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DÉJÀ PLUS D’UNE DIZAINE DE PROMESSES (181) DE RÉFERUNDUM ABANDONNÉES : QU’EN SERA-T-IL EN 2025 ?

« Emmanuel Macron et le référendum : l’éternel serpent de mer »

TITRE L’EXPRESS QUI POURSUIT :

« Lors de ses vœux pour 2025, le président de la République a laissé entrevoir la possibilité d’un prochain référendum. Une option qu’il a souvent évoquée, sans jamais la concrétiser.

Le président de la République Emmanuel Macron lors de ses vœux pour l’année 2025, mardi 31 décembre 2024 à Paris.

Va-t-il cette fois dépasser le stade de la proposition ? Lors de ses vœux annuels, mardi 31 décembre, Emmanuel Macron a une nouvelle fois laissé entendre qu’il pourrait faire appel au vote des Français lors d’un possible référendum en 2025 – sans toutefois exposer clairement cette éventualité. « En 2025, je vous demanderai de trancher certains de ces sujets déterminants. Chacun d’entre vous aura un rôle à jouer », a souligné le président de la République, lors d’une allocution d’une petite dizaine de minutes. »

UNE LISTE DE PROMESSES DE RÉFERUNDUM IMPRESSIONNANTE :

  • Introduire les notions de biodiversité,
  • d’environnement,
  • de lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution
  • « Je n’exclus par le référendum, pour quelque réforme que ce soit »
  • ORGANISATION DE L’ÉTAT :
  • ( « Plusieurs grandes réformes citoyennes,
  • notamment la suppression du Sénat par exemple –
  • Prise en compte du vote blanc,
  • nombre de députés et sénateurs,
  • proportionnelle,
  • RIP … « )
  • QUESTIONS DE SOCIÉTÉ
  • RETRAITES
  • IMMIGRATION
  • RENCONTRES DE ST DENIS : des « projets de référendum »
  • À VENIR : FIN DE VIE ET ÉCOLOGIE
  • Le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie

Le recours au référendum en 2025 semble se concrétiser à l’Élysée

TITRE EUROPE 1 QUI PRÉCISE : « Le président explore toutes les voies pour recoudre le lien entre les élus et les Français, confie un de ses proches à Europe 1. Après le grand débat, les conventions citoyennes ou les cahiers de doléances, Emmanuel Macron est prêt à passer à l’étape suivante, celle du référendum.

« Il faut dédramatiser, consulter le peuple. C’est sain et utile. Les autres démocraties le font », assure son entourage. Pour l’instant, aucun sujet n’est privilégié mais la question du budget est d’ores et déjà exclue. »

LIRE SUR METAHODOS : LES REFERENDUMS, LES PROMETTRE (180) RÉGULIÈREMENT, N’EN FAIRE AUCUNEMENT

https://metahodos.fr/2025/01/05/les-referendums-les-promettre-179-regulierement-nen-faire-aucunement/

ARTICLE – CLIMAT, RETRAITES… CES SUJETS POUR LESQUELS EMMANUEL MACRON AVAIT ÉVOQUÉ LA POSSIBILITÉ D’UN RÉFÉRENDUM

Le 01/01/2025 BFMTV

Depuis le début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron a entrouvert à plusieurs reprises la possibilité de consulter les Français par voie référendaire. Sans aller jusqu’au bout de la démarche.

Plus appelés à se prononcer par voie référendaire depuis 2005 et la victoire du non au traité de la Constitution européenne, les Français vont-ils être à nouveau consultés vingt ans plus tard?

La question se pose ce mercredi 1er janvier, au lendemain des vœux d’Emmanuel Macron, qui a annoncé son intention de consulter les citoyens pour « trancher » certains « sujets déterminants ». De quoi laisser la porte ouverte à des référendums, selon son entourage, qui cite également l’hypothèse de nouvelles consultations citoyennes, après celles sur la fin de vie et l’écologie.

Si le président de la République a déjà évoqué cette possibilité par le passé, il n’est jamais allé au bout de la démarche. BFMTV.com revient sur plusieurs exemples.

• La réforme des institutions

La tentation du référendum, Emmanuel Macron l’avait déjà en tête en 2017, comme il l’avait expliqué devant le Congrès de Versailles en juillet: « Si cela est nécessaire, je recourrai au vote de nos concitoyens par voie de référendum ». Première volonté, une réforme en profondeur du fonctionnement des institutions, dans une volonté de rapprocher les citoyens de l’État.

Mais la réforme des institutions par la voix du peuple est avant tout une idée ancrée par des très fortes tensions au sommet de la crise des gilets jaunes. Prise en compte du vote blanc, nombre de députés et sénateurs, « organisation de l’État »… Le camp présidentiel était déjà à l’époque ouvert à une réforme au sens large des institutions par ce biais, comme l’expliquait le JDD.

À l’époque, le mouvement social cherchait à faire aboutir plusieurs grandes réformes citoyennes, notamment la suppression du Sénat par exemple.

• La Convention climat

Le 14 décembre 2020, c’est la lutte pour le Climat qu’Emmanuel Macron souhaitait inscrire dans la Constitution par la voie du référendum. Une volonté d' »introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique » dans l’article 1 de la Constitution, une idée issue de la Convention citoyenne pour le climat.

Finalement, cette idée n’a jamais été concrétisée. C’est en juillet 2021 que le Premier ministre Jean Castex a annoncé l’abandon du projet, expliquant que la « main tendue en faveur de la protection du climat n’a pas été saisie par le Sénat », son cheminement en vue d’une révision constitutionnelle s’est donc arrêté net.

• La réforme des retraites

Il faudrait être très joueur pour parier sur une référendum concernant la dernière réforme des retraites, majoritairement rejetée dans l’opinion.

Pour autant, durant la présidentielle de 2022, Emmanuel Macron ouvrait la porte à une consultation des Français sur ce sujet. « Je n’exclus par le référendum, pour quelque réforme que ce soit », déclarait le président de la République, alors candidat à sa réélection, au micro de BFMTV.

À l’époque, il ambitionnait de porter, à terme, l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, un paramètre finalement fixé à 64 ans dans la loi actuelle.

• Les rencontres de Saint-Denis et l’hypothèse d’un référendum sur l’immigration

Les « rencontres de Saint-Denis »? Il s’agit du nom de l' »initiative politique d’ampleur », mise en musique à l’été 2023 par Emmanuel Macron qui cherche alors à relancer son second quinquennat, déjà éprouvé par une année sous majorité relative.

Le président veut surmonter les blocages. Le 30 août, il réunit autour de lui les différentes forces politiques disposant d’un groupe à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Dans une interview au Point, il a donné du grain à moudre aux oppositions, expliquant que ce travail commun pourrait déboucher sur « des décisions immédiates, des projets et propositions de lois » et surtout des « projets de référendum ».

Chacune vient avec sa proposition de référendum: la gauche pousse pour un vote des Français sur les retraites, quand la droite et son extrême font de même sur l’immigration – ce qui revient à élargir le champ du référendum, une possibilité à laquelle le président se montre ouvert.

Les uns et les autres repartiront finalement bredouille. La première option est écartée d’emblée, tandis que la seconde l’est également à l’issue d’une seconde réunion sur ce format en novembre, faute de consensus sur le sujet.

• Le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie

Mai 2024. Des émeutes ont lieu en Nouvelle-Calédonie après que l’Assemblée nationale a voté pour le projet de loi visant à mettre fin au gel du corps électorat pouvant voter aux élections provinciales. La réforme est notamment dénoncée par les Kanaks qui craignent que leur influence soit diluée.

Après avoir décrété l’état d’urgence, Emmanuel Macron se rend sur l’archipel pour trouver une voie de passage. Alors que le dialogue est au point mort entre les élus calédoniens, le président dit espérer « un accord global qui viendrait enrichir le texte déjà voté par le Parlement ».

Si les deux chambres doivent encore se réunir en Congrès – où une majorité pour la réforme est loin d’être assurée – Emmanuel Macron affirme dans Le Parisien qu’il peut « aller à tout moment au référendum, puisqu’il y a un vote conforme des deux assemblées ». Manière de mettre la pression sur les élus du Caillou pour qu’ils parviennent à un consensus.

Le projet de loi sera finalement enterré par Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale le 1er octobre.

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