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DEUX ANNÉES DE FIASCO BUDGÉTAIRE CACHÉ : LA PRÉSIDENCE EN PREMIERE LIGNE : KOHLER CONVOQUÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

« Un détournement de procédure », selon le camp présidentiel

ÉCRIT LE MONDE QUI POURSUIT : « On dénonce un détournement de procédure », qui « est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution », a réagi auprès de l’AFP après le vote le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Le corapporteur de cette commission d’enquête a également regretté qu’il n’y ait « pas eu de débat » et accusé le président de la commission des finances d’avoir cherché à « l’étouffer ».

L’article 67 de la Constitution « concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclut pas ses collaborateurs », a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP. Il a également affirmé que des « jurisprudences » existaient, notamment dans « les affaires Benalla et Cahuzac », où des collaborateurs du chef de l’Etat avaient été interrogés.

Plusieurs auditions ont été effectuées avec l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l’automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal.

Alexis Kohler bientôt face aux députés ?

LE HUF POST : C’est en tout cas le souhait de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Le secrétaire général de l’Élysée sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage budgétaire, ont annoncé des sources parlementaires à l’AFP ce mercredi ce mercredi 15 janvier.

À l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Éric Coquerel (LFI), la commission a lancé en décembre une enquête sur « les causes » de « la variation » et des « écarts des prévisions fiscales et budgétaires » constatées sur les années 2023 et 2024.

« Je suis satisfait que ma commission se soit prononcée pour auditionner des collaborateurs de l’Élysée dont Alexis Kohler. C’était nécessaire à partir du moment où l’Élysée avait été impliqué dans les décisions prises par le Gouvernement face au dérapage des déficits. Le parlement respecte ainsi son rôle de contrôle de la politique de la nation », a réagi le président de la commission dans un message publié sur le réseau social X.

Plusieurs auditions ont été effectuées dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l’automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal.Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises « d’hypocrisie » dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.

Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales.

Le Maire ultra-offensif à l’Assemblée nationale : « avec la censure, vous avez fait dérailler la France ! » 

À l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Éric Coquerel (LFI), la commission a lancé en décembre une enquête sur « les causes » de « la variation » et des « écarts des prévisions fiscales et budgétaires » constatées sur les années 2023 et 2024.

Plusieurs auditions ont été effectuées dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l’automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal.Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises « d’hypocrisie » dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.

Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales.

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