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LES RÉALITÉS D’UNE DÉGRADATION ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE – VISIBLE DÈS LA MI 2023

PRÉCÉDEMMENT SUR METAHODOS :

RSA ET CHÔMAGE : LE STATUT DE CHÔMEUR ENFIN RECONNU … SAUF – OUF ! – DANS LES STATISTIQUES // DOSSIER MANIPULATIONS STATISTIQUES

C’EST DÈS LA MI 2023 QUE L’EXÉCUTIF CONNAISSAIT LES SIGNES FORTS DE LA DÉGRADATION ÉCONOMIQUE

Concernant l’emploi, nous indiquent les chiffres de l’´URSSAF, un ralentissement des embauches, apprécié à partir des déclarations d’embauches recensées par l’URSSAF est amorcé depuis la mi-2023. Les flux d’embauches diminuent légèrement mais restent toutefois encore élevés à des niveaux proches de ceux qui étaient atteints avant 2019 pour ce qui concerne les embauches sur des contrats supérieurs à un mois.

JUIN 2023 LES ÉCHOS TITRENT : Le coup d’arrêt de l’économie européenne se confirme

Ils poursuivent : « La publication des enquêtes PMI de juin vient confirmer une dégradation de l’activité en Europe, dans le secteur des biens mais aussi des services. Cette détérioration est particulièrement notable en France. La récession pourrait s’installer durablement en zone euro.

C’est un signe de plus que la panne de croissance est sérieuse en Europe. Les enquêtes PMI (« purchasing managers’ index », ou indice des directeurs des achats) publiées vendredi par l’agence S&P pointent vers une claire dégradation de l’activité. L’indice global pour la zone euro a chuté de deux points et demi en juin, pour s’établir à 50,3. C’est son plus fort repli depuis un an. L’indicateur flirte désormais avec la ligne des 50, qui marque la frontière entre expansion et contraction économique…./…

LA SITUATION DÉGRADÉE DE L’ÉCONOMIE ÉTAIT CONNUE AU MOMENT DE LA DISSOLUTION

La double dégradation des finances publiques et de l’économie – fruits inattendus d’une dite «  politique de l’offre «  en échec – a certainement considérablement assombri les perspectives politiques de l’exécutif, ce qui a pu donner une raison logique – même inconsciente – à la dissolution.

Le marché du travail français a quitté des 2023 le point très haut des flux d’embauches de la période 2021 – 2022.

Dès le milieu de l’année 2023 l’exécutif a du batailler avec les agences de notation qui se sentaient contraintes d’abaisser la note de la France.

« La hausse du chômage s’accélère en France »

TITRE « LES ÉCHOS » QUI POURSUIT :

« Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité inscrits à France Travail a augmenté de 45.000 en novembre, et de 142.000 en trois mois. Le retournement est net depuis la rentrée, même si les embauches permettent de limiter la casse. Pour combien de temps ?

Le ralentissement du marché de l’emploi se confirme. Et il commence à rattraper France Travail, comme en témoignent les statistiques publiées ce jeudi par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) qui dépend du ministère du Travail. »…

« Hausse du chômage : le ralentissement du marché de l’emploi se confirme pour 2025 »

TITRE FRANCE INFO QUI POURSUIT : « Fin novembre, en un mois, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, a augmenté en France de près de 45 000 personnes. Cette tendance va se poursuivre en 2025, les prévisions sont moroses.

Le chômage repart à la hausse, comme le montrent les statistiques publiées, jeudi 26 décembre, par le ministère du Travail. Quelque 44 400 demandeurs d’emploiexactement en plus en novembre, ce qui fait qu’aujourd’hui, il y a plus de trois millions de personnes au chômage en catégorie A, catégorie qui regroupe, à France Travail, l’ex Pôle emploi, les demandeurs d’emploi sans aucune activité.

La tendance n’est pas bonne, car ces trois derniers mois, dans cette seule catégorie A, on comptabilise 142 000 nouveaux inscrits. Signe d’un vrai retournement du marché du travail, qui jusqu’alors résistait bien. Depuis la rentrée, les défaillances d’entreprises progressent, et les plans sociaux se multiplient. 

Cette tendance va se poursuivre en 2025. La plupart des organismes prévoient une remontée du chômage avec plus ou moins d’intensité. L’Insee prévoit, par exemple, une progression du taux de chômage assez légère, à 7,6% de la population active dans six mois, d’ici juin 2025, contre 7,4% aujourd’hui, alors que selon l’OFCE ou la Banque de France, le chômage pourrait avoisiner les 8% fin 2025. Quoi qu’il en soit, tous ces organismes restent assez prudents. «  …

ARTICLE – Réforme France Travail : opération vérité sans précédent sur la réalité du chômage

Avec l’inscription automatique à l’ex-Pôle emploi de 1,2 million de demandeurs d’emploi hors des radars, les statistiques du chômage devraient évoluer sensiblement. Décryptage du déploiement de cette réforme essentielle pour améliorer le service public de l’emploi.

NOTE DE METAHODOS : SAUF UNE MANIPULATION DES STATISTIQUES – VOIR ARTICLE « « RSA ET CHÔMAGE : LE STATUT DE CHÔMEUR ENFIN RECONNU … SAUF – OUF ! – DANS LES STATISTIQUES // DOSSIER MANIPULATIONS STATISTIQUES » » »

Par Alain Ruello. Publié le 31 déc. 2024 LES ÉCHOS

Malgré l’incertitude sur la durée de vie du gouvernement Bayrou, le marché du travail s’apprête à connaître une évolution majeure. Après plus d’une année d’expérimentations et de préparatifs, la réforme France Travail entame sa généralisation à partir du 1er janvier.

L’objectif ? Bâtir d’ici à 2027 un grand service public de l’emploi peut-être pas idéal, mais assurément plus efficace. Celui grâce auquel le taux de chômage pourra crever durablement le plancher de verre des 7 %. Quitte, pour y parvenir, à en passer par une opération vérité sans précédent sur la réalité du nombre de personnes en marge de l’activité.

Née de la mission de préconfiguration confiée à Thibaut Guilluy, aujourd’hui directeur général de France Travail, la réforme a pris corps dans la loi plein-emploi de décembre 2023. Elle peut se résumer ainsi : intensifier l’aide (l’accompagnement, selon le terme consacré) aux chômeurs qui en ont le plus besoin, plus rapidement, en collant à leur situation socioprofessionnelle, et aux besoins des entreprises de leurs bassins d’emploi. Comment ? En coordonnant les (très) nombreux intervenants – l’ex-Pôle emploi en tête, partenaires sociaux, conseils régionaux ou départements, missions locales, Cap emploi, sans oublier une myriade d’associations – de l’insertion professionnelle.

1,2 million de bénéficiaires du RSA inscrits automatiquement

Le futur réseau pour l’emploi agira à quatre échelons. National pour les grandes orientations, par région, département et bassin d’emploi ensuite. Grand architecte de la réforme, France Travail a mis sur pied une académie éponyme pour former et partager pratiques et outils. Un vaste chantier logiciel a été engagé pour que les dossiers des chômeurs soient partagés.

Au-delà de l’organisation, un changement majeur va s’opérer : 1,2 million de bénéficiaires du RSA – revenu de solidarité active (allocataires et leurs conjoints) – ou jeunes qui ne sont pas inscrits à France Travail vont l’être automatiquement. Des courriers vont leur être envoyés. Les caisses d’allocations familiales ou les missions locales ont déjà commencé à informer leurs usagers. Un Numéro Vert a été mis en place.

Une fois inscrites et après un diagnostic de leur situation, toutes ces personnes seront orientées en deux ans vers la structure la mieux à même de les aider pour celles qui ne le sont pas déjà. Rénové, l’accompagnement sera plus ou moins intensif selon qu’elles connaissent peu, quelques ou beaucoup de freins dans leur recherche de travail. La procédure sera la même pour celles qui demanderont le RSA ou qui franchiront les portes d’une mission locale au fil de l’eau.

Point qui a fait l’objet de vifs débats gauche droite au Parlement, tous les chômeurs devront signer avec leur conseiller référent un contrat d’engagement dans lequel seront inscrits les droits et devoirs des deux parties. Y figurera un plan d’action dont l’intensité horaire devra être d’au moins quinze heures hebdomadaires selon la loi, avec des exceptions. Sa non-assiduité pourra être sanctionnée.

« Investissement pour la nation »

Forts de 1,2 million d’inscrits en plus d’un coup ou presque, les chiffres du chômage du ministère du Travail vont connaître mécaniquement une hausse. On aura désormais, et pour la première fois, une vue quasi exhaustive du nombre de personnes qui veulent ou peuvent travailler (actives), ou en réserve du marché du travail (inactives).

Surtout, l’évolution des différentes catégories statistiques permettra de mesurer l’efficacité du futur réseau pour l’emploi, selon que les bénéficiaires du RSA ou jeunes restent scotchés dans des parcours purement sociaux ou se rapprochent de l’emploi.

Encore faut-il que les moyens suivent. « Un service de l’emploi efficace est un très bon investissement pour la nation », plaidait Thibaut Guilluy lors de la remise de son rapport. En Allemagne, on compte un conseiller pour 38 demandeurs d’emploi. En France, c’est un pour 98, pouvait-on y lire. Avec la censure du gouvernement Barnier, France Travail a échappé à une coupe de 500 postes, sachant que les moyens de l’ex-Pôle emploi avaient déjà été mis à mal par Gabriel Attal.

Pour l’intersyndicale de l’opérateur, on va vers la catastrophe. « Avec tout ce que l’on doit faire, on n’y arrive pas, alors avec 1,2 million d’inscrits en plus ! », ont dénoncé ses représentants début décembre. Si les expérimentations dans 49 départements ont montré des résultats encourageants pour 70.000 allocataires du RSA, c’est parce que France Travail et les conseils départementaux ont reçu d’importants renforts en conseillers.

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