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94 JOURS APRÈS LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE : L’ACTION PUBLIQUE ( EXÉCUTIF ET ASSEMBLÉE ) TOUJOURS EN SOMMEIL

MICHEL BARNIER : UN GOUVERNEMENT « LA SEMAINE PROCHAINE »

Nommé à Matignon par Emmanuel Macron il y a 5 jours, Michel Barnier n’a pas composé son gouvernement et continue de rencontrer les cadres du camp présidentiel et des autres formations.

Alors que Michel Barnier doit s’assurer des appuis suffisants au Parlement, notamment avant la bataille du budget, il a affirmé ne pas demander « un chèque en blanc » aux députés macronistes. 

Le nouveau locataire de Matignon continue de rencontrer les groupes du camp présidentiel ce mercredi 11 septembre et participera aux journées parlementaires d’Horizons et du Modem. 

L’objectif reste de composer un gouvernement, près d’une semaine après sa nomination. Les socialistes, par la voix d’Olivier Faure, ont refusé de rencontrer Michel Barnier, « en cohérence avec la volonté de censurer le gouvernement ». 

Michel Barnier débutera ses entretiens avec les potentiels entrants au gouvernement ce week-end

« Rien n’est acté, les noms qui circulent sont le fruit d’hypothèses », précise à franceinfo l’entourage du Premier ministre qui promet, de son côté, un gouvernement pour « la semaine prochaine ».

Michel Barnier refuse d’indiquer si des personnalités de gauche ont accepté de rejoindre son gouvernement

Michel Barnier botte en touche. Interrogé sur une possible présence de personnalités de gauche dans son gouvernement, il a appelé à ne pas être « impatient ».

« Ne soyez pas impatients », a-t-il martelé à propos de la composition de sa future équipe.

Le Premier ministre a toutefois affirmé que « bien sûr », il y aurait des membres du mouvement Horizons dans le nouveau gouvernement.

Michel Barnier dit avoir « besoin d’écouter tout le monde pour trouver le point d’équilibre »

En sortant d’une rencontre avec les élus du mouvement Horizons, il a dit avoir « besoin d’écouter tout le monde pour trouver le point d’équilibre ».

« Je suis prêt à écouter les critiques », assure le nouveau Premier ministre.

Il a à nouveau affirmé qu’il y aura « un nouveau gouvernement » et qu’il ne s’agira pas d’un « remaniement ».

Devant les parlementaires Horizons, Michel Barnier affirme que « les bonnes idées ne viennent pas toujours d’en haut »

Aux journées parlementaires du mouvement Horizons, Michel Barnier a affirmé garder « le même enthousiasme que celui qu'(il avait) quand (il a) été élu pour la première fois à l’âge de 22 ans ».

Le nouveau Premier ministre de 73 ans a déclaré aux élus avoir « besoin de (les) écouter », ajoutant, comme il l’avait déjà affirmé: « Les bonnes idées ne viennent pas toujours d’en haut ».

« Je ne demande pas un chèque en blanc »: ce qu’a dit Barnier aux députés Ensemble pour la République

Michel Barnier s’est exprimé mardi soir devant les députés Ensemble pour la République (EPR) réunis à Rosny-sur-Seine.

« Je ne demande pas un chèque en blanc. Vous avez de l’exigence, j’en ai aussi. J’ai besoin de vous et le Président a besoin de vous aussi », a-t-il indiqué, avant de promettre une méthode « d’écoute et de grande attention ».

Il a salué Gabriel Attal pour sa campagne des législatives et son action « courageuse et dynamique » sur le dossier des agriculteurs.

Les socialistes refusent de rencontrer Michel Barnier

Après avoir refusé de continuer les consultations avec Emmanuel Macron, une fois la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre balayée, les socialistes refusent désormais de rencontrer le nouveau Premier ministre, Michel Barnier.

Tandis que le nouveau locataire de Matignon concerte actuellement les différentes forces politiques en vue de construire un gouvernement de coalition, le PS a décliné l’invitation.

« En cohérence avec la volonté de censurer le gouvernement », aucune rencontre n’aura lieu avant la Déclaration de politique générale, a décrété le parti d’Olivier Faure.

E. MACRON dans le Rhône – (encore) silencieux depuis la nomination de M. BARNIER – endosse ses habits de président « en retrait »

« Le président préside, le gouvernement gouverne »: pour sa première sortie de terrain depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron a appliqué à la lettre ce mardi la nouvelle devise de l’exécutif, inaugurant, tout en retenue, une usine de vaccins du groupe Sanofi dans le Rhône, près de Lyon.

Pas de grand discours, pas d’annonces, pas d’échange avec la presse: le chef de l’État, très isolé depuis la dissolution de l’Assemblée et le séisme politique qui a suivi, a endossé ses habits de président en retrait, laissant, une fois n’est pas coutume, le nouveau Premier ministre de droite en première ligne.

« Parfum de cohabitation », « coexistence exigeante »: l’Élysée a promis une nouvelle ère après la défaite du camp présidentiel aux législatives, alors que les macronistes, associés aux Républicains, s’apprêtent à être reconduits au gouvernement.

Le chef de l’Etat a promis de « laisser le gouvernement gouverner » et de se concentrer sur ses domaines réservés, dans lesquels il met l’attractivité économique du pays.

MAIS E. MACRON AGIT EN COULISSE … EN PENSANT ENTRET DANS UNE PÉRIODE DECREUSSITE, EN PLEIN CHAOS

« Macron ne trouve pas «sain» qu’Attal cumule les présidences du groupe et du parti macroniste »

TITRE LIBÉRATION QUI POURSUIT :

Rien ne va plus entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Ce dernier, furieux d’avoir vu son bail à Matignon ratiboisé par la dissolution – pour laquelle le Président ne l’avait pas prévenu –, a décidé de s’émanciper de celui qui l’a fait. Le chef de l’Etat, de son côté, n’apprécie pas cette prise de liberté et ce qui en découle. Selon le Canard enchaîné, Macron trouve ainsi délétères les velléités de pouvoir de son ex-collaborateur. «Il a critiqué la dissolution, s’est fait élire à la tête du groupe alors que j’étais pour le maintien de Maillard jusqu’à la rentrée. Maintenant, il veut le parti, mais il n’est pas sain qu’un homme cumule tout, le parti et le groupe», a fustigé le Président. Ce dernier va donc, sans surprise, rouler pour Elisabeth Borne pour succéder à Stéphane Séjourné comme boss de Renaissance. L’occasion de constater si Macron est totalement démonétisé dans son propre parti.

Canfin de compte

En balançant la dissolution sans concertation et en nommant Barnier à Matignon, Macron ne s’est pas fait que des amis dans son propre camp. Et les langues se délient plus que jamais. Ce mercredi, c’est au tour de l’ex-écolo Pascal Canfin de faire une petite leçon de démocratie au Président. 

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