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MÀJ – DIVERSION : INCAPABLE DE PASSER DES COMMANDES AUX ENTREPRISES FRANÇAISES, S LECORNU ANNONCE UN SOUTIEN À KIEV POUR PRODUIRE DES DRONES

L’EXÉCUTIF SEMBLE DÉCOUVRIR LE RÔLE STRATÉGIQUE DES DRONES DANS UN CONFLIT

Le ministre – silencieux sur l’absence de commandes militaires en 2025 et les perpectives d’augmentation annoncée des budgets – tente une diversion .

Des entreprises françaises de l’automobile et de la défense vont produire des drones en Ukraine, a annoncé vendredi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ce partenariat inédit avec Kiev vise à armer des lignes de production locales au profit des forces ukrainiennes, mais aussi de l’armée française, en quête de modernisation dans ce domaine stratégique. VOIR ARTICLE 1


Ces drones, dont il ( S LECORNU ) n’a pas précisé le type, seront destinés aux Ukrainiens, 

« mais nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif qui colle à la réalité » du conflit en Ukraine

L’Ukraine entend utiliser en 2025 plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70 % des destructions de matériels ennemis sur le front.

L’armée française, qui dispose de quelques milliers de drones, cherche elle à rattraper son retard dans le domaine.

Mais « le système est encore trop rigide, trop lent, entre le moment où les armées françaises font une expression de besoin et le moment où on a une livraison de drones », a déploré le ministre, qui a demandé une « revue de l’ensemble de nos programmes de drones »

« En clair, vous avez commandé un fax ou un Minitel, sauf qu’entre-temps internet a été inventé et vous avez la livraison de votre Minitel », a-t-il ironisé.

SANS HAZARD DE CALENDRIER, L’ARMÉE COMMUNIQUE SUR LE SUJET ET CACHE SON MEA CULPA

Le général Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations est revenu sur l’utilisation des drones dans la guerre en Ukraine et sur les enseignements à en tirer pour les armées françaises, lors du point presse du ministère des Armées, le 5 juin 2025. VOIR ARTICLE 2

PRÉCÉDENTE PUBLICATION :

DÉFENSE : LES COMMANDES PROMISES (219) N’ARRIVENT PAS – AUCUNE COMMANDE POUR 2025 – CAVALERIE BUDGÉTAIRE

https://metahodos.fr/2025/06/07/defense-les-commandes-promises-219-narrivent-pas-cavalerie-budgetaire-illegale-et-couteuse/

MISE À JOUR :

3. ARTICLE – L’UKRAINE A DÉTRUIT DES BOMBARDIERS NUCLÉAIRES RUSSES AVEC DES DRONES À 500 EUROS: LE PAYS VEUT MAINTENANT SE DÉFENDRE AVEC DES APPAREILS ENCORE MOINS CHERS

1. ARTICLE – Des entreprises françaises vont produire des drones en Ukraine, annonce Sébastien Lecornu

Par Le Figaro avec AFP 7 6 25

Les Ukrainiens fourniront de leur côté leur retour d’expérience de la façon dont ils utilisent les drones dans cette guerre. Une façon pour l’Hexagone de combler son retard, espère le ministre français des Armées.

Un échange de bons procédés. Des entreprises françaises de l’automobile et de la défense vont produire des drones sur le sol ukrainien, a affirmé vendredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, qui a évoqué un partenariat «gagnant-gagnant» avec Kiev. «On va se lancer dans un partenariat complètement inédit où une grande entreprise produisant des voitures françaises – je ne donne pas le nom parce que c’est à elle de l’annoncer – va s’allier avec une PME de défense française  pour armer des lignes de production en Ukraine pour être capables de produire des drones», a annoncé le ministre sur la chaîne LCI.

Ces drones, dont il n’a pas précisé le type, seront destinés aux Ukrainiens, «mais nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif qui colle à la réalité» du conflit en Ukraine, a-t-il ajouté. Les Ukrainiens fourniront de leur côté leur retour d’expérience de la façon dont ils utilisent les drones dans cette guerre. «Il n’y a pas besoin en plus de demander à des citoyens français» d’aller travailler sur la chaîne de production qui sera installée en Ukraine, selon lui.

Rattraper son retard

Pour Sébastien Lecornu, les Ukrainiens «sont meilleurs que nous dans la capacité à imaginer des drones et surtout à élaborer la doctrine qui va autour». L’Ukraine entend utiliser en 2025 plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. L’armée française, qui dispose de quelques milliers de drones, cherche, elle, à rattraper son retard dans le domaine.

Mais «le système est encore trop rigide, trop lent, entre le moment où les armées françaises font une expression de besoin et le moment où on a une livraison de drones», a déploré le ministre, qui a demandé une «revue de l’ensemble de nos programmes de drones»«En clair, vous avez commandé un fax ou un Minitel, sauf qu’entre-temps internet a été inventé et vous avez la livraison de votre Minitel», a-t-il ironisé.

2. ARTICLE – Le drone, nouvelle arme de guerre

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 05 juin 2025

Le général Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations est revenu sur l’utilisation des drones dans la guerre en Ukraine et sur les enseignements à en tirer pour les armées françaises, lors du point presse du ministère des Armées, le 5 juin 2025.

Le général Vincent Breton, directeur du CICDE, lors du point presse du ministère des Armées
Le général Vincent Breton, directeur du CICDE, lors du point presse du ministère des Armées – © Sch Christian Hamilcaro / Ministère des Armées 

La guerre en Ukraine a vu l’apparition, l’expérimentation et le perfectionnement de nombreux systèmes d’armes. Les drones en constituent l’un des les plus visibles. Depuis février 2022, ils jouent un rôle majeur dans les opérations militaires, offensives comme défensives, obligeant l’adversaire à s’adapter et à trouver la parade. Plus de trois ans après le début du conflit, « on constate un niveau jamais vu auparavant et un usage très différent de ce qu’on avait pu voir ailleurs », affirme le général Vincent Breton. Pour le directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE), « dans cette guerre, on voit évoluer des drones dans les trois milieux de confrontation traditionnelle, à savoir le milieu terrestre, le milieu maritime et surtout le milieu aérien. »

Dans le milieu terrestre, les drones sont roulants et sont surtout utilisés à des fins logistiques pour acheminer du ravitaillement sur la ligne de front mais également pour permettre l’évacuation de blessés. « D’une manière générale, l’usage de ces drones terrestres reste assez limité du fait de leur difficulté à se mouvoir sur des terrains très accidentés sur la ligne de front. Et, surtout, de leur grande vulnérabilité face aux drones aériens, qui représentent une menace omniprésente », précise le général.

Les drones navals sont principalement utilisés par les Ukrainiens avec, par exemple, des drones kamikazes, qui vont aller se faire exploser sur la coque des navires ciblés. Les observateurs indiquent aussi la présence de plus en plus importante de drones équipés de missiles anti-aériens qui ont eu quelques succès aussi ces derniers mois. « L’Ukraine, qui n’a plus du tout de marine militaire puisque tous ces bâtiments de guerre ont été détruits en février 2022, a réussi à chasser la marine militaire russe de toute la partie occidentale de la mer Noire grâce à ses missiles de défense côtière, mais surtout grâce à ses drones navals. La Mer Noire n’est plus un lac russe. La flotte russe y a perdu à peu près une vingtaine de navires et elle a même dû se replier plus à l’est, vers ses ports de Crimée », affirme le directeur du CICDE.

Les drones aériens sont les plus répandus. En Ukraine, il en existe de trois types :

  • les drones MAM et MAL, de moyenne altitude et longue endurance ;
  • les drones OWA (One Way Attack, drones d’attaques à sens unique), avec des munitions préprogrammées ;
  • les mini et micro drones de contact, principalement utilisés sur la ligne de front.

Les premiers volent moins aujourd’hui et sont surtout cantonnés à la surveillance de la Mer Noire. « Les seconds ne sont pas prévus pour revenir. Ce sont des drones longue portée capables de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour aller frapper le dispositif adverse en profondeur. C’est-à-dire, qu’ils vont principalement cibler des infrastructures, des sites militaires, des usines. Ce sont des drones qui s’apparentent à des missiles de croisière low-cost », explique le général Breton. Avant d’aller plus loin : « le plus célèbre est le Shaed, de fabrication iranienne, mais de plus en plus fabriqué en Russie. Ce drone est relativement lent, peu manœuvrant, et donc très vulnérable à la défense antiaérienne. D’ailleurs, 70 à 90 % des Shaed sont neutralisés en vol par les Ukrainiens ». Mais leur efficacité est bien réelle pour une raison : leur nombre. « Ils sont tirés en masse dans des salves dans lesquelles sont noyés des missiles de croisière, plus sophistiqués et très performants. » Pour le général Vincent Breton, « le nombre de Shaed tirés en deux ans a été multiplié par dix. Ils viennent saturer les défenses aériennes ukrainiennes et ainsi faciliter la tâche aux missiles plus performants qui franchissent plus facilement les rideaux défensifs ukrainiens. Donc, le low-cost sature et le high-cost vient exploiter cette saturation ».

Quant aux mini et micro drones, ils réalisent une grande variété de missions : observation et surveillance du champ de bataille notamment. « Ces drones sont omniprésents dans certaines portions de la ligne de front. Il est parfois très difficile, voire impossible de se cacher. Le champ de bataille devient, de fait, presque complètement transparent. » Sans oublier les drones à capacité cinétique, équipés de charges explosives militaires : drones bombardiers et drones FPV (First Person View), qui sont des drones kamikaze, pilotés par des opérateurs équipés de masques de réalité virtuelle. Leur usage est en constante augmentation. Depuis leur apparition il y a deux ans et demi, et aujourd’hui, ils sont à l’origine de près 75 % de l’attrition.

Le général Breton est catégorique : « les Ukrainiens sont à la pointe de l’innovation » dans ce domaine. La preuve : les forces ukrainiennes vont recevoir 4 millions de drones en 2025, soit 10 000 par jour. Un élément important à prendre en compte est le coût de fabrication des mini drones en plus de leur efficacité :  entre 500 et 3 000 euros pièce. « Un rapport efficacité-coût absolument remarquable, surtout quand on les compare au prix des équipements qui sont capables de neutraliser, explique le général, avant de poursuivre : ces drones commencent également à intégrer des briques d’intelligence artificielle, notamment pour leur permettre un guidage automatique sur la phase terminale de l’attaque, c’est-à-dire quand ils vont se rapprocher de leur cible, la partie du vol où ils vont être le plus soumis au brouillage électromagnétique. Il existe maintenant une dynamique autour de l’autonomisation des drones. Nous vivons le prélude à la robotisation à bas coût du champ de bataille ».

Quelles sont les conséquences de cette nouvelle donne pour les armées françaises ? « Nous sommes résolument engagés dans cette dynamique autour des drones, en nous inspirant naturellement de ce qu’on voit en Ukraine. Même si, naturellement, il faut toujours être prudent sur les leçons qu’on tire de cette guerre, parce qu’on ne sera jamais tout à fait dans le même contexte. Mais on voit bien que dans un premier temps, il faut se protéger des drones. Un effort important a commencé il y a plusieurs années déjà en matière de lutte anti-drones. C’est une menace qui devient proliférante et qui est en évolution permanente. » 

En conclusion, le général Vincent Breton explique que les armées françaises doivent utiliser davantage des drones dans le quotidien de leurs opérations. Et de rassurer en précisant qu’un nombre foisonnant de projets dans ce domaine sont déjà en cours.

3. ARTICLE – L’UKRAINE A DÉTRUIT DES BOMBARDIERS NUCLÉAIRES RUSSES AVEC DES DRONES À 500 EUROS: LE PAYS VEUT MAINTENANT SE DÉFENDRE AVEC DES APPAREILS ENCORE MOINS CHERS

BFM 07 06 26

Un drone dans le ciel de Kiev en Ukraine (illustration)

Utilisés massivement dans la guerre en Ukraine, les drones intègrent toujours plus d’intelligence artificielle. Une utilisation croissante qui aiguise les appétits des acteurs du secteur.

La guerre des drones bat son plein en Ukraine. Dernière illustration en date: les frappes opérées loin des frontières ukrainiennes ayant touché des avions stratégiques russes sur leurs bases aériennes. La Russie a répliqué par une attaque massive de drones.

Les évolutions en matière de technologies liées aux drones sont très rapides, ce qui nécessite une adaptation permanente et réactive de la part des constructeurs – mais aussi des opérateurs.

« Les drones sont très vite frappés d’obsolescence, il faut généralement quelques semaines pour qu’un des belligérants identifie la parade à l’innovation », a expliqué le général Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, lors d’un point presse du ministère des Armées.

Les innovations sont scrutées de part et d’autre et provoquent une « course » technologique et le développement de contre-mesures toujours plus sophistiquées.

« L’Ukraine est toujours à la pointe de l’innovation, ajoute le général Breton. Le rapport coût-efficacité est absolument remarquable. »

Le général Breton liste trois types de drones utilisés dans le conflit: les drones moyenne altitude et moyenne ou longue endurance, les « one way attack », semblables à des missiles de croisières à bas coût, ainsi que des mini-drones et des micro-drones, qui comprennent également les drones kamikazes, à l’image de ceux employés dans l’opération « toile d’araignée » menée par l’Ukraine.

Les attaques de drones russes mettent à rude épreuve les systèmes de défense aérienne ukrainiens. Mais la réciproque est aussi vraie. Selon le groupe de réflexion britannique Royal United Services Institute, les attaques de drones ukrainiens représentaient en début d’année 2025 entre 60 et 70% des dommages causés aux équipements russes depuis le début de la guerre.

Des très coûteux missiles contre les drones

La semaine dernière par exemple, Kiev a lancé des drones depuis des camions pour frapper des bases russes situées à des milliers de kilomètres endommageant des dizaines d’avions de la flotte russe dont des bombardiers nucléaires. Ces drones dits FPV sont pilotés avec un casque de réalité virtuelle et coûtent moins de 500 euros.

Attaquer avec des drones, ce n’est pas nouveau. Se défendre avec est un enjeu plus corsé. Le problème pour les États c’est que les défenses anti-aériennes sont en général très chères. Il peut s’agir de missiles qui coûtent parfois jusqu’à 1 million d’euros pièce. C’est le cas par exemple des modèles antiaériens Aster 15 utilisés par la frégate française multi-missions (Fremm) Languedoc.

Selon Bloomberg, l’Ukraine travaille actuellement au développement et à la production en masse d’une nouvelle génération de drones destinés à abattre les Geran 2 russes, une production sous licence du fameux modèle triangulaire iranien Shahed.

Ces drones sont utilisés par la Russie pour réaliser des frappes qui visent à saturer la défense aérienne ukrainienne. Leur coût est estimé entre 20 et 50.000 dollars, selon le Centrer for strategic and international studies (CSIS), qui précise que la Russie « tolère » ainsi un fort taux d’attrition – souvent autour de 75% de drones détruits.

Des personnes interrogées par Bloomberg indiquent que des intercepteurs en cours de développement pourrait coûter 300 dollars pièce. L’agence de presse cite également le conseiller au ministère des industries stratégiques ukrainien, qui évalue à 5.000 dollars les « chasseurs de Shahed » produits par trois constructeurs locaux.

Un industriel letton, Origin Robotics, serait également en train de développer un système pour contrer les Shahed, des essais seraient d’ores et déjà prévus cet été.

Mais ces appareils et les projets en cours ne sont pas encore en mesure de remplacer totalement les autres systèmes de défense aérienne, indique un analyste de Bloomberg Intelligence. Ils ne sont d’ailleurs pas efficaces contre des attaques de missiles – qui sont plutôt contrés par des systèmes type Patriot américains.

L’IA au service du combat… et des Big Tech

Le magazine américain Time avait titré en février 2024 « The first AI war », mettant en exergue l’utilisation accrue de l’intelligence artificielle sur le champ de bataille. Dans ce conflit, l’avantage semble aller à l’Ukraine.

Une étude publiée en 2024 par l’Institut français des relations internationales (IFRI) indique que « contre toute attente, c’est l’armée ukrainienne qui s’est démarquée par son utilisation d’armes dopées par l’IA ». Un constat partagé par les Centers for European policy network, qui affirmaient déjà en 2023 que « Kiev utilise l’IA plus efficacement que Moscou ».

L’IA est intégrée aux équipements militairespour une diversité de missions, listent les deux autrices de l’IFRI Amélie Férey et Laure de Roucy-Rochegonde: observation, reconnaissance, identification, classification, ciblage, guerre électronique, logistique, ravitaillement, cybersécurité, santé, simulation et formation.

Dans le cas des drones, l’utilisation de l’IA est particulièrement utile pour échapper aux systèmes de détection et de brouillage. Les algorithmes embarqués augmentent la résilience des systèmes, notamment en phase terminale, détaille-t-on à BFM Business: pré-programmés et guidés par l’intelligence artificielle, les drones sont ainsi plus de chance d’atteindre leur cible.

Selon l’étude de l’IFRI, l’utilisation massive par l’Ukraine de l’IA pour ses équipements militaires a été appuyée par les poids lourds du secteur: Palantir, Microsoft, Amazon, Google, Starlink ont noué des partenariats avec les autorités ukrainiennes. Une aubaine pour ces entreprises, qui peuvent à la fois tester leurs systèmes dans des conditions réelles de guerre et les présenter comme « combat proven » à de potentiels acheteurs, mais aussi engranger des données pour « innover promptement et améliorer leurs modèles en temps réel ».

Des enseignements pour la France

Cette dronisation du champ de bataille est attentivement suivie par la France et représente « une nouvelle donne pour les armées françaises », selon le général Breton, qui précise que le ministère s’inspire de ce qui se passe en Ukraine pour développer de nouvelles doctrines d’emploi.

« Les armées doivent utiliser davantage des drones dans le quotidien de leurs opérations », énonce le directeur du CICDE.

L’objectif est de pouvoir proposer à la fois une production de masse à bas coûts, tout en y intégrant des technologies de pointe. A ce titre, le « laboratoire ukrainien » représente un cas d’école: un écosystème constitué de plus de 300 startups qui regroupe des militaires et des civils, produisant des systèmes considérés « comme du consommable, au même titre que des munitions », précise le général Breton. La robotisation du champ de bataille se poursuit à vitesse grand V.

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