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ARTICLE – Meta : quels risques suite à l’arrêt du programme de fact-checking ? Une étude menée pour se conformer aux règles européennes
Meta a annoncé qu’il mettait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis pour le remplacer par un système de notes de contexte, semblable à celui qu’utilise X.
Par SudOuest.fr Publié le 08/01/2025
Meta a provoqué une déflagration dans le monde des réseaux sociaux en annonçant mardi qu’il mettait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis. Du côté de l’Union européenne, l’objectif de cette étude est de mesurer les impacts sur les utilisateurs et de s’assurer que la modération reste de qualité
Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) se conforme au cadre européen et a une étude d’impact « en cours » sur l’arrêt de son programme de fact-checking, qui ne concerne pour le moment que les États-Unis, a indiqué mercredi à l’AFP la ministre française chargée du Numérique.
« Ils nous ont assuré qu’ils avaient l’intention de respecter nos règles et qu’ils avaient bien en tête cette étude d’impact, qui est en cours », a expliqué à l’AFP Clara Chappaz, qui s’est entretenue dans la matinée avec le géant américain. « L’Europe est en mesure de demander une étude d’impact pour comprendre quels sont les impacts sur les utilisateurs et pour s’assurer que la modération reste de qualité », a précisé la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique.
Un système similaire à X
Meta a provoqué une déflagration dans le monde des réseaux sociaux en annonçant mardi qu’il mettait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis pour le remplacer par un système de notes de contexte, semblable à celui qu’utilise X.
Le règlement sur les services numériques (DSA) oblige les grandes plateformes à conduire une analyse de risques avant tout lancement de nouveau service en Europe et à mettre en œuvre des mesures d’atténuation de ces risques, si nécessaire. « Pour l’instant, ils n’ont pas arrêté le calendrier européen », a assuré Clara Chappaz.
Meta a néanmoins envoyé une première analyse de risque dès mardi à la Commission européenne, dans la foulée des annonces de Mark Zuckerberg, selon des sources proches du dossier. Si l’analyse des risques ne constitue qu’un jalon juridique, il s’agit toutefois d’une étape sensible, la Commission européenne ayant déjà rappelé à l’ordre des entreprises tech ne l’ayant pas respectée.
En avril, la Commission avait ainsi lancé une mise en garde à TikTok, en demandant à la plateforme de fournir sous 24 heures une évaluation des risques liés au déploiement d’un mécanisme de récompense sur son application TikTok Lite, qui a depuis été définitivement enterrée dans l’UE.
Les contrevenants à ces règles s’exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu’à 6 % de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d’exercer en Europe en cas de violations graves et répétées.