
CHANGEMENT RADICAL DE CAP DE MACRON (ET DE MARTIN) DÉSORMAIS FAVORABLES À UNE HAUSSE DE LA FISCALITÉ DES FRANÇAIS ?
Dans les débats interminables sur les modalités de rééquilibrage ( sauvetage plutôt ) des finances publiques, un e sorte de consensus entre le gouvernement, le président et le patronat pour rejeter toute fiscalité nouvelle.
Il y avait déjà des hypocrisies avec des orientations sérieusement étudiés/envisagés : la hausse de la fiscalité des retraités ou de celle sur les hauts revenus , par exemple. Ou encore des amputations du pouvoir d’achat ( de remboursement, non indexation des retraites ou prestations sociales … )
À présent, face à l’impossibilité de trouver des solutions pour rééquilibrer les finances de l’Etat ( économies et réformes impossibles à formuler – et à fortiori – à mettre en œuvre ) Macron et le Medef – sous prétexte de sauver le système social, nouvel hymne de Macron qui en même temps pense à dégager des crédits introuvables à ce jour pour l’effort de défense – proposent une hausse de la tva – en la qualifiant de « sociale » – sur la consommation des ménages.
PRÉCÉDENTES PUBLICATIONS DE METAHODOS :
TVA SOCIALE : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
https://metahodos.fr/2025/05/19/tva-sociale-avantages-et-inconvenients/
SAUVER LE MODÈLE SOCIAL : PAR L’IMMIGRATION, SELON LA GAUCHE, PAR UNE HAUSSE DE LA TVA DE CONSOMMATION, SELON MACRON
TRANSFÉRER LES COTISATIONS SALARIALES VERS L’IMPÔT : UNE TVA SOCIALE ?
ARTICLE – FAUT-IL UNE TVA SOCIALE EN FRANCE ? « TOUT LE MONDE EN BÉNÉFICIERA », ASSURE LE PATRON DU MEDEF
BFM RMC 20 mai 3025
Patrick Martin, président du Medef, a défendu l’idée d’une TVA sociale ce mardi 20 mai sur RMC, rappelant qu’il propose cela depuis l’été dernier. Il assure que cela bénéficiera tant aux salariés qu’aux entrepreneurs dont le moral serait en berne: 84% des adhérents du Medef se disent « inquiets des perspectives économiques ».
Vers le retour d’une « sorte de TVA sociale »? Emmanuel Macron a évoqué l’idée dans son interview fleuve accordée à TF1 la semaine dernière. « Le travail doit mieux rémunérer », avait lancé le président de la République, qui souhaite une baisse des cotisations avec, en contrepartie, une possible hausse des taxes de la consommation. Une façon -sans la citer- de remettre sur la table la piste de la TVA sociale pour baisser les charges.
Le patron du Medef, Patrick Martin y est plutôt favorable. Invité de RMC ce mardi 20 mai, même s’il la nommerait plutôt « TVA pour l’emploi et la compétitivité ».
« Je suis d’autant plus d’accord que j’avais proposé ça dès l’été dernier, à l’époque dans une forme d’indifférence générale. Je me réjouis que ça crante dans le débat public », jubile-t-il.
« Je suis tout à fait favorable à ce qu’on aligne le financement du système de sécurité sociale vers la fiscalité », poursuit-il.
« On doit générer de la croissance, et tout le monde en bénéficiera », assure-t-il, tant au niveau de la compétitivité, des exportations, et des salaires nets. Il appuie son argument en citant l’exemple de l’Allemagne qui a augmenté la TVA sans trop d’impact sur l’inflation. « L’économie digère ça assez rapidement », promet-il, concluant que c’est « vertueux dans tous les sens ».
84% DES ADHÉRENTS DU MEDEF « INQUIETS DES PERSPECTIVES »
Il rappelle que le « moral des troupes chez les entrepreneurs n’est pas très bon », citant une enquête interne où 84% des adhérents du Medef sont inquiets des perspectives actuelles ». Toutefois, il trouve que les investissements annoncés à l’occasion de Choose France « envoie des messages très positifs aux investisseurs étrangers » même s’il estime qu’il faut prendre en compte les entreprises du territoire français.
Medef : « 84% de nos adhérents nous inquiets des perspectives économiques »
MACRON: « LA FRANCE N’AVANCERA QUE PAR LE MÉRITE ET LE TRAVAIL »
7 ans après avoir affirmé à un demandeur d’emploi qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver du travail, Emmanuel Macron est revenu lundi sur cette phrase qui avait fait polémique, et assume: « La France n’avancera que par le mérite et le travail », a-t-il répondu à un salarié qui l’appelait à « faire travailler les fainéants ».
« Il y a 450.000 emplois qui ne trouvent pas preneur alors que le chômage augmente », confirme Patrick Martin ce mardi sur RMC, qui ne parlerait en revanche pas de « fainéants », « même s’il en existe », juge-t-il.