
MANQUE DE COURAGE : L’INCAPACITÉ À FAIRE DES ÉCONOMIES ET À REVOIR CERTAINES FISCALITÉS
Lors de la nomination du gouvernement Bayrou on annonçait ( décision du President) reprendre entièrement l’élaboration d’un budget.
La nomination d’un ministre de l’économie qui régnait sur le plus contestable et le plus dépensier des demembrements de l’Etat
Cad LA CAISSE DES DÉPÔTS ET DE CONSIGNATION, a inquiété METAHODOS, mais nous avons attendu les premiers faits pour évoquer cette circonstance, les voici :
Alors que l’on devait reprendre l’exercice budgétaire à sa base, première reculade : on part du budget élaboré par le gouvernement précédent
Puis deuxième reculade : on réduit l’objectif de rétablissement progressif du déficit en prévoyant 5,5% et non pas 5%.
En décidant de reprendre simultanément les deux copies rédigées par leurs prédécesseurs, le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), l’exécutif pense aller plus vite, en laissant espérer un budget pour fin février,. Mais il ne laisse guère de marge de manœuvre, réduit le débat et les chances de compromis.
Par ailleurs, maladresse ? , Éric Lombard a déclaré lundi qu’il voyait plus de « perspectives d’un dialogue fécond » avec les partis de gauche, notamment avec le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts, qu’avec le Rassemblement national, alors qu’il vient de lancer des consultations avec les partis politiques sur le budget.
UN EFFORT BUDGÉTAIRE QUI PASSE DE 60 MILLIARDS À 50 …
Le ministre de l’Économie a annoncé qu’il ambitionnait un effort budgétaire de 50 milliards d’euros en 2025, principalement par le biais d’économies. Alors que le gouvernement de Michel Barnier tablait sur 60 milliards – 40 milliards via des réductions de la dépense publique et 20 milliards via des hausses d’impôts – d’effort cette année, «on est plutôt autour de 50 milliards d’euros», a déclaré Éric Lombard sur France Inter. «Ce sera essentiellement des économies. Il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts par rapport à celles qui ont déjà été annoncées», a-t-il précisé, affirmant que l’exécutif allait «repartir du texte» laissé en suspens par la chute du gouvernement Barnier.
VERS UN ACCROISSEMENT DU DÉFICIT DE 20 Milliards !
Ce renoncement à une économie de 10 Milliards se cumule avec un accroissement récent du déficit de près de 10 milliards. Soit un total d’aggravation du déficit de 20 milliards.
De surcroît, l’exécutif renvoi à 2029 le passage à 3% du déficit.
ARTICLE – Le gouvernement vise désormais un déficit public à 5,4 % du PIB en 2025
En matière de finances publiques, le nouveau gouvernement a une bonne et une mauvaise nouvelle à partager. La bonne, c’est qu’au dernier pointage le déficit public français n’a pas dérapé plus que prévu. Sur l’année 2024, il devrait avoir atteint 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), selon les dernières remontées internes à Bercy.
C’est évidemment beaucoup plus que les 4,4 % visés au départ, mais au moins n’y a-t-il pas eu de dérive supplémentaire dans les ultimes semaines de l’exercice 2024, alors que certains experts imaginaient qu’il pourrait monter à 6,3 %, alourdissant d’autant la dette de la France. Les dépenses publiques ont été tenues, et les recettes sont, à ce stade, conformes aux dernières prévisions.
La mauvaise nouvelle, c’est que l’objectif affiché pour 2025 par le gouvernement Barnier n’est, lui, plus tenable. Le précédent premier ministre espérait ramener le déficit public à 5 % du PIB.
Mission impossible, estime à présent l’exécutif. Ce sera « autour des 5 %, un peu plus de 5 % », avait glissé François Bayrou le 23 décembre 2024. Depuis, un cap précis a été fixé : limiter le déficit de l’Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale à 5,4 % du PIB en 2025, indiquent des sources.
Courage et volonté et détermination!
Les ingrédients manquants.
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