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LE FMI DEVANT LES PORTES DE MATIGNON ET DE L’ÉLYSÉE ? UNE IRRESPONSABILITÉ BIENTÔT SANCTIONNÉE ?

PRÉCÉDEMMENT SUR METAHODOS :

LE FMI MENACE LA FRANCE … COMME JADIS LA GRÈCE

https://metahodos.fr/2025/05/25/91106/

1. ARTICLE – Réduction du déficit : le FMI appelle la France à passer de la parole aux actes

Le Fonds monétaire international suggère de mener à bien une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Et juge « crucial » de tenir ses objectifs de diminution du déficit

L’OPINION – 22 mai 2025 Marc Vignaud

L’institution internationale basée à Washington a rendu jeudi ses conclusions préliminaires après sa mission annuelle en France.

François Bayrou ne doit pas flancher sur la réduction du déficit. Tel a été le message envoyé par le Fonds monétaire international (FMI), jeudi matin. Ses experts approuvent la trajectoire budgétaire de la France qui prévoit de revenir à 3 % de déficit d’ici à 2029 contre 5,8 % fin 2024, avec une cible de 4,6 % l’année prochaine. En termes techniques, l’institution internationale recommande un ajustement structurel « important » de 1,1 % en 2026, puis 0,9 % par an les années suivantes, ce qui est globalement en ligne avec les engagements de la France envers ses partenaires européens.

2. ARTICLE – Budget : le FMI presse la France de prendre des mesures budgétaires décisives

Mayalène Trémolet08h00 . le 23 mai 2025 EUROPE 1

Le FMI met en garde la France face à la hausse des dépenses publiques. Ce jeudi, le Fonds monétaire international (FMI) demandait dans un rapport à la France de réaliser des ajustements et annonce que des « décisions difficiles » devront être prises pour redresser la situation économique française.

« La mise en œuvre d’une consolidation budgétaire nécessitera des mesures décisives. » C’est écrit noir sur blanc, le Fonds monétaire international lance l’alerte et demande à la France des mesures bien définies et crédibles, rappelant que l’Hexagone est le pays européen ayant le plus grand nombre de dépenses publiques par rapport à son PIB.

Un coup de pression supplémentaire pour Bayrou et son gouvernement

L’institution basée à Washington déconseille en revanche toute nouvelle hausse d’impôts et recommande plutôt de rationaliser les dépenses à tous les niveaux. Alors si pour Eric Lombard, le FMI confirme surtout la crédibilité du plan de Bercy pour le budget 2026, un plan qui vise 40 milliards d’économies en réduisant les dépenses et en augmentant les recettes.

Ce rapport résonne avant tout comme un coup de pression supplémentaire pour le gouvernement de François Bayrou à quelques semaines de la présentation des pistes du prochain budget. 

Un budget qui, sans majorité à l’Assemblée nationale, a très peu de chances d’être adopté à l’automne. Et si François Bayrou cherche par tous les moyens d’obtenir un consensus, rien ne garantit à ce stade que les pistes d’économie étudiées puissent être tenues. 

3. ARTICLE – Finances publiques : le FMI appelle la France à prendre des « décisions difficiles » pour redresser ses comptes

SudOuest.fr avec AFP. 22/05/2025

Le Fonds monétaire international met en garde la France contre une dépendance excessive à la fiscalité et préconise une rationalisation des dépenses publiques

Des « décisions difficiles » sont nécessaires en France pour rétablir les finances publiques, a indiqué jeudi le Fonds monétaire international (FMI),mettant en garde contre des hausses d’impôts excessives au détriment de la baisse des dépenses publiques.

« La mise en oeuvre de cette consolidation budgétaire substantielle nécessitera des mesures décisives et des décisions difficiles pour garantir l’équité et la justice », écrit l’institution de Washington dans un rapport sur les finances publiques françaises appelé Article IV.

Déficit public 2025 : pourra-t-on échapper au FMI ?

Selon elle, « des efforts budgétaires supplémentaires significatifs seront cruciaux » en plus de ceux déjà mis en œuvre par Paris. Sans nouvelles mesures « significatives », le déficit public resterait autour de 6 % du PIB et la dette publique augmenterait jusqu’en 2030, là où le gouvernement promet à l’inverse de revenir dans les clous européens d’ici 2029, sous les 3 % de déficit.

Comment la France peut-elle redresser ses finances ?

Pour y parvenir, le FMI met en garde contre le levier des hausses d’impôts, mettant en avant le « niveau élevé d’imposition de la France », « l’un des plus élevés en Europe ».

« Un redressement continu des finances publiques de l’ampleur de l’effort prévu dans le plan à moyen terme de la France, qui passerait uniquement par la fiscalité, pèserait sur la confiance des entreprises, la consommation des ménages et le potentiel de croissance », alerte le FMI qui ne prévoit que 0,6 % de croissance cette année. À la place, le Fonds conseille de « s’attacher à rationaliser les dépenses publiques et à en renforcer l’efficience, au moyen d’une action concertée à tous les niveaux d’administrations publiques : État, administrations de sécurité sociale, collectivités territoriales », dans un pays qui « affiche le ratio de dépenses publiques par rapport au PIB le plus élevé » dans l’UE.

Concrètement le FMI recommande un ajustement structurel « important » de 1,1 % du PIB en 2026, suivi d’environ 0,9 % du PIB par an en moyenne à moyen terme, « soit une trajectoire d’ajustement conforme à celle prévue par les autorités ».

Le plan du gouvernement français est-il suffisant ?

Le FMI juge « approprié » le plan envisagé par la France mais appelle à un projet « étayé par un ensemble de mesures bien défini et crédible », notant qu’il « reste soumis à des risques de mise en œuvre ».

Le gouvernement français compte trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public en 2026, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet qui devraient mêler baisses de dépenses et hausses de recettes, en supprimant notamment certaines niches fiscales mais sans hausses généralisées d’impôts.

Il a aussi annoncé sa volonté de fusionner et de supprimer plusieurs opérateurs ou agences de l’État dans un objectif d’économies. « Notre effort actuel de réduction du déficit et nos perspectives économiques sont crédibles », a souligné le ministre de l’Économie Éric Lombard dans une déclaration transmise en réaction au rapport. La maîtrise des finances publiques est « notre priorité et notre boussole dans la construction du budget 2026 », a-t-il ajouté.

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