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ENTRISME DE L’ISLAMISME POLITIQUE (2) DANS LE SPORT

PRÉCÉDENTE PUBLICATION DE METAHODOS

ISLAMISME POLITIQUE ET SPORT (1) : L’EXÉCUTIF TRAVERSÉ PAR L’AMBIGUÏTÉ

https://metahodos.fr/2025/03/18/islamisme-politique-et-sport-lexecutif-traverse-par-lambiguite/

1. ARTICLE – «Les clubs deviennent des lieux de conquête»: alerte sur les dérives communautaristes et islamistes dans le sport

Par  Stéphane Kovacs. 4 mars 2025

Face à un cadre juridique flou et des règles hétérogènes selon les fédérations, les rapporteurs d’une «mission flash» de l’Assemblée nationale appellent à un renforcement de la législation.

Refus d’une section féminine, de serrer la main à un arbitre, ou de s’incliner devant l’adversaire. Demandes de vestiaires distincts pour les joueurs musulmans, d’adaptation du calendrier des compétitions aux fêtes religieuses. Prières dans les clubs, prosélytisme sur les réseaux sociaux. Au-delà des revendications de port du hidjab ou du burkini, ce sont « de multiples et inquiétantes dérives communautaristes et islamistes » qui se propagent dans le sport institué, et plus encore dans le sport loisir, alerte une « mission flash » de l’Assemblée nationale sur le sujet, qui rendra son rapport ce mercredi. Face à ces nouveaux comportements « en rupture avec le pacte républicain », pressent les deux rapporteurs, « Marianne doit muscler son jeu ».

« Si la mesure de ces dérives est difficile, leur réalité est inquiétante et affecte plus particulièrement le football, certains sports de combat et, dans une moindre mesure, le basketball », font remarquer Caroline Yadan…

…/…

2. RAPPORT PARLEMENTAIRE

Mission flash sur les dérives communautaristes et islamistes dans le sport

Communication de M. Julien Odoul et Mme Caroline Yadan, rapporteurs

5 mars 2025— 2 —

INTRODUCTION

Dans un entretien accordé le 23 décembre 2024 au journal Le Monde, M. Bertrand Chamoulaud, directeur national du renseignement territorial, a déclaré qu’« aujourd’hui, les deux risques majeurs pour la cohésion nationale sont le narcotrafic et le séparatisme islamiste » ; ce dernier affectant « tous les milieux : lesport, la santé, l’éducation, etc. » (1)

En plaçant le sport au premier rang des secteurs ciblés par le séparatisme, le directeur national du renseignement territorial a rappelé que les activités physiques constituent, avec l’éducation, un maillon essentiel des menées islamistes. Mais, ce maillon est un maillon faible. Si les pouvoirs publics ont pris depuis longtemps conscience de la nécessité de lutter contre les dérives communautaristes et islamistes dans l’éducation, il en va différemment pour le sport. Plus de vingt ans après la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, aucune loi similaire n’existe dans le domaine du sport.

Si la loi n° 2021-1 109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République comporte plusieurs articles utiles pour lutter contre les dérives communautaristes et islamistes dans ce champ, le compte n’y est toujours pas. Les exemples de dérives sont nombreux et affectent aussi bien des clubs affiliés à des fédérations agréées par l’État que le sport loisirs, des clubs de quartier que certaines équipes de France et des piscines publiques comme des salles privées.

Les comportements communautaristes et islamistes dans le sport, c’est-à- dire les comportements en rupture avec le pacte républicain, présentent des formes multiples et sont favorisés par un cadre juridique complexe. Si ces dérives font l’objet d’estimations variables et ne sont pas encore massives, leur diffusion croissante inquiète notamment dans le football, les sports de combat et, dans une moindre mesure, le basket-ball où, dans certains territoires, la cote d’alerte estdépassée.

Si, face à cette situation, l’État agit, son action est imparfaite et doit êtrerenforcée. Marianne doit muscler son jeu pour lutter contre un islamisme qui ne doit pas être confondu avec l’islam. L’islam n’est pas le sujet. Le sujet, c’est

l’islamisme, cette perversion religieuse soutenant l’émergence d’une contre-sociétéoù les règles de la République devraient s’effacer devant la charia.

Cette nécessité d’agir a bien été comprise par le Sénat qui, le18 février 2025, a adopté une proposition de loi visant à assurer le respect duprincipe de laïcité dans le sport (2)

. À son tour, l’Assemblée nationale doit semobiliser sur ce sujet. Ce rapport entend y contribuer.

(1) Le Monde, entretien du 23 décembre 2024.

(2) Sénat, proposition de loi n° 376 (2023-2024) visant à assurer le respect du principe de laïcité dans le spor

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