Aller au contenu principal

AVANTAGES DES ANCIENS CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT : LA CLASSE POLITIQUE ET MÉDIATIQUE FRÊNE – DOSSIER

PRÉCÉDENTE PUBLICATION :

UNE INFORMATION NON RELAYÉE – TANT ELLE DÉRANGE ? – LE SÉNAT SUPPRIME LES PRIVILÈGES EXORBITANTS DES ANCIENS PRÉSIDENTS ET 1er MINISTRE

https://metahodos.fr/2025/01/23/actualite-une-information-non-relayee-tant-elle-derange-le-senat-supprime-les-privileges-exorbitants-des-anciens-presidents-et-1er-ministre/

C. BARBIER SE FAIT PORTE PAROLE DES ANCIENS PRÉSIDENTS ET 1er MINISTRES

Après avoir dit que c’est un bon jugement, il a évoqué les questions de sécurité et de protection – et surtout – l’idée de conserver ce régime en leur demandant de contribuer à des missions d’Etat, rappelant que SRKOZY avait assisté à un couronnement !

CES AVANTAGES SONT ILS DÉFENDABLES ?

L’État met à la disposition des anciens chefs de gouvernement, sur leur demande,

– un véhicule de fonction

frais comme le carburant et l’entretien du véhicule

– un conducteur automobile

– une protection policière

– un secrétariat particulier

secrétariat dont ils peuvent bénéficier pendant dix ans, et jusqu’à l’âge de 67 ans. En 2023, les dépenses afférentes aux anciens Premiers ministres, d’Édith Cresson à Jean Castex, s’élevaient à 1,42 million d’euros, contre 1,28 million d’euros en 2022, soit une hausse de 11%. Ces dépenses devraient continuer d’augmenter dans la mesure où trois anciens Premiers ministres ont rejoint les effectifs en 2024 : Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier. 

Les moyens accordés aux anciens chefs de l’État sont plus conséquents.

– un véhicule avec chauffeur

– un cabinet de sept membres

deux agents de service

– une protection policière

locaux meublés et équipés

loyer et les frais sont pris en charge par l’État,

– prise en charge de leurs frais pour les activités liées à son ancienne fonction.

1. ARTICLE – Les ex-Premiers ministres ne vont pas aimer cet amendement adopté au Sénat

L’amendement proposé par la sénatrice centriste de Normandie, Nathalie Goulet, visait à supprimer 2,8 millions d’euros de dépenses.

Par Le HuffPost 

Michel Barnier avait déjà proposé de réduire la voilure des avantages accordés aux anciens Premiers ministres 

– Tout le monde doit se serrer la ceinture, y compris les « ex » de Matignon. Ce mercredi 22 janvier, le Sénat a adopté l’amendement de la sénatrice centriste, Nathalie Goulet, qui proposait tout simplement de « supprimer les avantages » des anciens Premiers ministres « qui n’ont aucune raison d’être ». À la clef, la suppression de 2,8 millions d’euros de dépenses dans le budget 2025.

Et l’élue de justifier sa proposition en expliquant qu’« ils sont pour la plupart multi-pensionnés et (…) disposent tous de facultés contributives suffisantes. Par ailleurs, nombreux sont encore en activités (avocat, consultant, etc) ou élus ». Selon elle, « aucune raison de maintenir les moyens de la République à des citoyens qui ne la servent plus », d’autant, a-t-elle dit face aux sénateurs ce mercredi, qu’ils « ne sont pas des grands nécessiteux » : « franchement personne n’est aux Restos du cœur ».

Après la vote de son amendement, Nathalie Goulet s’est félicité sur X : « Fin des avantages des présidents et anciens premiers ministres c’est voté et hop hop hop des économies ».

Les anciens chefs du gouvernement ont droit à un « soutien matériel et personnel » encadré par un décret pris en 2019. Le texte prévoit qu’ils bénéficient sur demande, dun secrétaire particulier pour une durée de 10 ans maximum, et d’un véhicule et un chauffeur dont les dépenses sont prises en charge par l’État, cette fois pour une durée illimitée. Un coût estimé à 1,42 million d’euros, pour 11 anciens locataires de Matignon, en 2023, selon une note rédigée par la députée DR Marie-Christine Dalloz et repérée par Politico.

À l’automne, Michel Barnier songeait déjà « à demander un effort aux anciens ministres et anciens Premiers ministres ». Avant lui-même d’accéder au cénacle des ex de Matignon et de bénéficier à ce titre de quelques avantages afférents. Pas de tous car, comme le relève Le Figaro, le Savoyard est trop âgé pour prétendre à certains privilèges.

Sans surprise le gouvernement avait émis un avis défavorable à l’amendement déposé par Nathalie Goulet quand le Sénat avait botté en touche en se prononçant pour la « sagesse ». Il n’est pas dit cependant que le texte survive aux prochaines étapes qui attendent le budget 2025, et notamment un passage en commission mixte paritaire.

2. ARTICLE – Le Sénat supprime les avantages accordés aux anciens présidents de la République et Premiers ministres

Les sénateurs ont adopté un amendement au budget 2025, contre l’avis du gouvernement, afin de mettre fin aux avantages des anciens présidents de la République et anciens Premiers ministres : voiture personnelle avec chauffeur, collaborateurs ou encore secrétariat.

Par Guillaume Jacquot  22/01/2025 PUBLIC SÉNAT

Lorsqu’il était encore en poste à Matignon, Michel Barnier s’était montré favorable à « demander un effort aux anciens ministres et anciens Premiers ministres », pour un État « plus sobre ». Désormais lui-même dans cette situation, l’ancien chef du gouvernement, comme tous ceux qui l’ont précédé, pourrait se voir appliquer cette rigueur.

Le Sénat a adopté ce 22 janvier un amendement dans ce sens au projet de loi de finances pour 2025. Déposé par la centriste Nathalie Goulet, l’amendement a supprimé l’enveloppe destinée aux dépenses afférentes aux anciens présidents de la République et aux anciens Premiers ministres, soit 2,8 millions d’euros par an. C’est la réduction maximale qui a été retenue, car deux autres amendements proposaient de diminuer partiellement cette ligne budgétaire. L’amendement doit encore être retenu dans la suite de la navette parlementaire pour entrer en vigueur.

« J’ai vérifié, personne n’est aux Restos du cœur »

« Dans l’ensemble, ils ne sont pas des grands nécessiteux de la République, ils ont tous un certain nombre de retraites et ont tous des postes de consultant. J’ai vérifié, personne n’est aux Restos du cœur », a justifié la sénatrice de l’Orne. « Quand on demande aux Français de faire des efforts, ils ne comprendraient pas que l’État ne commence pas par lui-même et par éviter les dépenses superflues », a également argumenté le sénateur Michel Canevet (Union centriste).

Pour rappel, la France compte 16 anciens Premiers ministres, et ces derniers peuvent bénéficier d’une voiture avec l’attribution d’un chauffeur et d’un secrétariat s’ils n’en disposent pas dans le cadre d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une autre fonction publique.

« Entre 2022 et 2023, les crédits consacrés aux anciens Premiers ministres ont augmenté de 11 %. Et il n’y avait que 13 anciens Premiers ministres à l’époque », a rappelé le centriste Hervé Maurey, sur la base d’un rapport de l’Assemblée nationale. Depuis la remise de ce travail, trois anciens Premiers ministres ont rejoint les effectifs, une « inflation » causée par l’instabilité politique qui a débuté en 2024.

Les moyens accordés aux anciens chefs de l’État sont plus conséquents. Outre un véhicule avec chauffeur, un ancien président de la République bénéficie d’un cabinet de sept membres et de deux agents de service. Cet effectif est ramené à trois membres et un agent de service, lorsqu’il a quitté l’Élysée depuis plus de cinq années. Il dispose enfin de locaux meublés et équipés, dont le loyer et les frais sont pris en charge par l’État, et de la prise en charge de leurs frais pour les activités liées à son ancienne fonction présidentielle.

Le ministre Patrick Mignola rappelle que le monde est « dangereux »

Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, a rappelé que des efforts avaient été entrepris, à la suite d’un décret de 2019. « Il convient, quand même, dans un monde aussi dangereux que le nôtre, avec une délinquance de terrain ou avec des risques internationaux qui peuvent être d’agression, d’espionnage, qu’on se représente que des anciennes personnalités qui ont occupé des fonctions très importantes dans la République puissent avoir un service de déplacement et surtout de protection », a insisté l’ancien président du groupe Modem à l’Assemblée nationale.

Rappelons que le budget de la protection des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres ne relève pas de la direction de l’action gouvernementale, examinée ce 22 janvier, mais du service de la protection (SDLP), dépendant du ministère de l’Intérieur.

« C’est un signal »

Plusieurs orateurs ont rappelé que certains anciens Premiers ministres bénéficiaient de ces avantages depuis « plus de 30 ans ». C’est le cas de la socialiste Édith Cresson, en fonction de mai 1991 à avril 1992, et bientôt d’Édouard Balladur, qui a quitté Matignon en mai 1995. Le communiste Fabien Gay a suggéré qu’une limite temporelle soit fixée. Les frais de secrétariat, destinés à assurer les dépenses occasionnées par les éventuelles sollicitations postales, sont en tout cas stoppées au bout de 10 ans.

En dehors du gouvernement, une seule voix s’est élevée contre l’amendement. « Cela ouvre des débats malsains et c’est de la démagogie », s’est opposé le sénateurs Jean-Pierre Grand (Horizons). « Il faut écouter nos concitoyens, sinon on s’en éloigne beaucoup. C’est un signal, quelque chose qui montre un exemple, un symbole », a répliqué le sénateur centriste Vincent Delahaye.

3. ARTICLE – Un pas de plus vers la suppression des avantages des anciens Premiers ministres

Le Sénat a voté, ce mercredi, en faveur d’un amendement qui vise à supprimer les avantages dont bénéficient les ex-chefs de gouvernement et d’État.

Par Juliette Vignaud. 23/01/2025 LE POINT

« Hop hop hop, des économies. » La sénatrice centriste Nathalie Goulet s’est félicitée du vote du Sénat, ce mercredi 22 janvier, qui s’est prononcé en faveur d’un amendement inscrit au budget 2025, qui supprime les avantages accordés aux anciens Premiers ministres et présidents de la République. « Fin des avantages des présidents et anciens Premiers ministres, c’est voté et hop hop hop des économies », s’est réjouie la parlementaire, à l’origine du texte, sur son compte X.

Moi« Le République est bonne fille, mais la République est en faillite. Il y a donc lieu de supprimer les avantages des anciens présidents de la République et anciens Premiers ministres qui n’ont aucune raison d’être », justifie l’amendement. Le texte, qui doit encore être voté par la commission mixte paritaire de l’Assemblée nationale, vise à réduire les dépenses publiques de 2,8 millions d’euros par an, en supprimant des avantages « que rien ne justifie » pour des ex-élus « multipensionnés ».

« Dans l’ensemble, ils ne sont pas des grands nécessiteux de la République, ils ont tous un certain nombre de retraites et ont tous des postes de consultant. J’ai vérifié, personne n’est aux Restos du cœur », a argumenté la sénatrice de l’Orne.

Près de 1,5 million de dépenses en 2023

Lorsqu’il était encore en poste à Matignon, Michel Barnier avait appelé ses prédécesseurs à « faire des efforts », affichant une volonté d’un train de vie « plus sobre, plus simple » pour l’État, dans l’objectif de faire des économies. Car les anciens Premiers ministres bénéficient de certains avantages comme un véhicule de fonction, un secrétaire particulier ou encore un chauffeur, et la facture se révèle très salée .

À lire aussi : Le gouvernement Borne, le plus cher de la Ve République

Selon une note inscrite à l’ancien projet de budget, et rédigée par la députée Marie-Christine Dalloz, 1,42 million d’euros ont été dépensés par onze anciens Premiers ministres en 2023. Ces coûts, en hausse de 11 % par rapport à 2022, ne prennent pas en compte les enveloppes liées à Gabriel Attal et Élisabeth Borne.

4. ARTICLE – Voiture avec chauffeur, secrétaire personnel : combien coûtent les avantages des anciens Premiers ministres ?

Flavien Groyer. Mercredi 27 novembre 2024

En plein débat sur le budget, Michel Barnier a dit mardi qu’il n’excluait pas de demander un effort « aux anciens Premiers ministres », qui peuvent bénéficier d’une prise en charge par l’État de certaines dépenses. Combien coûtent ces avantages ? Qui en a le plus bénéficié ? France Bleu fait le point.

Alors le gouvernement tente toujours de trouver des pistes d’économies pour réduire le déficit de la France, le Premier ministre Michel Barnier a dit mardi soir vouloir « des améliorations dans le train de vie de l’État », en étant « plus sobre, plus simple. » « Je pense par exemple demander un effort aux anciens ministres et anciens Premiers ministres », a-t-il ajouté, alors que les anciens locataires de Matignon peuvent bénéficier d’avantages financiers après leur départ.ⓘ

Interrogée sur le sujet sur franceinfo ce mercredi matin, la porte-parole du gouvernement a estimé qu’il était « normal que chacun montre l’exemple », à « l’heure où on demande des efforts aux entreprises, à des ministères ». Quels sont les avantages des anciens Premiers ministres ? Quels sont ceux qui en bénéficient ? Combien cela coûte-t-il ? Quels anciens Premiers ministres ont le plus coûté à l’État ? France Bleu fait le point.

Quels sont les avantages des anciens Premiers ministres ?

À leur sortie de Matignon, « les anciens […] Premiers ministres bénéficient d’une prise en charge de certaines de leurs dépenses et d’emplois affectés »,indique un rapport parlementaire publié début novembre.

Un décret, publié en 2019, détaille ces moyens alloués. D’abord, il « prévoit la mise à disposition, sur leur demande, d’un secrétaire particulier pour une durée de dix ans suivant la fin des fonctions et jusqu’à l’âge de 67 ans ». Ces anciens chefs de gouvernement peuvent aussi bénéficier « d’un véhicule et d’un conducteur sans limitation de durée ». L’État prend en charge les frais comme le carburant et l’entretien du véhicule. Pour les anciens Premiers ministres dont les fonctions ont cessé avant la publication de ce décret, le dispositif de prise en charge s’applique pendant dix ans (donc jusqu’en 2029) et sans limite d’âge.


Les dépenses sont-elles prises en charge pour tous les anciens Premiers ministres ?

En revanche, tous les anciens Premiers ministres ne sont pas concernés par la mise à disposition d’une voiture, d’un chauffeur et d’un secrétaire. « La règle ne s’applique toutefois pas aux anciens Premiers ministres qui disposent d’un secrétariat ou d’un véhicule de fonction pour l’exercice d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une fonction publique », poursuit le rapport de Marie-Christine Dalloz, députée LR du Jura. Par exemple, Édouard Philippe, maire du Havre, et Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, ne bénéficient pas de cette prise en charge des dépenses.

Combien coûtent ces dépenses à l’État ?

Dans le même rapport, Marie-Christine Dalloz note que les dépenses d’anciens Premiers ministres, prises en charge par l’État, sont passées d’1,28 million d’euros en 2022 à 1,42 million d’euros en 2023, soit une hausse de 11% sur un an. Le rapport demande donc aux « anciens Premiers ministres concernés par les fortes augmentations relevées » qu’ils « soient davantage mesurés dans leurs dépenses », alors que le gouvernement cherche 60 milliards d’euros d’économie pour réduire le déficit du pays.

Bernard Cazeneuve en tête du podium, suivi par Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin

Sur le podium des anciens Premiers ministres les plus dépensiers en 2023, Bernard Cazeneuvemonte sur la première marche du podium avec 201.387 euros, suivi par Dominique de Villepin(197.540 euros) et Jean-Pierre Raffarin (167.467 euros), selon les chiffres mis à disposition par Matignon. Les dépenses les moins importantes concernent Jean Castex, aujourd’hui à la tête de la RATP, avec 3.607 euros, qui correspondent uniquement à des dépenses automobiles.

Élisabeth Borne et Gabriel Attal sont absents de la liste, car la première est restée en poste à Matignon jusqu’au 9 janvier 2024 et le second n’avait pas encore été nommé. Toutefois, ils ne peuvent pas prétendre à la prise en charge de leurs dépenses par l’État puisqu’ils sont désormais députés.

Entre 2022 et 2023, les dépenses de Dominique de Villepin ont fortement augmenté (51%), mais loin derrière celles de Manuel Valls. Ces dépenses ont explosé avec une hausse de 259%. Les dépenses de Jean-Pierre Raffarin ont augmenté de 13%, celles d’Alain Juppé de 10% tandis que les dépenses d’Edouard Balladur ont diminué de 28% et celles de François Fillon de 10%.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.