
L’ « EFFORT » QUE PROPOSE LE GOUVERNEMENT NE SE CONCRÉTISE PAS PAR DE MOINDRES DÉPENSES, MAIS PAR DES MESURES FISCALES …
- Augmentation d’impôts pour les retraités par la suppression de l’abattement de 10 % ( qui s’ajoute à la sous indexation)
- Augmentation des impôts des personnes à haut revenu
- Hausse des impôts par suppression d’avantages fiscaux ( niches *** ) ex : personnes à domicile pour 7 Mds (la ministre : 8,5 Mds si on supprimait 10 % des niches fiscales qui s’élèvent au total à 40 Mds : à noter la part importante personnes à domicile ) ***
- Une TVA sociale n’est pas exclue
- Contribution des collectivités territoriales réglées par des impôts locaux ( 8 Mds )
…ET DES MESURES BUDGÉTAIRES AMPUTANT LE POUVOIR D’ACHAT
– Baisse des retraite par la sous indexation par rapport à l’inflation
– Moins de remboursements médicaux ( pour les plus aisés et pour les médicaments moins efficaces, selon la C des Comptes) **
– Transfert vers les mutuelles des remboursements SS ( 2,5 Mds selon la cour des comptes )
– Réflexion sur une nouvelle réforme du chômage ( celle des prestations sociales est par ailleurs proposée par le MEDEF )
– Révision des arrêts de travail
NOTRE PRÉCÉDENTE PUBLICATION :
LA MANIPULATION DES FINANCES PUBLIQUES POUR 2026 : LA DISSIMULATION ET LA CONFUSION EN BONNE ROUTE https://metahodos.fr/2025/04/16/mise-a-jour-3-la-manipulation-des-finances-publiques-pour-2026-la-dissimulation-et-la-confusion-en-bonne-route-dossier/
ARTICLE – Budget 2026 : le gouvernement ouvre la porte à la fin de l’abattement fiscal des retraités
À la recherche d’économies pour modérer le déficit du prochain budget, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a évoqué une éventuelle suppression d’une niche permettant aux retraités de profiter du même abattement que les actifs.
Par Les Echos Publié le 19 avr. 2025
C’est une idée qui va faire parler. Samedi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin n’a pas écarté la possibilité de supprimer l’abattement fiscal dont bénéficient les retraités, estimant « que ce n’est pas votre âge qui doit définir votre contribution », dans « Le Parisien ».
Les retraités peuvent, comme les actifs, diminuer de 10 % leurs revenus au moment de leur déclaration. Une possibilité jugée « aberrant(e) » par le Medef, qui a appelé à sa suppression.
Chasse aux niches fiscales
Interrogée par « Le Parisien » sur l’éventualité d’une suppression de cet abattement, Amélie de Montchalin a indiqué que, « dans le cadre du conclave » sur les retraites, les « partenaires sociaux regardent l’ensemble des sujets », y compris « les avantages pour les retraités ».
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« Je pense, à titre personnel, qu’on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement », a-t-elle avancé. « Ce n’est pas votre âge qui doit définir votre contribution, mais aussi les moyens dont vous disposez. »
Le gouvernement cherche à supprimer des niches fiscales dans le cadre du budget 2026pour tenter de réduire le déficit public , qui s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024.
Un abattement « aberrant »
L’abattement fiscal pour les retraités a été introduit en 1978 dans l’objectif de les mettre à égalité avec les actifs, qui bénéficient eux aussi d’une déduction fiscale automatique de 10 % de leurs revenus au moment de leur déclaration, pour frais professionnels. Supprimer l’abattement sur les revenus des retraités entraînerait pour certains l’augmentation de leur impôt sur le revenu et ferait que d’autres, qui sont non-imposables aujourd’hui, le deviendraient.
Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Gilbert Cette, s’est dit en janvier favorable à la suppression de cet abattement fiscal, rejoint ensuite par le président du Medef Patrick Martin, qui le juge « aberrant ». « Qu’un retraité bénéficie d’une exonération fiscale pour des frais professionnels », « pour 4 milliards et demi d’euros par an », c’est « contre-nature » et « aberrant », selon le dirigeant de la première organisation patronale.
En revanche, pour l’UNSA-Retraités, « l’abattement de 10 % appliqué à la fiscalité des retraités n’a rien à voir avec la déduction fiscale pour frais professionnels » des actifs, écrivait-elle dans un communiqué en mars. Sa suppression « augmenterait la contribution fiscale de 8,4 millions de retraités, soit la moitié de l’ensemble des retraités, et dans cette moitié, tous ne sont pas riches », avait ajouté l’UNSA-Retraités.