Aller au contenu principal

LE CROIREZ VOUS ? LA PROMESSE (192) DE RÉDUCTION DU DÉFICIT BUDGÉTAIRES MISE AUX CALENDES GRECQUES PAR E.MACRON

LES RÈGLES BUDGÉTAIRES SUFFISENT-ELLES À GARANTIR UNE GESTION RESPONSABLE ? À L’ÉVIDENCE PAS DU TOUT

TITRAIT METAHODOS IL Y A QUELQUES JOURS https://metahodos.fr/2025/02/03/les-regles-budgetaires-suffisent-elles-a-garantir-une-gestion-responsable/

Les règles de la zone euro, qui limitent le déficit public d’un pays à 3 % du PIB, sont « caduques » selon le président

Au lendemain du vote du budget qui ne garantit pas une réduction véritable du déficit structurel des finances publiques de la France, le président récuse cet objectif et les règles budgétaires européennes qui ont déjà été allégées devant l’impuissance et la pression de la France.

BORNE, ATTAL, BARNIER, BAYROU ONT-ILS TRAVAILLÉ CONTRE L’AVENIR DE L’EUROPE EN S’ATTACHANT À TENTER DE MAÎTRISER LES FINANCES PUBLIQUES ?

Le président a laissé les quatre derniers premiers ministres et leur gouvernement gérer des efforts pour rétablir des comptes qu’il a lui même contribué à dégrader en finançant par une dette supplémentaire d’1 milliard des dépenses inconsidérées.

« Manière pour lui de ne pas reconnaître que sa . » ( VOIR ARTICLE 1) En effet , parti d’une soi disante « politique de l’offre » – en fait limitée à la baisse de la fiscalité des entreprises – il a excellé dans une «  politique de la demande « – à l’opposé d’une politique de l’offre : jamais la France aura autant ( 1 milliard en qqs années seulement) pratiqué un politique keynésienne fondée sur une véritable explosion de la dépense publique ( et du déficit, et de la dette … )

Et à présent, il annonce dans un média étranger, et hors de l’Europe, que cet objectif est néfaste pour le progrès.

« Ce cadre financier et monétaire dans lequel nous vivons est caduc»,

a en effet affirmé le président français au quotidien des affaires britannique.

« Les pays de l’UE doivent pouvoir dépenser plus », est ce bien serieux ?

Alors que le déficit public de la France a atteint deux fois le plafond européen en 2024, le président estime dans un entretien au Financial Times que les pays de l’UE doivent pouvoir dépenser plus.


 «L’Europe, c’est son moment d’accélération et d’exécution. Parce qu’il n’y a plus le choix. Parce que c’est le dernier péage. Après, c’est la sortie d’autoroute»

UN DÉSAVEU SUBIT POUR LE GOUVERNEMENT ET UNE OBJECTION SINGLANTE À LA COUR DES COMPTES Et un pied de nez à l’Union Européenne

Rappelons qu’en France, le dérapage du déficit public a atteint 5,5% du PIB en 2023 et environ 6% en 2024, bien loin du plafond européen. Le gouvernement souhaite le ramener à 5,4% cette année et passer sous les 3% en 2029, avec deux ans de retard sur les prévisions initiales et bien après les autres pays de la zone euro. «Il est crucial de respecter cette trajectoire sous peine de voir la France décrocher de ses partenaires européens», a indiqué la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. «Le dérapage du déficit public depuis deux ans place la France au pied du mur», a prévenu la Cour : «Tout retard supplémentaire rendrait les ajustements indispensables encore plus importants et difficiles.»

ET CELA AU MOMENT OÙ A.KOHLER REFUSE DE SE RENDRE À LA CONVOCATION DE L’AN SUR LE DÉRAPAGE BUDGÉTAIRE

Éric Coquerel va proposer un recours au pénal contre Alexis Kohler qui a refusé son audition

Après le refus du secrétaire général de l’Élysée de répondre favorablement à sa convocation sur le dérapage des finances publiques, le président de la commission des Finances souhaite faire approuver le dépôt d’une plainte par ses membres. Cette consultation, selon nos informations, devrait se tenir mercredi prochain.

1. Déficit public : Macron préfère casser le thermomètre des 3 % plutôt que faire son mea culpa

Dans un entretien au «Financial Times», le chef de l’Etat estime que la règle d’airain limitant le déficit acceptable pour un pays de la zone euro est désormais «caduque». Manière pour lui de ne pas reconnaître que sa politique économique est un échec sur toute la ligne.

par Jean-Christophe Féraud, 14 février 2025 LIBÉRATION

Ce n’est pas en cassant le thermomètre auquel on s’est si longtemps fié que l’on fait tomber la fièvre. C’est pourtant ce que vient de faire Emmanuel Macron, en jugeant «caduques» les règles de la zone euro qui limitent le déficit public acceptable pour un pays membre de l’Union européenne à 3 % de son PIB.«Ce cadre financier et monétaire dans lequel nous vivons est caduc», explique ce vendredi 14 février le chef de l’Etat dans les colonnes du Financial Times, estimant que les 3 % sont aujourd’hui un carcan pour l’Europe dont c’est «le moment d’accélération et d’exécution». Aujourd’hui, «il n’y a plus le choix. Parce que c’est le dernier péage. Après c’est la sortie d’autoroute», prévient Macron.

Ce n’est certes pas la première fois que le président français remet en cause cette règle d’airain du «pacte de stabilité» envers et contre l’austère Allemagne : en 2019 déjà, dans un entretien à The Economist, le chef de l’Etat estimait que vouloir maintenir à tout prix le déficit public des pays de l’Union sous la barre des 3 % du PIB relevait d’un «débat d’un autre siècle»

2. ARTICLE – Dans le « Financial Times », Macron juge « caduque » la sacro-sainte règle de l’Union européenne du déficit à 3 %

Du plomb dans l’aile

Par  Marianne Publié le 14/02/2025

Les règles de la zone euro, qui limitent le déficit public d’un pays à 3 % du PIB, sont « caduques » pour une Europe qui doit « accélérer » si elle veut éviter « la sortie d’autoroute », a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien publié ce vendredi 14 février par le quotidien britannique « Financial Times ». La sacro-sainte règle budgétaire a décidément du plomb dans l’aile…

Ce vendredi 14 février, le quotidien économique et financier britannique Financial Times a publié un entretien du chef de l’État français. Emmanuel Macron a saisi cette occasion pour revenir sur les règles de la zone euro, qui limitent le déficit public d’un pays à 3 % du PIB, en déclarant que celles-ci étaient… « caduques ». « Ce cadre financier et monétaire dans lequel nous vivons est caduc», a en effet affirmé le président français au quotidien des affaires britannique.

« L’Europe, c’est son moment d’accélération et d’exécution. Parce qu’il n’y a plus le choix. Parce que c’est le dernier péage. Après, c’est la sortie d’autoroute », a-t-il ensuite insisté. Le Pacte de stabilité et de croissance qui lie les pays qui ont l’euro comme monnaie unique impose aux États de limiter leur dette sous les 60 % et le déficit public à 3 %, sauf circonstances exceptionnelles.

Cette règle instaurée en 1992 parmi les « critères de convergence » du traité de Maastricht avait notamment été suspendue face au Covid-19 en mars 2020. Depuis, le totem de l’UE budgétaire régulièrement fustigé par les économistes hétérodoxes a du plomb dans l’aile. La France peine d’ailleurs chroniquement à le respecter, et fait l’objet d’une procédure pour déficits excessifs, qui peut mener à des sanctions européennes si elle ne revient pas dans les clous dans les délais impartis.

UN LEVIER POUR L’AUSTÉRITÉ

Reste que ces déclarations peuvent paraître a priori étonnantes de la part d’Emmanuel Macron, alors que les gouvernements successifs ont toujours présenté cet objectif des 3 %, témoin du respect des engagements européens, comme une « règle d’or » intangible – aussi critiquable qu’elle puisse être… Rappelons qu’au tournant des années 2010, elle est notamment devenue un levier pour justifier les politiques d’austérité censées répondre à la crise de la zone euro.

Et pourtant, ce n’est pas la première fois que le président de la République s’attaque à la sacro-sainte règle de déficit public. « Le débat sur les 3 % appartient au siècle passé », avait-il déjà assuré dans le journal The Economist en 2019. Et pour cause, cette contrainte sacralisée de l’UE a souvent été bafouée. Presque aucun exécutif français n’a réussi à s’y conformer depuis la fin des années Chirac… si ce n’est en 2017 et 2018.

Dans cet entretien au Financial Times,Emmanuel Macron a aussi plaidé une fois de plus pour que l’Union européenne se dote de solutions de financement « innovantes », par exemple avec de nouveaux emprunts communs comme durant la pandémie de Covid-19, pour investir dans la défense, l’intelligence artificielle (IA) ou la transition énergétique. Alors que l’Allemagne s’y oppose fermement, le président français dit espérer que cette position évolue après les élections législatives allemandes du 23 février, selon le journal.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.