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LA HONGRIE DEMANDE À DÉROGER AUX RÈGLES DE L’UE POUR L’IMMIGRATION – DOSSIER 3 –

VOIR LES PARTIES 1 ET 2 DU DOSSIER :

LES ÉTATS DE L’UE REPRENNENT LEUR SOUVERAINETÉ EN MATIÈRE D’IMMIGRATION ? – DOSSIER 1 –

https://metahodos.fr/2024/09/19/les-pays-de-lue-reprennent-leur-souverainete-en-matiere-dimmigration/

LES PAYS-BAS VEULENT ÊTRE DISPENSÉS DE LA RÉGLEMENTATION DE L’UE POUR L’IMMIGRATION – DOSSIER 2 –

https://metahodos.fr/2024/09/19/les-pays-bas-veulent-etre-dispenses-de-la-reglementation-de-lue-pour-limmigration/

PARTIE 3 :

La Hongrie demande une dérogation aux règles de l’UE en matière d’immigration

La Hongrie se prépare à prendre des mesures importantes pour lutter contre l’immigration clandestine, à l’instar des Pays-Bas qui ont demandé une dérogation aux règles de l’Union européenne en matière d’immigration et d’asile.

S’exprimant à Strasbourg, le ministre des affaires européennes, János Bóka, a confirmé que la Hongrie, comme les Pays-Bas, considère qu’il est nécessaire de prendre des mesures drastiques pour freiner l’immigration illégale et qu’elle demandera une exemption aux règlements de l’UE en matière de migration.

Le ministre Bóka a souligné que la Hongrie avait été informée de la décision du gouvernement néerlandais de demander une exemption au nouveau pacte de l’UE sur la migration et l’asile, qui devrait entrer en vigueur en 2026. « Nous prendrons les mesures juridiques et administratives nécessaires. La Hongrie reste un membre engagé de l’espace Schengen et continuera de l’être à l’avenir », a assuré le ministre, faisant écho à l’idée selon laquelle la Hongrie apprécie sa position dans l’espace Schengen, mais qu’elle poursuivra des politiques migratoires qui préservent les intérêts nationaux.

Le gouvernement néerlandais, représenté par la ministre des migrations Marjolein Faber, a officiellement demandé mercredi à ne pas participer au pacte européen sur les migrations. Les Pays-Bas entendent réduire considérablement l’immigration afin de respecter leurs obligations constitutionnelles en matière de logement, de soins de santé et d’éducation. La Hongrie, comme les Pays-Bas, estime qu’un contrôle national plus fort de l’immigration est essentiel pour maintenir les services publics et protéger la souveraineté.

Bien que la Commission européenne ait suggéré que l’obtention de telles exemptions pourrait prendre du temps et nécessiter des modifications du traité, la Hongrie reste ferme dans sa position. Le gouvernement estime que l’immigration clandestine constitue une menace pour la sécurité nationale et les services publics, et que les politiques migratoires de l’UE, telles que la répartition des quotas de migrants, nuisent à la stabilité des États membres. Bien que le ministre Bóka n’ait pas explicitement exposé toutes ces préoccupations, elles reflètent les positions de longue date du gouvernement hongrois sur l’immigration.

La Hongrie s’est toujours opposée aux quotas de migrants imposés par l’UE et aux autres politiques qu’elle considère comme une atteinte à la souveraineté nationale. L’annonce du ministre Bóka est conforme à la position plus générale de la Hongrie, renforçant l’engagement du gouvernement à prendre des mesures fermes pour contrôler l’immigration illégale et protéger ses frontières.

Alors que les Pays-Bas plaident en faveur de leur propre exemption, l’approche hongroise est validée dans le cadre du débat européen. Si la Hongrie reste attachée à son rôle au sein de l’espace Schengen, le gouvernement est clairement déterminé à protéger ses frontières et à garder le contrôle de l’immigration. Si l’occasion se présente de modifier les traités, la Hongrie est prête à suivre une voie indépendante sur cette question, en garantissant son droit à gérer les migrations selon ses propres termes.

L’Union Européenne, dirigée par des incompétents et des idéologues grassement payés par les contribuables européens, et qui l’ont transformé en passoire migratoire, est tout simplement en train de se fracturer, les autorités, allemandes, hollandaises, hongroises, prenant les devants parce qu’elles sentent que leurs administrés sont au bord de l’explosion d’une colère sans précédent.

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