

SI CERTAINES DÉPENSES SONT ENVISAGÉES À LA BAISSE, D’AUTRES AUGMENTERONT – GRÂCE À L’IMPÔT ET À LA DETTE
C’était déjà la situation – il est fort probable qu’il en est de même du budget Bayrou qui n’est pas présenté en chiffres réels ( recettes , dépenses, déficit, dette ) mais en efforts – lorsque le gouvernement Barnier faisait ses annonces : l’ »effort » budgétaire n’est pas une « économie nette » puisque d’autres dépenses continuent d’augmenter, notamment grâce à une fiscalité à la hausse. Et la variable d’ajustement, cad la dette nouvelle 2025, n’est pas dévoilée !
LE BUDGET BARNIER RESTAIT EN CROISSANCE AVEC DES ÉCONOMIES FAIBLES ET IMPRÉCISES
Le budget a été annoncé sur la base de « 60 Milliards d’effort » 20 de Hause fiscale, 40 d’économies … économies non réelles puisque calculées sur les hausses de dépenses qui étaient envisagées en extrapolant le budget 2024 !
Sur la base du rapport de du haut conseil des finances publiques et des travaux du parlement, les chiffres seraient plutôt 30 ( voire 40 ) milliards d’impôts et taxes; et 20 d’économies avec des budgets en hausse ( régalien notamment )
Il est remarquable que le déficit budgétaire baissera d’un peu plus de 30 milliards, montant équivalent aux recettes fiscales supplémentaires ( chiffres de la préservation gle du PLF ).

On voit ainsi que l’impôt supplémentaire joue un rôle essentiel dans la réduction du déficit.
Rappelons qu’en juillet, la cour des comptes estimait les économies nécessaires des 2025 à 50 Milliards.
Pour le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) – rattaché à la Cour des comptes – 70 % de l’effort repose… sur des hausses d’impôts. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) arrive, peu ou prou, à la même conclusion.
VERS UN ACCROISSEMENT DU DÉFICIT D’AU MOINS 20 Milliards !
Ce renoncement à une économie de 10 Milliards ( de 60 à 50 ) se cumule avec un accroissement récent ( après Barnier ) du déficit de près de 10 milliards. Soit un total d’aggravation du déficit de 20 milliards.
S’ajoutera la baisse des recettes due à la réduction de l’hypothèse de croissance annoncée hier.
UN DÉFICIT ACCRU PAR RAPPORT AUX PROJET BARNIER
Cancre de la zone euro, avec le troisième ratio d’endettement le plus élevé derrière la Grèce et l’Italie, la France vise désormais un déficit public de 5,4% du PIB en 2025 (contre 5% pour le précédent gouvernement).
VERS UNE AMPUTATION DU POUVOIR D’ACHAT
Parmi les efforts budgétaires il y a en particulier deux milliards d’euros seront coupés sur des aides Covid encore en vigueur, deux autres milliards sur des aides sociales et de santé, soit 4 milliards de réduction du pouvoir d’achat d’achat.
S’ajouteront certaines hausses de fiscalité dont les montants ne sont pas annoncés ( flat taxe… ) qui vont également réduire le pouvoir d’achat d’achat. Aucune information sur les prix de l’énergie…
L’opacité la plus est bien organisée par l’exécutif .
RAPPEL : LES DÉPENSES ONT AUGMENTÉ DE PLUS DE 40 MILLIARDS EN 2024 … PROLONGÉE EN 2025 ?
LIRE ÉGALEMENT :
RECULADES (7) – LA RÉFORME DES RETRAITES REMISE EN CHANTIER HASARDEUX ALORS QUE LES TAUX FLAMBENT
https://metahodos.fr/2025/01/15/86090/
ARTICLE – Budget 2025 : la ministre des Comptes publics prévoit une baisse des dépenses de « plus de 30 milliards » d’euros
Amélie de Montchalin a défendu « le plus grand effort de baisse des dépenses depuis 25 ans ».
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé mercredi 15 janvier sur TF1(Nouvelle fenêtre) une baisse des dépenses publiques de « plus de 30 milliards » d’euros. « Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques », a-t-elle lancé, soulignant ensuite l’exactitude d’informations de presse évoquant 32 milliards d’économies et 21 milliards de hausses de recettes dans le cadre du projet de budget.
Il s’agit, selon la ministre des Comptes publics, du « plus grand effort de baisse des dépenses depuis 25 ans ». Son collègue Eric Lombard avait récemment annoncé un effort budgétaire total de 50 milliards d’euros pour le prochain budget, dans le contexte de dérapage des finances publiques. Le gouvernement de Michel Barnier souhaitait de son côté trouver 60 milliards (40 milliards d’économies et 20 milliards de recettes) dans son budget pour 2025.
François Bayrou a promis mardi des « économies importantes » pour réduire le « surendettement » de la France et ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, sans toutefois les détailler concrètement.