
MISE À JOUR 22 02 25 :
BAYROU, L’ÉPOUSE, LE FILS, LA FILLE, L’ABBÉ SOUPÇONNÉ DE VIOL AMI DE LA FAMILLE…
Selon Alain Esquerre, plaignant à l’origine de la dénonciation collective des faits l’an dernier, ce religieux était en réalité « un ami de la famille Bayrou ».
« Sa femme était aux obsèques » du prêtre en 2000, ajoute une autre victime, Jean-Marie Delbos.
C’est lorsque ce prêtre était en prison pour violence que Bayrou est allé voir le juge.
Est évoquée également la lettre d’un ancien élève adressée en mars 2024 à François Bayrou qui raconte des faits d’attouchements subis à la fin des années 1950, restée sans réponse.
Divers témoins et plaignants citent comme témoins l’épouse, le fils, la fille. Et le citent lui même comme ayant reçu des témoignages / alertes oraux et écrits.
Bayrou cite lui même sa fille « se souvenant » … puis plus tard s’offusque qu’on mêle sa femme, son fils et sa fille à l’affaire.
NOTRE PUBLICATION PRÉCÉDENTE :
BETHARRAM / BAYROU : DES INFORMATIONS RÉGULIÈRES DE FRANCE 3 EN 2023 ET 2024 .. ET QUE PERSONNE N’A VUES ?
VOIR LES 4 INFORMATIONS ESSENTIELLES QUE FRANCE TV A PUBLIÉES DÈS 2023 ET 2024 …
… ET QUI N’ONT PAS FAIT BOUGER LES AUTORITÉS POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES
AFFAIRE BÉTHARRAM: ÉLISABETH BORNE ESTIME QUE « L’ÉTAT N’A PAS ÉTÉ AU RENDEZ-VOUS »
La ministre de l’Éduction nationale est revenue sur le scandale de Bétharram au micro de BFMTV-RMC.
Élisabeth Borne estime ce vendredi 21 février sur BFMTV-RMC que « l’État n’a pas été au rendez-vous » face aux violences physiques et sexuelles commises au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, entre les année 1960 et 2011, une affaire qui fragilise le Premier ministre François Bayrou.
« C’est difficile de comprendre comment on n’a pas réagi plus tôt. C’est pour cela qu’il faut que l’on agisse en renforçant les contrôles » et « pour que la parole se libère », déclare la ministre de l’Éducation nationale.
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« Une ex-enseignante met en cause François Bayrou et sa femme dans ce nouveau témoignage à « Mediapart » »
TITRE LE HUFFPOST QUI POURSUIT : « Cette ancienne professeure de Bétharram, à l’époque où François Bayrou était ministre de l’Éducation, raconte notamment avoir été témoin de maltraitances avec Élisabeth Bayrou. »
LIEN VERS LA VIDÉO – LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
« L’Église a forcément dû savoir des choses », estime Véronique Margron, présidente de la conférence des religieuses et religieux
LIEN VERS L’ÉMISSION DE BFM :
BAYROU, L’ÉPOUSE, LE FILS, LA FILLE, L’ABBÉ SOUPÇONNÉ DE VIOL AMI DE LA FAMILLE…
Selon Alain Esquerre, plaignant à l’origine de la dénonciation collective des faits l’an dernier, ce religieux était en réalité « un ami de la famille Bayrou ».
« Sa femme était aux obsèques » du prêtre en 2000, ajoute une autre victime, Jean-Marie Delbos.
C’est lorsque ce prêtre était en prison pour violence que Bayrou est allé voir le juge.
Est évoquée également la lettre d’un ancien élève adressée en mars 2024 à François Bayrou qui raconte des faits d’attouchements subis à la fin des années 1950, restée sans réponse.
Divers témoins et plaignants citent comme témoins l’épouse, le fils, la fille. Et le citent lui même comme ayant reçu des témoignages / alertes oraux et écrits.
Bayrou cite lui même sa fille « se souvenant » … puis plus tard s’offusque qu’on mêle sa femme, son fils et sa fille à l’affaire.
1. ARTICLE – Affaire de Bétharram : François Bayrou et son épouse, Elisabeth, de nouveau accusés d’avoir été informés des violences, par une ancienne enseignante
Alors que le premier ministre dit n’avoir « jamais été informé » des violences dans l’établissement catholique béarnais, Françoise Gullung raconte à « Mediapart » l’avoir alerté à plusieurs reprises dès les années 1990, et avoir été témoin de maltraitances avec son épouse.
Professeure de mathématiques de 1994 à 1996, à l’époque où une première plainte est déposée par un parent d’élève, et où M. Bayrou était ministre de l’éducation, elle lui « fait un courrier » et n’obtient pas de réponse, réitère Françoise Gullung. Au début de février, elle avait dit à l’Agence France-Presse avoir alerté à plusieurs reprises les autorités (protection de l’enfance, diocèse) pour « dénoncer une atmosphère d’agressivité et de tensions anormales ».
Dans l’entretien accordé à Mediapart, elle raconte une scène avec Elisabeth Bayrou, qui enseignait le catéchisme à l’époque dans l’établissement, où plusieurs enfants du couple ont été scolarisés. « Il y avait une salle de classe dans laquelle on entendait un adulte hurler sur un enfant, on entendait les coups et on entendait l’enfant qui suppliait qu’on arrête », se souvient-elle.
« Je me retourne vers Elisabeth Bayrou et je lui demande ce qu’on peut faire. Pour moi ça veut dire qu’à deux, on peut peut-être ouvrir la porte. Mais elle n’a pas compris ça. Elle m’a simplement répondu, je ne me souviens pas des termes exacts, mais que ces enfants, il n’y en avait rien à en tirer », ajoute Mme Gullung. « J’avais l’impression que pour elle, ces enfants-là étaient d’une espèce inférieure aux siens […], que c’était normal qu’on les batte. » Elle évoque aussi un jour de 1995, où elle fait part à François Bayrou de ses inquiétudes, de vive voix, lors d’une cérémonie à Pau. « Je lui dis qu’il faut faire quelque chose car c’est très grave ce qui se passe à Bétharram. Et il lui répond : “Oui, on dramatise.” »
Commission d’enquête parlementaire
Une commission d’enquête parlementaire sur le contrôle par l’Etat des violences dans les établissements scolaires a été officiellement créée, dans le sillage de ces dénonciations. Mercredi, les membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale avaient voté unanimement pour la constituer.
Après notification de cette demande au gouvernement et aux présidents des groupes politique, aucune opposition n’a été signalée dans le délai imparti, et la demande est donc considérée comme actée, ont confirmé des sources parlementaires à l’Agence France-Presse. La commission des affaires culturelles, présidée par la socialiste Fatiha Keloua Hachi, « est dotée des pouvoirs de commission d’enquête pour un délai de six mois, à partir de demain », a précisé la députée. La commission enquêtera sur « les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires », privés et publics.
« Les pratiques éducatives maltraitantes et les violences et agressions sexuelles font honte à l’humanité », a réagi, de son côté, la Conférence des évêques de France (CEF). « Elles abîment tout enseignement, et spécialement l’enseignement catholique, et doivent y être dénoncées avec force, tout comme celles et ceux qui en seraient victimes doivent être entendus, soutenus, protégés et accompagnés. »
Exprimant « son émotion et sa proximité » avec les victimes, la CEF a qualifié de « faits graves » et « en contradiction totale avec l’esprit de l’enseignement catholique » les violences physiques et sexuelles perpétrées au sein de l’établissement.
2. Uune ancienne professeure met de nouveau en cause le couple Bayrou, d’après Médiapart
Par Le Figaro 21 février
Sous pression depuis deux semaines, le premier ministre a répété à plusieurs reprises, à l’Assemblée nationale et dans la presse, n’avoir «jamais été informé», dans le passé, des faits dénoncés aujourd’hui dans cette affaire.Passer la publicité
Une ancienne enseignante de Notre-Dame-de-Bétharram affirme de nouveau, dans une vidéo diffusée jeudi par Mediapart, que François Bayrou et son épouse ont ignoré ses alertes sur les violences infligées aux élèves de l’établissement libre béarnais. Professeure de mathématiques de 1994 à 1996, à l’époque où une première plainte est déposée par un parent d’élève, et où François Bayrou était ministre de l’Éducation, elle lui «fait un courrier» et n’obtient pas de réponse, réitère Françoise Gullung.
Elle avait indiqué début février à l’AFP avoir alerté à plusieurs reprises les autorités (protection de l’enfance, diocèse) pour «dénoncer une atmosphère d’agressivité et de tensions anormales». Dans l’entretien accordé à Mediapart, elle raconte une scène avec l’épouse de François Bayrou, qui enseignait le catéchisme à l’époque dans l’établissement, où plusieurs enfants du couple ont été scolarisés. «Il y avait une salle de classe dans laquelle on entendait un adulte hurler sur un enfant, on entendait les coups et on entendait l’enfant qui suppliait qu’on arrête», se souvient-elle.
«Je me retourne vers Élisabeth Bayrou et je lui demande ce qu’on peut faire. Pour moi ça veut dire qu’à deux, on peut peut-être ouvrir la porte. Mais elle n’a pas compris ça. Elle m’a simplement répondu, je ne me souviens pas des termes exacts, mais que ces enfants, il n’y en avait rien à en tirer», ajoute Mme Gullung. «J’avais l’impression que pour elle, ces enfants-là étaient d’une espèce inférieure aux siens (…), que c’était normal qu’on les batte.»
Elle évoque aussi un jour de 1995, où elle fait part à François Bayrou de ses inquiétudes, de vive voix, lors d’une cérémonie à Pau. «Je lui dis qu’il faut faire quelque chose car c’est très grave ce qui se passe à Bétharram. Et il lui répond : ’oui, on dramatise’.» Sous pression depuis deux semaines, le premier ministre a répété à plusieurs reprises, à l’Assemblée nationale et dans la presse, n’avoir «jamais été informé», dans le passé, des faits dénoncés aujourd’hui dans cette affaire.
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