mèmes et de la satire «à condition qu’ils ne provoquent pas de confusion significative quant à l’authenticité des médias», la vidéo était toujours en ligne ce lundi soir.

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