

MACRON ET SON « 0 SDF » – LES PUBLICATIONS DE METAHODOS
UN NOUVEAU RECORD DU NOMBRE DE SDF – RAPPEL DE LA SI SINISTRE PROMESSE (196) PRÉSIDENTIELLE DU ZÉRO SDF. https://metahodos.fr/2025/02/25/sdf/
LA PROMESSE DE « ZÉRO SDF » (195) A L’ÉPREUVE DES RÉALITÉS DE LA RUE. https://metahodos.fr/2025/02/18/la-promesse-de-zero-sdf-191-a-lepreuve-des-realites-de-la-rue/
L’IRRESPONSABLE PROMESSE PRÉSIDENTIELLE ( 190 ) DU « ZÉRO SDF » BIENTÔT DEVANT LA JUSTICE ! – 6 ANS APRÈS LE 1er RECOURS. https://metahodos.fr/2025/02/15/la-promesse-presidentielle-190-du-zero-sdf-bientot-devant-la-justice-6-ans-apres-le-1er-recours/
1. ARTICLE – Macron félicite la préfète du Rhône pour son expérimentation sur l’hébergement d’urgence suspendue par Rebsamen
Par Antoine Sillières, Le Figaro 19 mars 2025 à
Vertement attaquée et suspendue par François Rebsamen, l’expérimentation visant à libérer des places d’hébergement d’urgence, lancée dans le Rhône au début du mois, avait été validée par le gouvernement Attal au printemps dernier.Passer la publicité
«Le courage a pu mal se répartir entre les acteurs de vos dossiers les plus compliqués.» Décorée par le président de la République à l’occasion de sa promotion au grade de commandeur de la Légion d’honneur, la préfète du Rhône a en plus reçu un appui marqué d’Emmanuel Macron, ce lundi, à l’Élysée. Le chef de l’État est revenu sur l’expérimentation visant à libérer des places d’hébergement d’urgence lancée par Fabienne Buccio dans le Rhône au début du mois.
Cette expérimentation avait été validée en réunion interministérielle par Matignon, alors occupé par Gabriel Attal, au printemps dernier, selon nos informations. Mais elle a été suspendue par François Rebsamen la semaine dernière après que le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation s’est vertement attaqué à cette initiative.
«Les hauts fonctionnaires n’ont de hauteur que s’ils osent, merci d’avoir osé, a encore déclaré le président de la République confirmant au passage la validation du dispositif en hauts lieux. Vous ne l’avez pas fait en franc-tireuse mais avec la loyauté que l’on vous connaît. » Et de réaffirmer «toute (s)a confiance» à Fabienne Buccio.
L’expérimentation reste dans les cartons
Dans un contexte de saturation des places d’hébergement, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, avait annoncé fin février son intention de mettre en place une «expérimentation» pour«fluidifier» la prise en charge. L’expérimentation consistait à évaluer la situation des personnes hébergées, notamment sur le plan de la santé ou du droit au séjour, et mettre fin à la prise en charge des ménages dont «les vulnérabilités, qui avaient motivé initialement leur admission, n’existent plus ou que d’autres solutions sont possibles», selon la préfecture.
Cette expérimentation ne sera pas relancée dans l’immédiat malgré le soutien du président de la République. Plusieurs associations et élus de gauche l’avaient attaqué en pointant une brèche dans le droit à l’hébergement d’urgence. «Il n’y aura aucune remise en question de l’inconditionnalité de l’accueil et des droits des personnes», avait pour sa part assuré François Rebsamen dans l’hémicycle annonçant «mettre fin» au dispositif.
Dans la métropole de Lyon, 404 enfants dont 40 bébés se trouvent aujourd’hui à la rue. «Un chiffre qui ne faiblit pas, c’est 30% de plus que l’an passé», insiste Raphaël Vuilliez, cofondateur du collectif Jamais sans toit.
2. ARTICLE – La préfète du Rhône désavouée par François Rebsamen pour son expérimentation de sortie de l’hébergement d’urgence
Par Antoine Sillières, 12 mars 2025 LE FIGARO
Interpellé par un député socialiste, le ministre de la Décentralisation a annoncé mettre fin à l’expérimentation annoncée à Lyon et Toulouse devant mettre fin à la prise en charge de certains ménages pour accueillir des personnes plus vulnérables.Passer la publicité
«Il n’y aura aucune remise en question de l’inconditionnalité de l’accueil et des droits des personnes». François Rebsamen a annoncé «mettre fin» à l’expérimentation lancée par la préfète du Rhône de remise à la rue de plusieurs dizaines de personnes accueillies dans le dispositif d’hébergement d’urgence. Le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation avait été interpellé par un député socialiste sur cette initiative dont l’objectif était de mettre fin à la prise en charge de certains ménages, pour accueillir des personnes plus vulnérables.
Dans un contexte de saturation des places d’hébergement, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, avait annoncé fin février son intention de mettre en place une «expérimentation» pour «fluidifier» la prise en charge. L’expérimentation consistait à évaluer la situation des personnes hébergées, notamment sur le plan de la santé ou du droit au séjour, et mettre fin à la prise en charge de ménages dont «les vulnérabilités, qui avaient motivé initialement leur admission, n’existent plus ou que d’autres solutions sont possibles», selon la préfecture. La durée de séjour moyen en hébergement d’urgence est estimée à «44 mois» dans le Rhône et «29 % des bénéficiaires sont hébergés depuis plus de cinq ans», selon la préfecture.
Recadrage ou lâchage ?
«L’État s’apprête à hiérarchiser la misère sociale plutôt que de trouver des places pour essayer d’y remédier, a vilipendé le député de Haute-Garonne Arnaud Simion (PS), interpellant le gouvernement à l’Assemblée, mardi. Il expulse de ces centres des ménages pour libérer des places. C’est une décision brutale, inédite, une mise en concurrence des vulnérabilités, un tri social adossé aux critères du pire». Parmi les personnes pouvant être remises à la rue figurent des mères de famille dont les enfants ont aujourd’hui plus de trois ans.
Devant l’assemblée, François Rebsamen a quant à lui insisté sur l’action menée contre le sans-abrisme avec la création de places d’hébergement d’urgence supplémentaires depuis 2017. Cette augmentation de la capacité de 65% ne parvient pourtant pas à absorber le nombre de demandeurs grandissant. François Rebsamen a présenté les expérimentations lyonnaise et toulousaine comme «une appréciation locale pas satisfaisante». Elle avait pourtant été validée en réunion interministérielle sous le gouvernement Attal, selon nos informations.
Dans la métropole de Lyon, 404 enfants dont 40 bébés se trouvent aujourd’hui à la rue. «Un chiffre qui ne faiblit pas, c’est 30% de plus que l’an passé», insiste Raphaël Vuilliez, cofondateur du collectif Jamais sans toit. Ce dernier se félicite de l’arrêt de l’expérimentation préfectorale. Comme les députés socialistes, il demande la mise en place d’un plan pluriannuel sur l’hébergement d’urgence, suivant les recommandations du rapport de la Cour des comptes d’octobre dernier. Les magistrats financiers y pointaient les lacunes de l’État et le coût élevé du dispositif actuel.
3. ARTICLE – « Indigne » : les Écologistes dénoncent l’expérimentation en matière d’hébergement d’urgence, la Préfecture répond
La préfecture du Rhône a annoncé la mise en place d’une expérimentation qui aboutira à la fin de la prise en charge de certains foyers actuellement logés au sein d’hébergements d’urgence. Une annonce qui ne passe pas auprès des élus Écologistes qui dénoncent la mesure jugée « indigne ».
Le Progrès – 01 mars 2025 LE PROGRÈS
C’est une annonce qui a provoqué une vague d’indignations : la préfecture du Rhône* a fait savoir qu’une expérimentation visant à mettre fin à la prise en charge de certaines personnes logées dans des hébergements d’urgence allait être mise en place dans le département. Une explication transmise par communiqué après avoir été pointée du doigt par la Fédération communiste du Rhône, s’étranglant de voir plusieurs foyers forcés de quitter leurs logements.
Les arguments de la préfecture
En cause ? Une volonté de « fluidifier davantage le dispositif d’hébergement » dont « la file active continue de croître et les délais d’orientation s’allongent » pointant notamment le fait que « 29 % des ménages présents sur le parc sont hébergés depuis plus de 5 ans » et que « le dispositif départemental n’arrive plus à répondre à certaines situations particulièrement préoccupantes ».
À lire aussi
>> Des familles forcées de quitter leur centre d’hébergement d’urgence ?
« Un nouveau modèle »
Dans le détail, le dispositif consistera à mettre en place « un mécanisme systématique d’étude et de réexamen des situations individuelles ». « Un nouveau modèle opposable de contrat de séjour ou contrat d’hébergement sera transmis à tous les gestionnaires […]. Il prévoit notamment, pour toute nouvelle admission ou renouvellement, une durée d’hébergement fixée par défaut à 3 mois renouvelable, avec réexamen systématique des conditions de maintien », indique la préfecture dans un communiqué.
>> « Le système d’hébergement d’urgence est saturé » constate la préfecture
Les Écologistes demandent « l’abandon immédiat » de la mesure
Une annonce qui a fait bondir certains députés Écologistes du Rhône. Marie-Charlotte Garin et Boris Tavernier (ainsi que Christine Arrighi, députée de Haute-Garonne) dénoncent « une expérimentation indigne » allant « à l’encontre des principes de solidarité et d’humanité qui doivent guider l’action publique » et qui « ne fera qu’augmenter le nombre de personnes à la rue ». Les élus demandent « l’abandon immédiat de cette expérimentation et la mise en place d’un véritable plan d’action pour répondre à l’urgence sociale » via notamment l’ouverture de nouvelles places d’hébergement mais aussi un renforcement des moyens et un accompagnement adapté des personnes hébergées.
Selon nos informations, les familles concernées recevront les premiers courriers début mars, et auront un mois pour partir.
4. ARTICLE – Emmanuel Macron vole au secours de la préfète du Rhône et désavoue un ministre de Bayrou
La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, recadrée par le gouvernement Bayrou dans le dossier polémique des hébergements d’urgence saturés, est finalement soutenue par Emmanuel Macron.
Par Anthony Soudani 18 mars 2025 à 17h56
Fabienne Buccio soulagée ? Recadrée publiquement par le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen sur une expérimentation polémique visant à libérer des places dans les hébergements d’urgence saturés, la préfète du Rhône peut se consoler avec un soutien de poids dans ce dossier.
Emmanuel Macron : « Vous avez bien fait »
Le président de la République, Emmanuel Macron, a désavoué son propre gouvernement en volant au secours de la haute-fonctionnaire lundi 17 mars, lorsqu’il a remis la cravate de commandeur de la Légion d’honneur à Fabienne Buccio. « Je veux être très clair : vous avez bien fait et vous avez toute ma confiance », a-t-il indiqué dans des propos relayés par Tribune de Lyon.
Je sais que ces derniers jours ont pu être tumultueux et ont pu avoir pour vous une étrange saveur, voire un goût amer au moment de constater que le courage a pu mal se répartir entre les acteurs de vos dossiers les plus compliqués.Emmanuel MacronPrésident de la République
Au nom du gouvernement Bayrou, le ministre avait annoncé mardi 11 mars 2025 « mettre fin » à deux expérimentations, dans le Rhône et en Haute-Garonne, qui avaient pour but de libérer des places dans les hébergements d’urgence saturés, occupées par des personnes initialement à la rue.
Le président souligne la « loyauté » de la préfète du Rhône
Le président de la République affirme pourtant avoir validé l’initiative de Fabienne Buccio. « Les hauts fonctionnaires n’ont de hauteur que s’ils osent : merci d’avoir osé. D’autant que vous ne l’avez pas fait en franc-tireuse mais avec la loyauté que l’on vous connaît. Et dont nul ne peut douter. »
L’expérimentation conduite par la préfecture du Rhône portait sur 72 personnes hébergées dans deux foyers gérés par le bailleur social Adoma, à Oullins-Pierre-Bénite et Vaulx-en-Velin, en banlieue de Lyon.
La préfète souhaitait libérer de la place pour accueillir en urgence des familles en plus grande vulnérabilité.
La durée de séjour moyen est estimée à « 44 mois » dans le Rhône et « 29 % des bénéficiaires sont hébergés depuis plus de cinq ans », selon la préfecture.
Une expérimentation validée par le gouvernement Attal en 2024
Ce test devait d’abord contribuer à évaluer leur situation, notamment sur le plan de la santé ou du droit au séjour, puis à « mettre en œuvre des fins de prise en charge des ménages » dont « les vulnérabilités, qui avaient motivé initialement leur admission, n’existent plus ou que d’autres solutions sont possibles », expliquait la préfecture à l’annonce du dispositif fin février.
L’expérimentation a été validée sous le gouvernement de Gabriel Attal lors d’une réunion interministérielle le 28 mai 2024, selon nos informations.
Mais mis sous pression, particulièrement par l’opposition à gauche, le gouvernement Bayrou a désavoué une décision prise il y a de cela plusieurs mois pour une application seulement annoncée fin février 2025.