
UNE FONCTION PURGÉE DES PROROGATIVES ET RESPONSABILITÉS CONSTITUTIONNELLES
Le Président se tient éloigné des responsabilités qui sont les siennes : Garant, arbitre …
Il n’est pas sans responsabilité dans l’action du gouvernement qu’il a choisi et nommé – et dont il peut exiger la démission.
C’est notamment au cours du Conseil des Ministres qu’il peut donner ses points de vue et analyses.
Il choisit pourtant – comme il l’a toujours fait en dénaturant profondément les institutions par des pratiques personnifiée – de passer par les réseaux et les médias pour donner son opinion en commentateur, influenceur, voire lanceur d’alerte.
Première action d’influenceur : les péages autoroutiers – LA GRANDE AFFAIRE
En prenant au sérieux une alerte sur tik tok – et en l’amplifiant à l’excès – il demande une solution pour que les automobilistes ne soient pas pas verbalisés lorsqu’ils utilisent leur portable pour régler le péage autoroutier. E.MACRON – addictif aux réseaux et à leur instantanéité, celle-ci semblant lui conférer une réalité vécue en direct ? – a répondu au tictokeur dont le profil dévoilé depuis est bien particulier.
ENSUITE, LES CRÉDITS DU SPORT; EN OUBLIANT QU’IL A LUI-MÊME CONDUIT AU DÉFICIT ABISSAL DU BUDGET NATIONAL
Ici, c’est sur une pétition qui semble l’avoir impressionné – il aurait peut être apprécié d’être interpellé, mais ça viendra sur d’autre sujets – qu’il rebondit au moment où le gouvernement n’arrive pas à l’objectif de 30 MILLIARDS en moins sur les dépenses envisagées.
LE LOUVRE, EN DIFFICULTÉ CAR LES CRÉDITS DE MAINTENANCE DU PATRIMOINE NATIONAL ONT ÉTÉ SACRIFIÉS AU BÉNÉFICE DE DÉPENSES COURANTES
D’autres sujets viendront, le President mêlera promesse et alerte, comme sur ce dossier.
Après la cathédrale Notre-Dame, Emmanuel Macron veut s’imposer en sauveur d’un musée du Louvre « très dégradé »
Alerté par la directrice du Louvre, Laurence des Cars, Emmanuel Macron a annoncé sa venue au sein du musée mondialement connu, mardi 28 janvier. Le président de la République devrait y faire promesse et annonces pour remédier aux nombreux problèmes structurels dont est victime le musée, faute d’une gestion patrimoniale responsable ( financement de l’entretien, et de la maintenance… ) VOIR SUR CE POINT LES PROPOSITIONS DE METAHODOS
RIEN SUR L’ACTION DU CNRS POUR QUITTER LE RÉSEAU X …
PEUT ÊTRE LES ZFE ? OU L’INSÉCURITÉ ? OU LA GESTION DE LA GRIPPE ?
Il s’agit – il est vrai s’agissant de X – d’un sujet difficile pour un utilisateur si actif de la plate-forme. Ou est l’intérêt general du pays ?
Le CNRS est il légitime – avec des crédits publics – à diriger une opération incitant à quitter X ? Faut il quitter X ? Quelle doit être l’attitude des administrations ? On aurait aimé entendre un Président sur ce sujet.
Le président français, Emmanuel Macron, a accusé lundi 6 janvier, sans le citer nommément, le patron de X, le milliardaire Elon Musk, de soutenir « une nouvelle internationale réactionnaire ».
« Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé ? », a lancé le président lors de la trentième conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, à Paris, en référence au soutien continu du milliardaire américain au parti d’extrême droite allemand AfD.
COMBATTRE LE RECORD DE 79% DES FRANÇAIS MÉCONTENTS ?
79% qui se montrent mécontents de l’action du PR . Le chef de l’État atteint ainsi un niveau record d’impopularité alors qu’il se trouve à mi-mandat de son second quinquennat. ( IFOP )
Les flux d’alertes et promesses ne vont pas s’éteindre ?
ARTICLE / Le chef de l’État multiplie les initiatives et fait parler de lui, comme rarement depuis la dissolution.
25/01/2025 FRANCE INFO
Réponse aux influenceurs, soutien des athlètes, discours au Louvre… Emmanuel Macron cherche à se faire entendre
Emmanuel Macron tente-t-il un retour au tout premier plan ? Le chef de l’État va prononcer un discours au Louvre, mardi 28 janvier, alors que la directrice du musée a alerté, dans une note confidentielle, sur la dégradation du plus grand musée du monde. Emmanuel Macron a ainsi repris le dossier en main, après une semaine où il a fait parler de lui comme rarement depuis la dissolution. Emmanuel Macron tente surtout de ne pas se faire oublier.
Le président tente aussi de retisser un peu le lien « abîmé » avec les Français, comme mercredi, sur le réseau social TikTok. Emmanuel Macron a répondu à un influenceur verbalisé pour avoir payé à un péage autoroutier à l’aide de son téléphone : « Vous avez raison, je crois qu’en 2025 on doit pouvoir payer au péage avec son téléphone. Donc j’ai passé le dossier au ministre de l’Intérieur et on va collectivement régler ça. »
La défense de son héritage
Au-delà du carton avec des millions de vues, Emmanuel Macron donne l’image de quelqu’un qui veut tordre le cou à la chronique de son impuissance et de son isolement depuis la dissolution. « Le président préside, le gouvernement gouverne », répète à l’envi son entourage, pour justifier sa prise de distance. Mais le changement de ton se dessine : le chef de l’État s’immisce dans le débat, il reçoit le Premier ministre François Bayrou au moins une fois par semaine, il lit la déclaration de politique générale avant son prononcé et il valide, en coulisses, l’idée du conclave sur les retraites. Sa seule objection, c’est de ne pas toucher à l’équilibre financier du système. Il est obnubilé par la préservation de son bilan, des grandes lignes de sa politique économique.
À nouveau, quand Emmanuel Macron donne « raison » aux athlètes qui signent une tribune pour dénoncer la baisse du budget des Sports, dans la foulée des Jeux olympiques, une part de son héritage. Même dans son camp, un ancien conseiller pourfend un « Président supporter » qui se donne « le beau rôle ». Un proche observe la scène : « Macron intervient par petites touches, c’est de l’impressionnisme ».
Un agenda de nouveau bien rempli
L’agenda du chef de l’État se remplit, comme rarement ces derniers mois : commémorations au Mémorial de la Shoah lundi, avant la cérémonie internationale au camp d’Auschwitz en Pologne. Mardi, discours au chevet du Louvre, le plus grand musée du monde en proie à l’usure. C’est là où il a fait ses premiers pas de président en 2017, seul pour une longue traversée de la cour. Les projecteurs sont désormais braqués sur le prochain « chantier présidentiel », après la réouverture de Notre-Dame. Jeudi, il reprend ses déplacements de terrain, dans le Nord et dans l’Aisne, avec toujours en tête l’idée d’embarquer la Nation derrière lui. Comme quand le président, chef des armées, envisage la création d’une super-réserve de l’armée avec des jeunes volontaires, alors que la guerre fait toujours rage aux portes de l’Europe.
Alors si son entourage a décrit 2024 comme une année de « fiertés françaises », ce début d’année 2025 est placé « sous le signe de la protection ». En apothéose, le sommet sur l’intelligence artificielle se déroule à Paris les 10 et 11 février prochain. Il s’agit d’une réponse, aussi, aux États-Unis et à Donald Trump qui investit des milliards de dollars dans ce domaine. « Macron est démonétisé à ce stade, regrette un ami, mais il peut se re-monétiser, de préférence avant 2027. »