
ARTICLE – Danemark et Pays-Bas : ces deux États européens qui ont rigoureusement analysé la contribution fiscale nette des immigrés selon leurs pays d’origine
Deux études menées aux Pays-Bas et au Danemark apportent de nouvelles données sur la contribution fiscale nette des immigrés selon leurs pays d’origine au sein de l’UE. Les résultats de ces études pourraient relancer le débat sur le recours à l’immigration choisie.
Jean-Paul Gourévitch est écrivain, essayiste et universitaire français. Il a enseigné l’image politique à l’Université de Paris XII, a contribué à l’élaboration de l’histoire de la littérature de la jeunesse et de ses illustrateurs par ses ouvrages et ses expositions, et a publié plusieurs ouvrages consacrés à l’Afrique et aux aspects sociaux et économiques de l’immigration en France. Il a notamment publié La France en Afrique 1520-2020 (L’Harmattan), La tentation Zemmour et le Grand Remplacement (Ovadia 2021), Le coût annuel de l’immigration (Contribuables Associés 2022).
Nicolas Pouvreau-Monti est co-fondateur et directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie.
Atlantico : Quels sont les principaux enseignements des récentes études menées au Danemark et aux Pays-Bas sur la contribution fiscale nette des immigrés selon leurs pays d’origine au sein de l’UE ?
Nicolas Pouvreau-Monti : Il y a des différences traçables et significatives entre les contributions des immigrés au cours de leur vie. Le bilan fiscal net sur une vie repose sur plusieurs variables, notamment le motif d’immigration : l’immigration de travail, l’immigration familiale ou l’asile. L’immigration de travail contribue plus que l’asile qui est décorrélé de toute logique économique, selon le niveau de qualification et aussi selon la région d’origine, ce qui a beaucoup à voir avec la distance culturelle entre la société d’origine et les sociétés d’accueil.
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