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MÀJ 1 ET 2 – SAUVER LE MODÈLE SOCIAL : PAR L’IMMIGRATION, SELON LA GAUCHE, PAR UNE HAUSSE DE LA TVA DE CONSOMMATION, SELON MACRON

MISE À JOUR 2 :

4. ARTICLE – UNE « TVA » POUR FINANCER LE MODÈLE SOCIAL: LA FRANCE TAXE-T-ELLE MOINS LA CONSOMMATION COMME LE DIT EMMANUEL MACRON?

MISE À JOUR 1 :

3. ARTICLE – « TVA sociale », l’impôt maudit ressuscité par Macron

POURQUOI RENONCER AUX VRAIES PRIORITÉS, TELLES QUE :

– AUGMENTER LE TAUX D’EMPLOI,

– REPOUSSER L’ÂGE DE LA RETRAITE,

– RÉDUIRE LES DÉPENSES PUBLIQUES ET RÉFORMER L’ÉTAT

– FAVORISER UNE IMMIGRATION ÉCONOMIQUE MAÎTRISÉE…

– RESTAURER LES VALEURS ET PRATIQUES RÉPUBLICAINES

Hasard des calendriers, sans doute non: il y a qqs jours c’est le think tank de la gauche Terra Nova qui délivre la solution propre à sauver le modèle social : l’immigration.

Hier c’est E.MACRON qui se donne pour objectif de sauver le modèle social par une hausse de la fiscalité sur la consommation (TVA).

La macronie se retrouve majoritairement sur les priorités de la gauche. Celle ci est retissante aux économies budgétaires, préconise une ouverture large des frontières, se montre favorable à des hausses de la fiscalité.

La divergence porte sur la nature de ces impôts : pour les riches d’un coté, sur la consommation de l’autre ( avec une réduction du pouvoir d’achat d’achat ).

ÉVACUER LES VRAIES PRIORITÉS, TELLEMENT ELLES SONT DIFFICILES ( COURAGE POLITIQUE) À METTRE EN ŒUVRE

Ces deux initiatives ont en commun d’évacuer le débat – comme l’action – sur le rétablissement des finances publiques ( y compris sur la sécurité sociale ou les retraites)

L’IMMIGRATION ET LE SAUVETAGE DU MODÈLE SOCIAL – VOIR NOTRE PUBLICATION/DOSSIER :

TERRA NOVA : CAP SUR L’IMMIGRATION POUR SAUVER LA FRANCE ET … LA GAUCHE – ÉCONOMISME ET ÉLECTORALISME – DOSSIER https://metahodos.fr/2025/05/13/terra-nova-cap-sur-limmigration-pour-sauver-la-france-et-la-gauche-economisme-et-electoralisme-dossier/

LA HAUSSE DE LA TVA ET LE SAUVETAGE DU MODÈLE SOCIAL – VOIR LES ARTICLES CI CONTRE

1. ARTICLE – UNE « TVA » POUR FINANCER LE MODÈLE SOCIAL: LA FRANCE TAXE-T-ELLE MOINS LA CONSOMMATION COMME LE DIT EMMANUEL MACRON?

Les prélèvements obligatoires en 2023 en % du PIB.

Connue sous le terme de TVA sociale, l’idée d’augmenter la taxe sur la valeur ajoutée pour financer les retraites ou l’assurance-maladie n’est pas nouvelle. Mais elle n’a pas que des avantages.

« Notre modèle social repose beaucoup trop sur le travail », a estimé Emmanuel Macron mardi 13 mai sur TF1. Ce qu’il veut dire par là, c’est que le financement de retraites ou de l’assurance maladie repose majoritairement sur les cotisations sur les salaires.

Or le gouvernement, comme le patronat, aimerait que l’effort pèse moins sur la fiche de paie et soit plus partagé, notamment parce que la population vieillit et la proportion d’actifs par rapport aux retraités diminue.

À partir de là, le chef de l’État veut chercher d’autres sources de financement et il a évoqué la « consommation ». « Je demande au gouvernement d’ouvrir ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales », a-t-il appelé.

« Quand on regarde nos voisins, certains taxent davantage la consommation », a appuyé le chef de l’État.

Une affirmation du chef de l’Etat qui repose sur le fait que le taux de TVA (hors taux réduits) est de 20% en France contre 22% en moyenne en Europe. Sauf que dans les grandes masses, on constate tout de même que les impôts sur la consommation sont plus élevés en France que dans la zone euro ainsi qu’en Allemagne.

Selon le site Fipeco, spécialisé dans les finances publiques, les impôts sur la consommation représentaient en France en 2023 11,3% du PIB contre 10,3% en zone euro et 9,4% en Allemagne. Cela s’explique notamment par le fait que le poids des impôts sur la consommation hors-TVA (carburants, tabacs, alcools, assurances…) est supérieur de 0,7 point en France à la zone euro.

Les accises sur le gazole en France étaient par exemple en juillet 2024 de 61 centimes au litre contre 52 aux Pays-Bas, 47 en Allemagne et même seulement 38 en Espagne.

Certes l’écart du poids de la fiscalité avec nos voisins est plus important sur les impôts de production (payés par les entreprises) ou sur les cotisations sociales (encore que l’Allemagne prélève davantage que nous) mais le fisc français n’a pas pour autant la main légère sur les taxes sur la consommation.Les prélèvements obligatoires en 2023 en % du PIB. © Fipeco

La TVA est déjà utilisée pour financer la protection sociale

Quelle forme prendrait donc cette éventuelle taxe sur nos achats? On pense tout de suite à la TVA sociale, même si Emmanuel Macron n’a pas prononcé ce mot. Concrètement, il s’agit d’augmenter la TVA (une taxe directement inclue dans le prix lorsque vous achetez quelque chose au supermarché par exemple) et d’affecter ces recettes supplémentaires au financement de la protection sociale.

Cette idée est loin d’être nouvelle puisque Nicolas Sarkozy l’évoquait déjà dans son programme en 2007. D’autant que la TVA finance déjà en partie la protection sociale.

En effet, si l’on détaille les sources de financement de la protection sociale, on voit que la majorité vient des cotisations salariales et patronales, 54% en 2022, même si leur part a tendance à baisser depuis les années 1990.

Viennent ensuite les impôts et taxes affectés (Itaf) à hauteur de 31% en 2022. Parmi eux on retrouve la CSG (contribution sociale généralisée) qui est prélevée sur les salaires, les retraites, les allocations chômage et les revenus du patrimoine.

Dans cette catégorie, on retrouve aussi la TVA, qui intéresse particulièrement le chef de l’État. Actuellement, son taux est différent en fonction des biens et services: 20% en général, 5,5% pour les produits de première nécessité comme l’alimentation, 10% pour le transport de voyageurs, le traitement des déchets ou à la restauration, et enfin 2,1% pour les médicaments remboursés.

La TVA, l’impôt le moins redistributif

Mais il est difficile d’évaluer l’incidence d’une hausse du taux de TVA, du fait du comportement des entreprises et des ménages. Selon l’économiste François Ecalle, augmenter tous les taux de 1 point pourrait rapporter entre 12 et 13 milliards d’euros.

Reste à savoir si le gouvernement engagerait, en miroir, une baisse des cotisations sur les salaires. Si c’était le cas, cela permettrait aux entreprises de dégager des marges supplémentaires et de la compétitivité.

Cette hausse pourrait par ailleurs bénéficier à la balance commerciale et aux entreprises françaises qui exportent puisqu’elle s’applique aux importations, mais pas aux exportations.

Mais une telle hausse pourrait avoir des effets indésirables, notamment en matière de redistribution des richesses. La TVA est en effet connue pour être l’impôt le plus injuste, puisque tout le monde, riches et pauvres, paie le même montant.

2. ARTICLE – Emmanuel Macron relance la piste de la « TVA sociale » pour financer la « Sécu »

Mardi soir sur TF1, le chef de l’Etat a déclaré vouloir ouvrir une réflexion sur le financement de la protection sociale. 

Par Bertrand Bissuel

Emmanuel Macron veut ouvrir une réflexion sur le financement de la protection sociale. Lors de l’émission « Les Défis de la France », mardi 13 mai sur TF1, le président de la République a demandé au gouvernement de relancer ce « chantier » en tenant une « conférence » à laquelle participeront les syndicats et le patronat. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a affiché sa position sur le dossier : à ses yeux, l’une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d’autres facteurs, en particulier la consommation ». Son propos peut être vu comme un plaidoyer implicite en faveur de la « TVA sociale », même s’il s’en est défendu durant l’entretien sur le plateau de télévision.

Le chef de l’Etat a commencé à évoquer cette solution à la fin de son échange plutôt âpre avec la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui faisait partie des personnalités invitées à l’interroger en direct. Notre modèle social est « un trésor de la République », a-t-il déclaré. « Simplement, a-t-il regretté, son financement repose beaucoup trop sur le …

…/…

3. ARTICLE – « TVA sociale », l’impôt maudit ressuscité par Macron

En proposant de taxer la consommation pour alléger les charges qui pèsent sur le travail, Emmanuel Macron a rouvert, sans jamais en prononcer le nom, le chantier de la « TVA sociale ». Un sujet hautement radioactif depuis vingt ans.

Par Sébastien Dumoulin. 14 mai 2025

C’était il y a dix-huit ans. Le 10 juin 2007, la droite est arrivée largement en tête du premier tour des élections législatives. Fraîchement élu, le président Nicolas Sarkozy compte bien décrocher une solide majorité. Mais son espoir va être largement douché le soir même, par l’invocation d’un impôt maudit – la « TVA sociale » – dans un débat télévisé entre le socialiste Laurent Fabius et le ministre de l’Economie Jean-Louis Borloo.

Ce dernier tombe dans un piège habile. Il admet que la piste d’une augmentation de la TVA pour financer une baisse des coûts du travail est sur la table. La gauche tient son argument de campagne – « Votez contre la TVA à 24,6 % » – et dénonce une idée injuste, qui pèserait indistinctement sur les consommateurs, même les plus modestes.

Nicolas Sarkozy a beau renoncer publiquement à toute hausse de TVA (ce qui figurait pourtant dans son programme), le mal est fait. Au lendemain du second tour, la boulette a coûté au moins 50 sièges au parti présidentiel… et son poste à Jean-Louis Borloo .

Le Medef à la roue

Emmanuel Macron connaît ce funeste précédent. Mardi soir, le chef de l’Etat a certes estimé que le modèle social français reposait « beaucoup trop sur le travail » et évoqué la consommation comme assiette alternative. Mais il s’est bien gardé de prononcer le mot de « TVA sociale ».

Interrogée ce mercredi matin sur RMC, la ministre du Budget, Amélie de Montchalin, s’est montrée également prudente. C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit : baisser les cotisations patronales et salariales, en compensant le trou dans les caisses de la Sécurité sociale par un relèvement de la TVA.

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La mesure a ses adeptes, Medef en tête. La TVA est – de loin – le premier impôt en termes de recettes. Augmenter ses différents taux de 1 seul point rapporterait 11 milliards d’euros. De quoi baisser sensiblement les cotisations sociales.

Certains y voient le moyen de rapprocher le salaire brut du salaire net pour les travailleurs. D’autres une « dévaluation fiscale », à même de doper la compétitivité des entreprises françaises face à leurs concurrentes étrangères : ces dernières subiraient sur le marché français la hausse de TVA sans bénéficier des baisses de charge ; et elles devraient affronter sur leur marché domestique des produits tricolores meilleur marché.

Volte-face socialiste

Mais depuis l’épisode Borloo, la « TVA sociale » porte malheur à tous les politiques qui s’y sont essayés. En février 2012, quelques mois avant l’échéance présidentielle, Nicolas Sarkozy remet tardivement le couvert et fait voter une hausse de TVA de 1,6 point (de 19,6 % à 21,2 %) pour financer une baisse de cotisations sociales. La mesure doit entrer en vigueur au 1er octobre, mais elle ne verra jamais le jour. Car François Hollande, qui a crucifié pendant la course à l’Elysée cette mesure « inopportune, injuste, infondée et improvisée », s’empresse de l’enterrer une fois élu. Dans son livre bilan « La France pour la vie » (Plon, 2016), Nicolas Sarkozy regrettera de ne pas avoir engagé la réforme plus tôt.

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Au chapitre des regrets, son successeur socialiste ne lui cède en rien. Dans un exercice de contorsion intellectuelle, le gouvernement Ayrault annonce en effet dès l’automne 2012, trois mois après avoir torpillé la « TVA sociale » de Nicolas Sarkozy… une hausse de TVA pour financer un soutien aux entreprises (le CICE ou crédit d’impôt compétitivité emploi) ! Pour sauver la face, la mesure est calibrée différemment : le taux « normal » ne passe « que » de 19,6 à 20 % et le taux « intermédiaire » de 7 % à 10 %.

Mais ce revirement socialiste provoque railleries à droite et grincements de dent à gauche. François Hollande admettra lui-même en 2015 qu’il aurait dû « garder l’augmentation de TVA décidée par Nicolas Sarkozy ».

Les esquives de Macron

La mesure maudite ressurgit en 2017. Les candidats à la primaire de la droite rivalisent d’audace sur le sujet. Jean-François Copé envisage de porter la TVA à 25 % à terme pour baisser les cotisations sociales. Alain Juppé, qui a rebaptisé la mesure « TVA compétitivité », veut une hausse de 1 point, François Fillon de 2 points. Autant d’ambitions effacées par le naufrage de l’UMP et l’élection du jeune Emmanuel Macron.

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Lui aussi veut baisser le coût du travail, mais esquive la piste radioactive de la « TVA sociale ». En 2018, il lui préfère un relèvement de la CSG (au prix d’une contribution plus élevée des revenus du capital et surtout des retraités, qui ne lui pardonneront pas). Puis, en 2019, il décide de compenser la transformation du CICE en baisse pérenne de cotisations patronales par l’affectation à la Sécurité sociale d’une fraction de TVA… mais sans aucune hausse de taux. Depuis, la Sécu perçoit plus d’un quart des recettes de TVA nationales (soit 58 milliards d’euros en 2014). Au final, une simple opération de plomberie budgétaire.

Six ans plus tard, faute de marges de manoeuvre, la « TVA sociale » revient dans le débat. Mais est-ce vraiment le gouvernement Bayrou, privé de majorité, qui pourra lever la malédiction ?

4. ARTICLE – UNE « TVA » POUR FINANCER LE MODÈLE SOCIAL: LA FRANCE TAXE-T-ELLE MOINS LA CONSOMMATION COMME LE DIT EMMANUEL MACRON?

Le 14/05 BFM

Les prélèvements obligatoires en 2023 en % du PIB.

Connue sous le terme de TVA sociale, l’idée d’augmenter la taxe sur la valeur ajoutée pour financer les retraites ou l’assurance-maladie n’est pas nouvelle. Mais elle n’a pas que des avantages.

« Notre modèle social repose beaucoup trop sur le travail », a estimé Emmanuel Macron mardi 13 mai sur TF1. Ce qu’il veut dire par là, c’est que le financement de retraites ou de l’assurance maladie repose majoritairement sur les cotisations sur les salaires.

Or le gouvernement, comme le patronat, aimerait que l’effort pèse moins sur la fiche de paie et soit plus partagé, notamment parce que la population vieillit et la proportion d’actifs par rapport aux retraités diminue.

À partir de là, le chef de l’État veut chercher d’autres sources de financement et il a évoqué la « consommation ». « Je demande au gouvernement d’ouvrir ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales », a-t-il appelé.

« Quand on regarde nos voisins, certains taxent davantage la consommation », a appuyé le chef de l’État.

Une affirmation du chef de l’Etat qui repose sur le fait que le taux de TVA (hors taux réduits) est de 20% en France contre 22% en moyenne en Europe. Sauf que dans les grandes masses, on constate tout de même que les impôts sur la consommation sont plus élevés en France que dans la zone euro ainsi qu’en Allemagne.

Selon le site Fipeco, spécialisé dans les finances publiques, les impôts sur la consommation représentaient en France en 2023 11,3% du PIB contre 10,3% en zone euro et 9,4% en Allemagne. Cela s’explique notamment par le fait que le poids des impôts sur la consommation hors-TVA (carburants, tabacs, alcools, assurances…) est supérieur de 0,7 point en France à la zone euro.

Les accises sur le gazole en France étaient par exemple en juillet 2024 de 61 centimes au litre contre 52 aux Pays-Bas, 47 en Allemagne et même seulement 38 en Espagne.

Certes l’écart du poids de la fiscalité avec nos voisins est plus important sur les impôts de production (payés par les entreprises) ou sur les cotisations sociales (encore que l’Allemagne prélève davantage que nous) mais le fisc français n’a pas pour autant la main légère sur les taxes sur la consommation.Les prélèvements obligatoires en 2023 en % du PIB. © Fipeco

La TVA est déjà utilisée pour financer la protection sociale

Quelle forme prendrait donc cette éventuelle taxe sur nos achats? On pense tout de suite à la TVA sociale, même si Emmanuel Macron n’a pas prononcé ce mot. Concrètement, il s’agit d’augmenter la TVA (une taxe directement inclue dans le prix lorsque vous achetez quelque chose au supermarché par exemple) et d’affecter ces recettes supplémentaires au financement de la protection sociale.

Cette idée est loin d’être nouvelle puisque Nicolas Sarkozy l’évoquait déjà dans son programme en 2007. D’autant que la TVA finance déjà en partie la protection sociale.

En effet, si l’on détaille les sources de financement de la protection sociale, on voit que la majorité vient des cotisations salariales et patronales, 54% en 2022, même si leur part a tendance à baisser depuis les années 1990.

Viennent ensuite les impôts et taxes affectés (Itaf) à hauteur de 31% en 2022. Parmi eux on retrouve la CSG (contribution sociale généralisée) qui est prélevée sur les salaires, les retraites, les allocations chômage et les revenus du patrimoine.

Dans cette catégorie, on retrouve aussi la TVA, qui intéresse particulièrement le chef de l’État. Actuellement, son taux est différent en fonction des biens et services: 20% en général, 5,5% pour les produits de première nécessité comme l’alimentation, 10% pour le transport de voyageurs, le traitement des déchets ou à la restauration, et enfin 2,1% pour les médicaments remboursés.

La TVA, l’impôt le moins redistributif

Mais il est difficile d’évaluer l’incidence d’une hausse du taux de TVA, du fait du comportement des entreprises et des ménages. Selon l’économiste François Ecalle, augmenter tous les taux de 1 point pourrait rapporter entre 12 et 13 milliards d’euros.

Reste à savoir si le gouvernement engagerait, en miroir, une baisse des cotisations sur les salaires. Si c’était le cas, cela permettrait aux entreprises de dégager des marges supplémentaires et de la compétitivité.

Cette hausse pourrait par ailleurs bénéficier à la balance commerciale et aux entreprises françaises qui exportent puisqu’elle s’applique aux importations, mais pas aux exportations.

Mais une telle hausse pourrait avoir des effets indésirables, notamment en matière de redistribution des richesses. La TVA est en effet connue pour être l’impôt le plus injuste, puisque tout le monde, riches et pauvres, paie le même montant.

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