
VIDEO. « On n’a pas eu les réponses attendues » déplore Arnaud Rousseau (FNSEA) : vers une nouvelle colère des agriculteurs dans toute la France ?
Publié le 12/09/2024 Hervé Garric. CENTRE PRESSE
Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA estime que les agriculteurs n’ont pas été entendus depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Il n’exclut pas une nouvelle colère des agriculteurs si des mesures concrètes ne sont pas au rendez-vous.
Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, a estimé ce jeudi 12 septembre 2024 sur BFMTV que les agriculteurs n’avaient pas été entendus depuis la dissolution de l’Assemblée nationale relate actu.fr.
« Le changement de logiciel que l’on avait demandé n’est pas au rendez-vous, les promesses qui avaient été faites au mois de janvier, la volonté de porter cette souveraineté alimentaire européenne, on n’a pas eu les réponses attendues à la suite de la dissolution de l’Assemblée », a déclaré Arnaud Rousseau.
Vers de nouvelles mobilisations ?
S’il laisse le temps à Michel Barnier de s’installer à son poste de Premier ministre, et attend de voir « ce qu’il va faire dans les mois qui viennent pour les agriculteurs », il répond « oui » à une possible nouvelle mobilisation, si des mesures concrètes ne sont pas au rendez-vous. Et la colère des agriculteurs pourrait donc bien recommencer.
Pour le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), « Michel Barnier a deux qualités, c’est qu’il a été ministre de l’Agriculture entre 2007 et 2009 et qu’il connaît bien les arcanes européens qui sont un sujet central pour l’agriculture ». Mais de là à donner un blanc-seing au nouveau Premier ministre.
La pire récolte de blé en France depuis 40 ans
Après la pire récolte de blé en 40 ans en France et alors que les troupeaux sont frappés par une flambée épizootique, il y a « urgence » pour Arnaud Rousseau qui plaide pour une indemnisation rapide des éleveurs, une aide aux céréaliers, mais aussi, plus largement, des mesures « autour du sens du métier », « la compétitivité », pour les « retraites agricoles dont on parle depuis des lustres et qu’on voit toujours pas aboutir » et la reconnaissance de l’agriculture « comme d’intérêt général majeur ».
Michel Barnier est prévenu
Pour rappel, la colère des agriculteurs s’était traduite par des manifestations dans toute la France pendant plusieurs mois, à partir du mois de janvier.
Michel Barnier désormais en charge de mener la politique du gouvernement, mais qui n’a toujours pas nommé les ministres qui vont l’accompagner, est prévenu.
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