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FRANCE ALGÉRIE : E.MACRON ET SEPT ANNÉES DE SOTE REPENTANCE POUR RIEN … ET PIRE – DOSSIER –

LE DOSSIER DE METAHODOS :

1. ARTICLE – France-Algérie : Emmanuel Macron face aux échecs de sa relation mémorielle solitaire

2. ARTICLE – Comment l’Algérie a perdu Emmanuel Macron, qui se tourne vers le Maroc

3. ARTICLE – France/Maroc : La fin d’un bras de fer de 3 ans

4. ARTICLE – Emmanuel Macron en visite au Maroc : “Un véritable pied de nez pour Alger”

5. ARTICLE – Emmanuel Macron reconnaît la responsabilité de la France dans l’assassinat du nationaliste algérien Larbi Ben M’hidi

6. ARTICLE – Algérie: Macron reconnaît « l’assassinat » de Larbi Ben M’hidi « par des militaires français »

VOIR PRÉCÉDEMMENT SUR METAHODOS :

LIRE « L’ALGERIE DE MACRON : LES IMPASSES D’UNE POLITIQUE MÉMORIELLE » https://metahodos.fr/2024/06/10/lire-lalgerie-de-macron-les-impasses-dune-politique-memorielle/

« Arrestation de Boualem Sansal en Algérie : le gouvernement français invoque «le besoin de discrétion» »

TITRE LIBÉRATION QUI POURSUIT :

Interrogée ce mardi au sujet de la situation de l’écrivain franco-algérien, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Sophie Primas, a expliqué qu’elle ne pouvait pas détailler publiquement les négociations menées entre la France et Alger.

«La diplomatie a besoin de discrétion», a affirmé mardi, au sujet de l’arrestation en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, la ministre déléguée chargée des Français de l’étranger Sophie Primas. Cette membre du gouvernement était interrogée à l’Assemblée nationale, par le député Guillaume Bigot (Rassemblement national), sur la possibilité de sanctionner les dirigeants algériens.

Elle a répondu ne pas pouvoir donner de détail sur l’action de la France. «À ce stade, je ne peux vous en dire davantage. Car oui, la diplomatie a besoin de discrétion pour agir, et non pas pour se taire», a-t-elle affirmé. «Nous partageons la grande émotion du monde littéraire, du monde intellectuel et, au-delà, de très nombreux Français et Algériens qui connaissent et apprécient l’homme et son œuvre», a rappelé la ministre déléguée. «Les services de l’État sont pleinement mobilisés pour suivre la situation de notre compatriote et lui permettre de bénéficier de la protection consulaire prévue par le droit», a souligné Sophie Primas.

Arrêté mi-novembre à Alger

Interpellée sur le même thème par un autre député, le ciottiste Matthieu Bloch, elle a fait une réponse semblable : «Je ne peux en dire davantage, comme je l’ai déjà précisé. Mais sachez que nous sommes tous mobilisés pour la libération de ce défenseur de la liberté de parole».

Boualem Sansal, écrivain de 75 ans qui a critiqué les dirigeants algériens à de nombreuses reprises, a été arrêté mi-novembre alors qu’il arrivait dans son pays natal depuis la France. L’agence gouvernementale algérienne APS confirmait vendredi, sans préciser à quelle date ni pour quels motifs, «l’arrestation» à l’aéroport d’Alger de l’auteur de 2084 : la fin du monde. Selon plusieurs médias, elle a eu lieu le 16 novembre.

Son avocat François Zimeray avait assuré dans un premier temps au micro de RTL qu’il devait être auditionné par le parquet algérien le lundi 25 novembre. Mais cette audition n’a pas eu lieu. Selon Le Monde, les autorités algériennes pourraient avoir mal pris les déclarations de Boualem Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, qui reprennent la position marocaine selon laquelle le territoire du pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie. Il s’agirait d’une «ligne rouge» pour Alger qui pourrait valoir à l’auteur des accusations d’«atteinte à l’intégrité nationale».

1. ARTICLE – France-Algérie : Emmanuel Macron face aux échecs de sa relation mémorielle solitaire

Par Arthur Berdah LE FIGARO

Pris dans le piège de l’impossible réconciliation des histoires entre les deux pays, le président de la République a amorcé un changement de ton avec Alger.

Emmanuel Macron n’est pas Janus. Il a beau manier mieux que personne l’art du double discours, il n’a pas trouvé le « en même temps » pour tendre la main au Maroc sans tourner le dos à l’Algérie. Alors, au moment de s’exprimer sur le Sahara occidental cet été, Paris a fini par trancher. Après des années d’ambiguïté, la France a reconnu la « souveraineté » de Rabat sur ce territoire disputé avec les proxys d’Alger. Annoncée par une lettre élyséenne fin juillet, la décision a été confirmée lors d’un discours du chef de l’État mardi. Le président de la République a profité de son intervention devant le Parlement du royaume chérifien pour l’officialiser, sous les applaudissements des parlementaires locaux.

Le point d’orgue d’une visite d’État de trois jours, où Emmanuel Macron a été accueilli avec le faste monarchique, entre honneurs protocolaires et effervescence populaire. Loin, très loin, de ce qu’il avait pu connaître lors de ses visites passées chez…

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2. ARTICLE – Comment l’Algérie a perdu Emmanuel Macron, qui se tourne vers le Maroc

Par Adam Arroudj LE FIGARO

Mis à jour le 8 octobre 2024 à 09h22

L’hôte de l’Élysée, qui est né bien après l’indépendance algérienne, a multiplié les gestes de bonne volonté pour bâtir une relation apaisée avec ce pays. En vain. La crise est désormais ouverte

« Six ans ! Cela fait six ans que Macron essaie de tendre la main à l’Algérie et se prend des claques en retour. » Parmi les fidèles d’Emmanuel Macron qui ont cru avec lui au « pari algérien », il y a longtemps que l’enthousiasme des débuts a laissé place à la désillusion. « Ces derniers temps, le président était le dernier, avec Alexis Kohler  (secrétaire général de l’Élysée, NDLR), à penser qu’il y avait encore quelque chose à sauver avec Alger. »

Jusqu’à jeudi dernier, c’était peut-être vrai. Un communiqué des Affaires étrangères algériennes est alors venu exprimer leur « grand regret » et leur « profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français, apportant un soutien sans équivoque et sans nuance » au plan d’autonomie marocain.

3. ARTICLE – France/Maroc : La fin d’un bras de fer de 3 ans

La visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc met fin à des années de brouille, parfois même de clashs entre le Président Français et le roi Mohammed VI depuis l’affaire Pegasus et la mise sur écoute de ministres français par le Maroc. Reconnaissance du Sahara occidental comme souveraineté marocaine, immigration et exécution des OQTF, relations économiques et investissements, les enjeux d’un rapprochement sont nombreux mais risquent de déplaire à l’Algérie. On les décortique avec l’enseignante à Sciences Po et présidente de l’African Security Network, Niagalé Bagayoko, le journaliste et réalisateur du documentaire « Le parcours d’un roi – le Maroc de Mohammed VI », Mickaël Darmon et la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret, représentant les Français établis hors de France, vice-présidente du groupe d’amitié France-Maroc.

4. ARTICLE – Emmanuel Macron en visite au Maroc : “Un véritable pied de nez pour Alger”

Du 28 au 30 octobre, Emmanuel Macron, accompagné d’une importante délégation, est en visite officielle au Maroc. Un événement très peu commenté du côté algérien, sinon par “Le Matin d’Algérie” qui y voit un net réchauffement de la relation franco-marocaine, jusque-là glaciale, au détriment de l’Algérie.

LE COURRIER INTERNATIONAL – Source : Le Matin d’Algérie. 28 octobre 2024 à 14h33

Le président Emmanuel Macron arrivera [ce] lundi 28 octobre 2024 à Rabat, flanqué du nouveau ministre de l’Intérieur [Bruno Retailleau] qui agite toujours la menace des visas face au Maroc. Cette visite arrive au moment où le Moyen-Orient est assis sur un baril d’explosifs.

Cette opération de rabibochage menée tambour battant par un Emmanuel Macron au plus mal avec le continent africain est un véritable pied de nez pour Alger. Pourtant, rien n’était gagné. Le prix de cette réconciliation est lourd : la reconnaissance officielle du plan marocain pour le Sahara occidental.

En attendant, Alger se tourne ostensiblement vers son flanc est.

Ce 28 octobre, la presse algérienne titre sur un autre déplacement présidentiel, celui du président Tebboune en Égypte où il est arrivé le 27 octobre. “Axe Alger-Le Caire : le nouveau souffle”, titre ainsi en une L’Expression quand El Watan qualifie la rencontre d’Abdelmadjid Tebboune avec le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, de “partenariat renforcé”.

Alger commente très peu la visite du président français chez son voisin marocain, choisissant de s’attarder sur un “axe arabe et nord-africain”. Pour L’Expression, l’Algérie et l’Égypte sont naturellement appelés à s’allier en raison de leur “large façade sur la Méditerranée” qui fait face à l’Europe. Les deux pays ont également en commun “de peser sur l’avenir du continent africain et du monde arabe”.

Et c’est précisément au nom de ces intérêts partagés, affirme L’Expression, que “les présidents Tebboune et Al-Sissi vont, sans doute, œuvrer à l’architecture d’une initiative commune en faveur de la convocation d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État arabes, consacré à la question palestinienne et aux exigences vitales pour la sécurité de la région du Moyen-Orient et du Maghreb”.

En effet, après six années de brouille, la France de Macron renoue avec le Maroc de Mohammed VI au grand désespoir d’Alger, qui ronge son frein. Six longues années après son dernier voyage au Maroc, le président français sera en visite officielle dans le royaume chérifien.

Cette visite d’État de trois jours s’annonce importante, eu égard aux dernières déclarations de Paris et de Rabat. Emmanuel Macron emmène des dizaines de patrons, une bonne partie du gouvernement, dont Rachida Dati, Sébastien Lecornu, Anne Genetet, des personnalités de la scène culturelle franco-marocaine comme le comédien Jamel Debbouze (proche et soutien inconditionnel de Mohammed VI) ou Gérard Darmon…

Sur place sont attendus la signature de gros contratsun dîner officiel forcément royal et de multiples démonstrations d’amitié.

Renouer les fils du dialogue avec Mohammed VI

Bruno Retailleau, le très droitier ministre de l’Intérieur, souhaite en effet conditionner la politique de visas à la délivrance des laissez-passer consulaires, documents indispensables pour renvoyer des étrangers dans leur pays d’origine. Début octobre, il citait l’exemple du Maroc : en 2023, 238 000 visas ont été accordés aux ressortissants marocains pour seulement 1 680 retours forcés sur leur sol.

Une stratégie déjà employée à l’automne 2021 par son prédécesseur Gérald Darmanin, qui avait décidé de réduire de moitié l’octroi de visas pour les Marocains, Algériens et Tunisiens. La décision avait empoisonné les relations diplomatiques entre la France et le Maghreb.

LIRE AUSSI : Diplomatie. Macron au Maroc : des retrouvailles sous le regard inquiet d’Alger 

Mais à l’approche de la visite d’État, il a pris le soin de citer le Maroc comme “un pays sûr” où l’on peut “accélérer un certain nombre de réadmissions”. Surtout pas de vagues avec Rabat, notamment quand on sait l’investissement du président Macron pour renouer les fils du dialogue avec un Mohammed VI qui l’a longtemps boudé.

L’autre sujet qui devrait mettre d’accord les deux pays concerne le Sahara occidental, un territoire considéré comme “non autonome” par l’ONU, qui oppose depuis un demi-siècle le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

LIRE AUSSI : Diplomatie. Sahara occidental : alignement “historique” de la France sur la position de Rabat 

Or, dans une lettre adressée fin juillet au roi du Maroc Mohammed VI, Emmanuel Macron affirmait que “le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”.

Les sujets qui fâchent

L’affaire Pegasus a pourri les relations franco-marocaines. On se rappelle que le Maroc est soupçonné d’avoir espionné le président français ainsi qu’une grande partie de son gouvernement.

En 2021, l’affaire Pegasus – du nom du logiciel espion israélien utilisé par les services de renseignement marocains pour infiltrer les smartphones de hauts responsables français, dont celui du président – avait ulcéré l’Élysée. Emmanuel Macron s’était senti “trahi” par son vieil allié.

Pour l’heure, on ne sait ce que les renseignements marocains ont tiré de cette opération Pegasus. Laquelle a sans douter permis également d’aller à la pêche aux renseignements. Il n’est d’ailleurs pas impossible que même les officiels algériens soient “infectés” par cette énorme affaire d’espionnage avec Pegasus.

LIRE AUSSI : Vu d’Alger. Les signaux négatifs s’amoncellent sur les relations franco-algériennes 

La politique de réduction drastique de délivrance des visas français (-50 %), annoncée quelques mois plus tard, a été l’autre dossier qui a envenimé les relations entre les deux pays. Comme Alger et Tunis, Rabat a vécu cette diminution du nombre de visas comme une humiliation pour les Marocains. C’est dire que la destination France pour les officiels marocains est très importante.

Cette visite officielle de Macron au Maroc intervient au moment où les relations algéro-françaises sont au plus mal. Comme d’ailleurs celles qui régissent l’Algérie avec le Maroc. L’Algérie n’a plus d’ambassadeur ni à Paris ni à Rabat. L’espace aérien algérien est fermé aux avions marocains de même que ses frontières terrestres.

5. ARTICLE – Emmanuel Macron reconnaît la responsabilité de la France dans l’assassinat du nationaliste algérien Larbi Ben M’hidi

Le jeune chef politico-militaire du FLN a été pendu dans la nuit 3 au 4 mars 1957, lors de la bataille d’Alger, par des militaires français qui ont maquillé la mort de ce « héros national » en suicide. 

Par Mustapha Kessous. LE MONDE

Emmanuel Macron vient enfin de rétablir la vérité. Soixante-dix ans jour pour jour après le début de la guerre d’Algérie(1954-1962), le président de la République reconnaît – dans un communiqué publié vendredi 1er novembre – la responsabilité de la France dans l’assassinat en mars 1957, en pleine bataille d’Alger, de Larbi Ben M’hidi. Jusqu’à présent, la thèse du suicide, présentée par l’armée à l’époque, n’avait jamais été démentie par l’Etat français, alors même que le général Paul Aussaresses avait avoué, en 2001, l’avoir pendu.

« [M. Macron] reconnaît ce jour que Larbi Ben M’hidi, héros national pour l’Algérie et l’un des six dirigeants du FLN [Front de libération nationale] qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954, a été assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses ».

Lire aussi (2022) :  Guerre d’Algérie : le kaléidoscope mémoriel d’Emmanuel Macron

Ce geste est d’autant plus fort que Larbi Ben M’hidi est un emblème de l’indépendance de son pays, mais aussi une personnalité estimée par des militaires et intellectuels français. « C’était l’idéaliste révolutionnaire, le politique, le théoricien (…) Il était persuadé que l’action politique apporterait la victoire et il négligeait les supports militaires (…) », avait écrit à son sujet le journaliste Yves Courrière dans son livre Le Temps des léopards (Fayard, 1969).

Assassiné par Paul Aussaresses

C’est Benjamin Stora qui a proposé à Emmanuel Macron de rétablir la vérité historique sur la mort à 34 ans de cet homme considéré comme le « Jean Moulin algérien »« C’est le plus important dirigeant de la révolution de la guerre d’indépendance qui a été assassiné par les services spéciaux français », explique au Monde l’historien. Pour lui, le geste du président de la République « reconnaît la légitimité politique du combat

6. ARTICLE – Algérie: Macron reconnaît « l’assassinat » de Larbi Ben M’hidi « par des militaires français »

Le président français Emmanuel Macron a reconnu vendredi « l’assassinat » du dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi « par des militaires français », à l’occasion du 70e anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954 qui ouvrit la guerre d’Algérie.

L’EXPRESS 01/11/2024

Le président Emmanuel Macron à l’ambassade de France à Rabat, le 30 octobre 2024 au Maroc

Le président de la République reconnaît ce jour que Larbi Ben M’hidi, héros national pour l’Algérie et l’un des six dirigeants du FLN qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954, a été assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses, indique un communiqué de l’Elysée.

Souvent présenté par ses compatriotes comme le Jean Moulin algérien, le dirigeant du FLN a été assassiné en 1957 par le général Paul Aussaresses, qui l’a avoué au début des années 2000, démentant la version officielle qui avait maquillé son décès en tentative de suicide.

Emmanuel Macron reconnaît l’exécution de l’un des six dirigeants du FLN qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954 à un moment où les tensions sont vives entre la France et l’Algérie, notamment après une importante visite d’Etat au Maroc.

La reconnaissance de cet assassinat atteste que le travail de vérité historique, que le président de la République a initié avec le président Abdelmadjid Tebboune se poursuivra, souligne le communiqué, précisant que le but d’Emmanuel Macron est d’aboutir à la constitution d’une mémoire apaisée et partagée.

C’est aussi en pensant aux générations futures que le chef de l’Etat se fait devoir, encore et toujours, de chercher les voies de la réconciliation des mémoires entre les deux pays, souligne l’Elysée.

Né en 1923 près d’Aïn M’lila, dans les Aurès (nord-est), Larbi Ben M’hidi était le responsable de la Zone autonome d’Alger depuis 1956, pendant la bataille d’Alger, rappelle le communiqué.

Comme le président de la République l’a déjà reconnu pour Maurice Audin et Ali Boumendjel, cette répression s’accompagna de la mise en place d’un système hors la société des Droits de l’Homme et du citoyen, rendu possible par le vote des + pouvoirs spéciaux + au Parlement, précise l’Elysée. 

Une mesure qui a donné à l’époque carte blanche au gouvernement pour rétablir l’ordre en Algérie et permettant l’adoption d’un décret autorisant la délégation des pouvoirs de police à l’armée, décliné par arrêté préfectoral, d’abord à Alger, puis dans toute l’Algérie, en 1957, ajoute-t-il.

Homme de conviction, le courage et l’esprit brillant de Ben M’Hidi ont forcé le respect même de ses adversaires.

Dans le communiqué, la Présidence française lui rend hommage, assurant que les militaires français qui le connaissaient de réputation furent impressionnés par son charisme et son courage

Lors de son arrestation le 23 février, Ben M’hidi a été exhibé devant la presse, les mains entravés par des menottes, mais souriant et serein, face aux parachutistes français.

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