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L’AFFAIRE BETHARRAM DEVENUE UNE AFFAIRE D’ÉTAT : « MAUVAISE FOI » « MENSONGE » DÉNÉGATIONS DOUBLÉES D’ACCUSATIONS

NOTRE PUBLICATION D’HIER :

BAYROU ET BÉTHARRAM : UNE VÉRITÉ QUI PEINE À ÊTRE VOILÉE

https://metahodos.fr/2025/04/12/bayrou-et-betharram-une-verite-qui-peine-a-etre-voilee/

« Une affaire d’État » : l’audition de Bayrou sur Bétharram, devant les parlementaires, sera « un moment de vérité »

TITRE LE PARISIEN

« Un autre gendarme de l’affaire accable Bayrou »

Titre par ailleurs Mediapart qui poursuit :

Ancien collègue de l’enquêteur Alain Hontangs et du juge Christian Mirande, le major de gendarmerie Robert Matrassou confirme dans un entretien à Mediapart que les deux hommes lui ont parlé en 1998 du rôle de François Bayrou dans une enquête pour viols à Bétharram.

PetitPetit à petit, le puzzle des pressions exercées sur l’enquête portant sur des viols commis par un prêtre influent de Notre-Dame-de-Bétharram en 1998 reprend forme. Un quart de siècle après ce qui est aujourd’hui dénoncé comme un fiasco judiciaire, le juge d’instruction Christian Mirande et le gendarme Alain Hontangs, qui avaient essayé de mener à bien des investigations sur le père Carricart (remis en liberté dans un contexte de forte mobilisation de notables locaux), ont confirmé sous serment devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale, jeudi 10 avril, les sollicitations …

…/…

« Les juges et les gendarmes, vous savez, ça se trompe comme les autres »

« Ils disent ‘quelqu’un m’a dit que quelqu’un lui a dit que … ».

UN JUGE ET DEUX GENDARMES TÉMOIGNENT ET ATTESTENT DE L’INTERVENTION – EN CONNAISSANCE DE CAUSE – DE BAYROU

Alain Hontangs et Christian Mirande, qui furent chargés d’enquêter sur la première plainte pour viol ayant visé un religieux de l’établissement scolaire catholique du Béarn, se sont exprimé jeudi sous serment devant la commission d’enquête.

Le premier, gendarme, se rend le 26 mai 1998 au palais de justice local pour y présenter au juge Mirande le père Carricart, mis en cause par un ancien élève.

Ce jour-là, le juge « m’attendait devant la porte de son bureau » et il « m’a dit : La présentation est retardée, le procureur général demande à voir le dossier, il y a eu une intervention de M. Bayrou’  », a relaté l’ancien enquêteur, en révélant qu’un ancien gendarme lui avait rapporté avoir été mis « au courant » de l’épisode à l’époque par le juge Mirande.

Le juge Mirande pour sa part se rappelle que le procureur général lui a « demandé de différer la présentation de Carricart », ce qui était « surprenant ». Mais il dit n’avoir « aucun souvenir » d’avoir parlé d’une intervention de M. Bayrou. Sans pour autant remettre en cause les dires des deux anciens enquêteurs, en qui il a « toujours toute confiance ».

M. Bayrou, qui était député et président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques à l’époque de cette enquête, nie plus largement avoir eu connaissance, dans le passé, des agressions physiques et sexuelles dénoncées aujourd’hui par 200 anciens élèves de l’établissement.

1. ÉMISSION – « LES AUDITIONS AU PARLEMENT RÉVÈLENT QUE LE PREMIER MINISTRE A MENTI « 

TITRE FRANCE INFO

Stéphane Peu, député et président du groupe « Gauche démocrate et républicaine » à l’Assemblée, était l’invité politique de la matinale de Franceinfo, canal 27. Il a déclaré :

« LES AUDITIONS AU PARLEMENT RÉVÈLENT QUE LE PREMIER MINISTRE A MENTI «

VOIR L’ÉMISSION :

2. ARTICLE – « Les juges et les gendarmes, vous savez, ça se trompe comme les autres », affirme François Bayrou

Par SudOuest.fr avec AFP. 11/04/2025.

En déplacement en Seine-et-Marne, le Premier ministre a assuré n’être « absolument pas » intervenu dans l’affaire de Bétharram

François Bayrou a affirmé ce vendredi qu’il n’était « absolument pas » intervenu dans l’affaire des violences physiques et sexuelles de l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram où ont été scolarisés plusieurs de ses enfants.

« Soyons absolument clairs. Et ça sera prouvé parce qu’il y aura la commission (d’enquête parlementaire, ndlr) et que j’irai devant la commission. Jamais, pas une seule fois de ma vie et de toute ma vie politique, je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire », a assuré le Premier ministre en marge d’un déplacement à la foire aux vins et aux fromages de Coulommiers (Seine-et-Marne).

« J’apporterai toutes les preuves qu’il faut »

Un ancien gendarme et un ex-juge, entendus jeudi devant la commission d’enquête parlementaire née du scandale Bétharram, ont maintenu des propos qui vont à l’encontre des dénégations de François Bayrou dans cette affaire, pour laquelle le Premier ministre sera auditionné le 14 mai.

« Les juges et les gendarmes, vous savez, ça se trompe comme les autres », a ajouté vendredi le chef du gouvernement. « Ils disent quelqu’un m’a dit que quelqu’un lui a dit que… ».

« J’apporterai toutes les preuves qu’il faut […] il y a peut-être des gens de bonne foi, des gens qui ne savent plus ce qu’ils avaient dit à cette époque, mais tout cela sera prouvé », a-t-il promis.

Alain Hontangs et Christian Mirande, qui furent chargés d’enquêter sur la première plainte pour viol ayant visé un religieux de l’établissement scolaire catholique du Béarn, se sont exprimés jeudi sous serment devant la commission d’enquête.

Les dires du gendarme et du juge

Le premier, gendarme, se rend le 26 mai 1998 au palais de justice local pour y présenter au juge Mirande le père Carricart, mis en cause par un ancien élève.

Ce jour-là, le juge « m’attendait devant la porte de son bureau » et il « m’a dit : La présentation est retardée, le procureur général demande à voir le dossier, il y a eu une intervention de M. Bayrou », a relaté l’ancien enquêteur, en révélant qu’un ancien gendarme lui avait rapporté avoir été mis « au courant » de l’épisode à l’époque par le juge Mirande.

Le juge Mirande pour sa part se rappelle que le procureur général lui a « demandé de différer la présentation de Carricart », ce qui était « surprenant ». Mais il dit n’avoir « aucun souvenir » d’avoir parlé d’une intervention de François Bayrou. Sans pour autant remettre en cause les dires des deux anciens enquêteurs, en qui il a « toujours toute confiance ».

François Bayrou, qui était député et président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques à l’époque de cette enquête, nie plus largement avoir eu connaissance, dans le passé, des agressions physiques et sexuelles dénoncées aujourd’hui par 200 anciens élèves de l’établissement.

3. ARTICLE – François Bayrou plombé par sa mauvaise foi

Le Premier ministre, dont la vie personnelle et politique est intimement liée à l’institution catholique depuis quarante ans, s’enferre dans un déni qui le fragilise.

par Dov Alfon. 11 avril 2025 LIBÉRATION

Notre-Dame de Bétharram, il ne connaît pas, ou si peu. Ce sont des «mensonges», ou tout au moins des «polémiques artificielles». Avec une désinvolture qui frise l’inconscience politique, le Premier ministre, François Bayrou, continue de nier toute implication dans le scandale de cet établissement privé catholique du Béarn, où des centaines d’enfants pourraient avoir été victimes de violences, y compris sexuelles. Tout le monde dans le coin le savait, et pendant des années on disait à des enfants chahuteurs : «Si tu continues, je te fous à Bétharram.»

Que savait le Premier ministre de ces sévices institutionnalisés, et qu’a-t-il fait pour y mettre fin, lui qui a été ministre de l’Education, président du département, lui qui était aussi – et a tenu à le rester – maire de Pau ? La commission d’enquête parlementaire sur les violences et les contrôles de l’Etat dans les établissements scolaires voudra le savoir lors de son audition, le 14 mai. Cherchant à démentir de possibles liens avec le prêtre au centre des accusations, le Premier ministre utilisait une formule pour le moins confuse : «Ma femme connaissait le père Carricart, mais je ne connais pas tous ceux que ma femme connaît.» Nos journalistes ont pourtant retrouvé leurs traces communes dans les archives de l’établissement maudit, qui n’ont pas fini de livrer leurs secrets.

Notre enquête révèle également que François Bayrou avait été choisi en 1985 par la région Aquitaine pour siéger au conseil d’administration de l’école, dix ans avant qu’il n’accorde de larges subventions publiques à Bétharram via le département qu’il dirigeait. «Il n’y a aucun nouvel élément» et «j’ai donné sur cette affaire tous les éléments», avait déclaré le Premier ministre le mois dernier, d’un ton visiblement excédé.

Il ne peut pourtant être aussi excédé que les victimes qui cherchent vainement à faire éclater un scandale étouffé depuis si longtemps.

4. ARTICLE – Déconnexion, contradictions, dévotion… Comment l’affaire Bétharram fait vaciller François Bayrou

Article réservé aux abonnésLa pression s’accentue sur le Premier ministre. Révélations sur un homme pris entre «la foi et la loi», qui considérait il y a une dizaine d’années encore qu’une claque était «un geste de père de famille».

par Charlotte Chaffanjon. 11 avril 2025. LIBÉRATION

Christian Mirande manquerait presque de s’étouffer en s’esclaffant, remerciant au passage son flair un demi-siècle plus tard comme si la décision avait été prise hier : «Ah non, mes filles n’y ont pas été ! Il y avait déjà une réputation de discipline quasiment militaire. Je n’aurais certainement pas mis mes enfants là-bas, je ne suis pas fou.» Elles ont désormais une cinquantaine d’années, la même génération que les aînés de François Bayrou – les six enfants du Premier ministre ont pour la plupart été scolarisées au sein de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram.

L’actuel Premier ministre était déjà à l’époque le voisin de Christian Mirande dans le petit village de Bordères (Pyrénées-Atlantiques). Là où il est né il y a 73 ans, au cœur du Béarn, entre Pau et Lourdes. Là où sa progéniture a grandi à l’ombre de la chaîne des Pyrénées. Là où il vit encore – lorsqu’il n’est pas à Paris – avec son épouse Elisabeth, qui exerçait comme prof de catéchisme dans les années 1990 à Bétharram, désormais régulièrement importunée par des journalistes qui viennent frapper à la porte de la maison.

Christian Mirande est également ancien juge d’instruction à Pau, et lui aussi voit défiler beaucoup de journalistes. Mais l’octogénaire les accueille volontiers à la chaîne, depuis …

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