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E.MACRON REFUSE DE SUIVRE LA PROPOSITION DE RÉFÉRENDUM DE F.BAYROU : C’EST « COMPLIQUÉ»

RÉFÉRENDUM : « COMPLIQUÉ » POUR E.MACRON

Emmanuel Macron estime qu’il est compliqué, à ce stade, de se prononcer sur l’idée d’un référendum

Selon un de ses proches, le président de la République ne peut pas se prononcer sur l’idée d’un référendum avancée par le Premier ministre François Bayrou pour faire adopter un « plan d’ensemble » sur la réduction des déficits et de la dette, tant que celui-ci n’est pas connu.

E.Macron exprime des réserves sur le référendum envisagé par François Bayrou

Problème : les mesures à présenter au Parlement et celles à soumettre au référendum ne sont pas – assurément – les mêmes .

La proposition du PM, c’est précisément un référendum pour surmonter les blocages – divers, administration, Parlement… – à réformer l’État et à refonder le budget.

Un refus, à défaut de pouvoir décider

La condition – plan préalablement défini – mise par Macron démontre la difficulté de decision ( la sienne) et rend le passage au Parlement délicat en l’absence de référendum… cela ressemble à un refus, à défaut de pouvoir décider.

« C’est compliqué « 

NOTRE PUBLICATION ANTÉRIEURE :

LE PREMIER MINISTRE – IMPUISSANT À FAIRE DES ARBITRAGES PROPOSE UN RÉFÉRENDUM. https://metahodos.fr/2025/05/04/lexecutif-impuissant-a-faire-des-arbitrages-budgetaires-songe-au-referendum/

ARTICLE – Référendum : pour Emmanuel Macron, difficile de se prononcer tant que le plan sur la dette n’est pas connu

Par Le Parisien avec AFP 4 mai 2025

C’est encore un peu tôt pour se faire une idée. Selon un de ses proches, Emmanuel Macron estime qu’il est compliqué, à ce stade, de se prononcer sur l’idée d’un référendum avancée par le Premier ministre, François Bayrou, pour faire adopter un « plan d’ensemble » sur la réduction des déficits et de la dette. « Il est difficile de dire quoi que ce soit tant que ce plan n’est pas présenté », a précisé ce proche à l’AFP ce dimanche.

Le Premier ministre et maire de Pau a évoqué la possibilité de tenir un référendum sur « un plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles » visant à réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD). « C’est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l’ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas », a-t-il déclaré.

« Un Premier ministre qui tergiverse », reproche Wauquiez

François Bayrou, qui a prévenu Emmanuel Macron de sa proposition, a rappelé que la tenue d’un référendum était une prérogative du chef de l’État. « Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l’adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale », a-t-il dit.


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Sur le sujet, l’ancienne porte-parole du gouvernement, désormais députée et secrétaire générale déléguée Renaissance, Prisca Thévenot, a estimé ce dimanche sur France 3 que « consulter les Français, ce n’est jamais une mauvaise idée. Ce n’est pas enjamber l’Assemblée nationale, c’est rappeler à chacun ses responsabilités ». Mais elle a, elle aussi, légèrement temporisé, appelant d’abord à « laisser » le plan de François Bayrou sur le budget « être présenté ».

Pour Thierry Breton, ancien commissaire européen au marché intérieur et ancien ministre de l’Économie, François Bayrou « a parfaitement raison de poser un débat qui sera un débat d’élection présidentielle », même cette initiative est « assez inhabituelle » de la part d’un chef du gouvernement, a-t-il estimé dimanche sur le plateau de BFMTV.

À l’inverse, le chef de députés LR à l’Assemblée Laurent Wauquiez a fermement rejeté l’idée du chef du gouvernement. « Il n’y a pas besoin de référendum pour savoir que les Français en ont assez des augmentations d’impôts. La seule chose qu’on demande au Premier ministre, c’est d’avoir enfin le courage de s’attaquer au gaspillage de l’argent public. Là, ce qui me gêne, comme sur beaucoup de domaines, c’est qu’on a un Premier ministre qui tergiverse, qui cherche juste à gagner du temps et qui ne décide pas », a tancé celui qui brigue la présidence de son parti dans deux semaines.

« Si jamais il (François Bayrou) nous présente un budget avec des augmentations d’impôts, on ne le votera pas », a-t-il martelé tout en écartant à ce stade que LR puisse se joindre à une motion de censure contre le gouvernement. Le gouvernement, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’État et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet.

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