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LE PRÉSIDENT A-T-IL AUTORISÉ OU INVITÉ LES MILITAIRES À ANNONCER UN RISQUE DE GUERRE ? – ASSURÉMENT UNE TELLE ALERTE EST IRRESPONSABLE

E.MACRON – TOUJOURS PROMPT A PARLER DE GUERRE ET D’AGITER DES PEURS – AUTORISE LES MILITAIRES À PARLER DE GUERRE

Le Général Thierry Burkhard

avait été – il y quelques temps – autorisé à parler  : « On aurait dû prendre peut-être plus de risques pour éviter ce conflit en Ukraine »

Le chef d’état-major des armées a exposé les défis auxquels font face la France et ses troupes.

Le Général Hubert Bonneau patron de la Gendarmerie ( rattachée à l’armée)

monte d’un cran en annonçant le risque réel d’un conflit contre la France.

LE PR PEUT IL SE REPOSER SUR LES MILITAIRES POUR ÉVOQUER LA GUERRE ?

Assurément non. Ce sujet relève du PR et du Gouvernement, et également du Parlement.

Emmanuel Macron avait brandi – lors des dernières législatives – une menace de « guerre civile » .

1. ARTICLE – Le risque d’un conflit armé en France évoqué en haut lieu

L’ESSENTIEL 28 01 25

Le patron de la gendarmerie alerte sur le risque militaire qui pèse sur la France, en raison de la situation géopolitique. Hubert Bonneau évoque la possibilité d’un conflit armé dans une lettre interne.

Le patron de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, estime que «depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée», dans une lettre interne à l’ensemble des gendarmes. Dans cette lettre datée du 19 janvier dévoilée par Le Monde et Intelligence Online et consultée mardi par l’AFP, le général Bonneau, qui évoque «l’hypothèse d’un engagement majeur», ajoute que «les évolutions politiques aux États-Unis avec leurs possibles conséquences sur l’OTAN, vont sans doute pousser l’Europe à s’engager plus avant pour sa propre défense».

«En tout point du territoire national, notamment Outre-mer, différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la Nation. Face à cela, je veux insister sur notre lien avec les Armées et sur l’enjeu structurant de la DOT (Défense opérationnelle du territoire)», insiste le général. «En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place», écrit encore le directeur général de la gendarmerie nationale.

«La guerre, c’est quand même le sujet des militaires».

Un cadre anonyme de la gendarmerie

Cette lettre a été accueillie avec circonspection par certains responsables de la gendarmerie. «Pour la gendarmerie, il y a d’autres sujets plus importants que la DOT. Les vraies questions, c’est: est-ce qu’on aura les budgets pour nos 200 brigades mobiles, les voitures, notre présence sur la voie publique», a confié à l’AFP un cadre sous couvert d’anonymat, estimant qu’il y avait «un contraste énorme», entre la «réalité» et «ce qui est écrit».

«La guerre, c’est quand même le sujet des militaires», a-t-il ajouté. Un autre cadre, parlant également sous couvert d’anonymat, a relativisé auprès de l’AFP la teneur de la lettre, soulignant un «rappel de l’appartenance des gendarmes aux Armées», sans plus.

2. ARTICLE – Le patron de la gendarmerie met en garde ses troupes contre « la possibilité d’un conflit armé »

Dans un courrier interne adressé au personnel, Hubert Bonneau, directeur général de la gendarmerie, juge qu’« une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée ». Autre priorité affichée, la lutte contre la criminalité organisée. Mais, dans un contexte de tension budgétaire, il prévient : « Il nous faudra faire des choix. » 

« Notre pays connaît un point de bascule. » Dans son courrier adressé à l’ensemble des personnels de la gendarmerie, dimanche 19 janvier, véritable feuille de route, le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Hubert Bonneau, n’a pas choisi ses mots au hasard. L’expression avait été employée par le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, le 1er novembre 2024, cinq jours après qu’un enfant de 5 ans avait été grièvement blessé par des tirs d’arme à feu près de Rennes, sur fond de règlements de comptes liés au trafic de drogue.

Dans ce document, dont Le Monde a pu prendre connaissance, le patron des gendarmes reprend le constat déjà effectué le 14 novembre à l’occasion de sa première réunion de commandement à l’Ecole militaire, devant les plus haut gradés de la gendarmerie : celui d’un pays confronté à des dangers inédits et protéiformes, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur, « où conflits et menaces se multiplient ».

Deux mois plus tard, la lettre de mission adressée à ses effectifs hausse encore d’un cran ce discours aux tonalités à la fois résolues et pessimistes. « Depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée », estime ainsi l’ancien commandant du GIGN, qui évoque « l’hypothèse d’un engagement majeur » auquel la gendarmerie « a le devoir de [se] préparer pour tenir [sa] place », notamment en « renforçant l’acquisition et l’entretien des savoir-faire tactiques et opérationnels

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3. ARTICLE – «Une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée» : le patron de la gendarmerie alerte sur le risque d’une guerre en France

Dans un courrier interne, le général Hubert Bonneau met en garde contre la « possibilité d’un conflit armé » sur le territoire et appelle ses troupes à « s’y préparer ». Une lettre accueillie avec circonspection par certains responsables de la gendarmerie.

Quentin Gérard 28/01/2025 le JDD

Le général Bonneau prévient : demain, l’éventualité d’une guerre n’est pas à écarter. Après avoir détaillé auprès du JDD les nouvelles menaces criminelles pesant sur la société française, le patron de la gendarmerie alerte sur les risques de guerre.

Dans une lettre interne à l’ensemble des gendarmes, datée du 19 janvier, dévoilée par Le Monde et Intelligence Online et consultée par l’AFP, Hubert Bonneau estime que « depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit sérieusement être envisagée ». Il évoque « l’hypothèse d’un engagement majeur », ajoutant que « les évolutions politiques aux États-Unis avec leurs possibles conséquences sur l’Otan, vont sans doute pousser l’Europe à s’engager plus en avant pour sa propre défense ».

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« En tout point du territoire national, notamment en Outre-mer, différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la Nation », poursuit le général. « Face à cela, je veux insister sur notre lien avec les armées et sur l’enjeu structurant de la DOT (Défense opérationnelle du territoire) », persiste-t-il. Et d’affirmer : « En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place ».

« En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place »

Selon l’AFP, cette lettre a été accueillie avec circonspection par certains responsables de la gendarmerie. « Pour nous, il y a d’autres sujets plus importants que la DOT. Les vraies questions, c’est : est-ce qu’on aura les budgets pour nos 200 brigades mobiles, les voitures, notre présence sur la voie publique ? », a par exemple confié un cadre sous couvert d’anonymat à l’agence de presse, estimant qu’il y avait « un contraste énorme » entre la « réalité » et ce qui est « écrit ». Il ajoute : « La guerre, c’est quand même le sujet des militaires ».

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Dans sa missive, le général Bonneau évoque également la lutte contre la criminalité organisée et le narcotrafic. En citant notamment la création de l’Unité nationale de police judiciaire de la gendarmerie. En outre, il insiste sur la nécessité de « renforcer l’efficacité de l’action » de la gendarmerie « en préservant absolument les équilibres institutionnels qui prévalent en matière de renseignement ».

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S’agissant du budget, le patron de la gendarmerie prévient qu’il faudra « faire des choix et accepter des priorisations ». Il souhaite que le futur budget reprenne les lignes du projet de loi de finances élaboré par le gouvernement Barnier pour 2025. À savoir 50,5 milliards d’euros pour la défense, ce qui correspond à la hausse prévue par la loi de programmation militaire, allant de 2024 à 2030.

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