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P.MOSCOVICI ALERTE À NOUVEAU SUR LES FINANCES; IL RENONCE POURTANT DEPUIS 5 ANS À CENSURER LES BUDGETS ET LEUR INSINCÉRITÉ

LA GRAVE DÉRIVE BUDGÉTAIRE ( DÉFICIT, DETTE, DÉPENSES…) EST INSCRITE DANS LES 5 DERNIERS BUDGETS – S’EN ALARMER À RÉPÉTITION DANS LES MÉDIAS

Plus loquace – dans les médias – que courageux – dans les analyses de la Cour des Comptes – le premier magistrat financier vient rappeler que la situation financière actuelle de la France « est dangereuse et préoccupante ».

« Nous avons 3.200 milliards de dettes, 110% du PIB en termes de dette publique là où nos partenaires ont 85% une charge de la dette qui atteindra 70 milliards d’euros l’année prochaine contre 25 milliards d’euros il y a quelques années. »

LE MINISTRE DES COMPTES PUBLICS PARTAGE CETTE RESPONSABILITÉ DE LA DÉRIVE AVEUGLE DES FINANCES; IL ÉTAIT RAPPORTEUR DU BUDGET DE L’AN

Cette responsabilité dans la dérive budgétaire est bien sûr partagée avec l’exécutif présidentiel et gouvernemental sur la période. Sans oublier celle des parlementaires macronistes et y compris l’actuel ministre du budget qui était précédemment rapporteur général du budget et qui défend encore, malgré son échec flagrant visible depuis deux ans déjà, la dite politique de l’offre contrecarrée par ailleurs par une dérive keynésienne des dépenses.

ARTICLE – “Notre situation financière est dangereuse”, estime le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici

Publié le 02/12/2024 FRANCE INFO

Le Premier président de la Cour des comptes et ancien ministre de l’économie, était l’invité des « 4V ».

Le gouvernement de Michel Barnier vit probablement ses dernières heures. Sous la menace d’une motion de censure de la part du Rassemblement national, il pourrait être renversé en milieu d’après-midi ce lundi. Invité des « 4V » lundi 2 décembre, le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a rappelé les enjeux de cette journée. « Une dissolution, ça a des conséquences », a-t-il déclaré avant d’évoquer la situation économique du pays : « Notre situation financière est dangereuse. Nous avons trois mille deux cents milliards d’euros de dettes, 110 % du PIB en termes de dette publique et une charge de la dette de 70 milliards d’euros contre 25 il y a trois ans ».

Sans budget, plus de taxes et moins de sécurité

L’ex-ministre de l’Économie (2012-2014) a également rappelé les risques liés à une censure du gouvernement et à un non-vote du budget de la France. Concernant l’impôt sur le revenu, « comme le barème de l’impôt n’est plus indexé sur l’inflation, quatre cent mille foyers modestes rentrent dans ce barème, plusieurs millions verront leur impôt augmenter ». Dans une autre mesure, la sécurité du pays pourrait être menacée, « les lois de programmation en matière de défense et de sécurité, on ne peut pas, dans un moment où le monde est assez dangereux ».

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