

MISE À JOUR 2
Un de nos lecteurs nous propose de rappeler les déclarations du ministre de l’économie « qui semblent toujours l’inspirer dans ses récentes déclarations changeantes et trompeuses «
E.LOMBARD, parlant des économies budgétaires à venir- puisqu’il n’y en a pas dans le budget 2025 :
« Je suis sûr que l’IA sera l’un des facteurs qui nous aideront à atteindre notre objectif »,
IL FALLAIT OSER : financer les économies par des recettes !!! – confusion ! Le même ministre déclarait :
« Il faut baisser les dépenses de l’État et de la Sécurité sociale, car c’est ce qui a beaucoup augmenté. Donc il faut bien augmenter les ressources pour les financer. » E. LOMBARD
MISE À JOUR 1:
DEPUIS CET ARTICLE (Mars 2026) , NOUVELLES PISTES DE HAUSSE DE LA FISCALITÉ : TVA ET GEL DES INDEXATIONS … « EFFORT DE TOUS »
«L’idée n’est pas d’augmenter les impôts»et «nous voulons la stabilité fiscale», a affirmé jeudi sur France 2 le ministre de l’Économie Éric Lombard il y a deux jours – se contredisant : « Évidemment qu’il y aura des efforts à faire » de la part des Français », É.Lombard, ministre de l’Économie à propos de La Défense le 16 03 25
Il ne dément ni confirme l’idée du gel budgétaire pourtant très sérieusement étudié. Celui ci rapporterait 25 milliards et est prétendument sans augmentation fiscale.
La dedindexation des retraites ou des prestations par exemple représente bien de la part des français une contribution obligatoire au budget de l’Etat et une amputation du pouvoir d’achat.
Cette dedindexation touchant le barème des impôts conduira à une hausse des impôts.
LES DIFFÉRENTS GELS ( OUTRE LES BUDGETS MINISTÉRIELS ET DES COL. TERRITORIALES :
- Gel des prestations sociales (notamment les allocations familiales)
- Gel des retraites
- Gel des dotations aux collectivités locales
- Gel des revalorisations d’actes médicaux, notamment pour la médecine de ville
- Gel du point d’indice de la rémunération des fonctionnaires
- Gel des barèmes de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée (CSG)
«Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble», a encore affirmé très récemment le ministre.
Mais, interrogé sur une augmentation fiscale par la TVA, ( pourtant proposée par les deux têtes de l’exécutif ) il a rusé ( ou trompé ?) et a répondu:
«C’est un autre sujet. C’est le Parlement qui fait la loi. Donc le Parlement pourra après faire évoluer la copie».
Comprendre que des décisions relatives à la fiscalité peuvent venir du Parlement ?
Et singulièrement des députés macronistes ?
RAPPEL DES PISTES GOUVERNEMENTALES :
L’ « EFFORT » QUE PROPOSE LE GOUVERNEMENT NE SE CONCRÉTISE PAS PAR DE MOINDRES DÉPENSES, MAIS PAR DES MESURES FISCALES …
- Augmentation d’impôts pour les retraités par la suppression de l’abattement de 10 % ( qui s’ajoute à la sous indexation)
- Augmentation des impôts des personnes à haut revenu
- Hausse des impôts par suppression d’avantages fiscaux ( niches *** ) ex : personnes à domicile pour 7 Mds (la ministre : 8,5 Mds si on supprimait 10 % des niches fiscales qui s’élèvent au total à 40 Mds : à noter la part importante personnes à domicile ) ***
- Une TVA sociale n’est « pas exclue »
- Contribution des collectivités territoriales réglées par des impôts locaux ( 8 Mds )
- Blocage des indexations ( allocations, retraites, barèmes des impôts …) ( gel budgétaire )
…ET DES MESURES BUDGÉTAIRES AMPUTANT LE POUVOIR D’ACHAT
– Baisse des retraite par la sous indexation par rapport à l’inflation
– Moins de remboursements médicaux ( pour les plus aisés et pour les médicaments moins efficaces, selon la C des Comptes) **
– Transfert vers les mutuelles des remboursements SS ( 2,5 Mds selon la cour des comptes )
– Réflexion sur une nouvelle réforme du chômage ( celle des prestations sociales est par ailleurs proposée par le MEDEF )
– Révision des arrêts de travail
Économies budgétaires : geler pour ne pas réformer
Titre Le Point (Sophie Coignard 06/06/2025) qui poursuit : L’idée d’une « année blanche » budgétaire a tous les défauts. Elle permet d’éviter toute réforme et finalement de réaliser peu d’économies.
Et si c’était ainsi qu’il fallait entendre la phrase récemment prononcée par François Bayrou selon laquelle il présenterait un « plan d’ensemble de retour à l’équilibre des finances publiques » qui allait « demander un effort à tous les Français sans exception » ? Pour les plus optimistes, ces propos pouvaient être interprétés comme la première annonce de réformes structurelles qui engagent le pays sur une trajectoire plus vertueuse dans la durée.
Mais non ! Ou, du moins, peut-être pas. La dernière idée à la mode pour trouver…
…/,,.
NOS PLUS RECENTES PUBLICATIONS :
EN PANNE SUR LES ÉCONOMIES, L’EXÉCUTIF PRIORISE DES HAUSSES DE FISCALITÉ ET DES BAISSES DE POUVOIR D’ACHAT ( ET PAS SEULEMENT POUR LES RETRAITÉS )
LE MENSONGE EN GRAND : BAYROU ANNONCE UN EFFORT DE TOUS … SANS IMPÔTS SUPPLÉMENTAIRES … MAIS DE LA FISCALITÉ EN PLUS
PUBLICATION INITIALE (19 mars 2025) :
il faut « des investissements supplémentaires » pour les armées « sans que les impôts soient augmentés », E.Macron, 05 03 25
« Évidemment qu’il y aura des efforts à faire » de la part des Français », É.Lombard, ministre de l’Économie à propos de La Défense le 16 03 25
« Dire que la solution est dans l’augmentation des impôts, c’est une blague », F.Bayrou, le 16 03 25
VOIR NOTRE PUBLICATION :
« Est-ce que la solution est dans l’augmentation des impôts ?, Poursuit F.Bayrou, C’est une blague !
C’est une blague pour une raison très simple. Si les impôts permettaient d’être prospères et d’être heureux, la France serait le pays le plus heureux du monde. »
Rappelons que Bayrou et Lombard ont fait voter un budget 2025 sans aucun euro d’économie, avec de la fiscalité supplémentaire, une hausse du taux de dépense publique sur PIB, une hausse de la dette.
Lombard a sa propre vision des solutions pour le financement de la guerre : il annonce des impôts, tout en affichant les refuser.
Et également des emprunts « privés « … emprunts que l’Etat devra rémunérer en intérêts et rembourser en capital. Et qui se transformeront en fiscalité nouvelle si on ne veut pas accroître le déficit et sur l’on refuse les économies, objectifs qu’il prétend poursuivre !
E.MACRON semble pencher vers l’épargne dite privée qui ne serait pas de la dette publique , or une épargne privée dont les fonds iraient à l’Etat est bien de la dette publique ( qui entre dans le total de la dette publique ) ! L’Etat assumera le paiement des intérêts et le remboursement du capital.
VOIR LES ÉLÉMENTS DANS NOS DEUX PUBLICATIONS
L’EXÉCUTIF FRANÇAIS PERDU DANS SES CONTRADICTIONS ET ACROBATIES SUR LE FINANCEMENT DES DÉPENSES MILITAIRES. https://metahodos.fr/2025/03/17/lexecutif-francais-perdu-dans-ses-contradictions-et-acrobaties-sur-le-financement-des-depenses-militaires/
APRÈS LA FABLE DES « EFFORTS » POUR LE BUDGET, LE FEUILLETON DES « EFFORTS » POUR LA GUERRE – MISES À JOUR 1,2 ET https://metahodos.fr/2025/03/16/apres-la-fable-des-efforts-pour-le-budget-le-feuilleton-des-efforts-pour-la-guerre-mises-a-jour-12-et-3/
FOCUS SUR LES CRUELLES RÉALITÉS BUDGÉTAIRES : APRÈS LE DÉRAPAGE, LE DÉRAPAGE – L’EXÉCUTIF, LA COUR DES COMPTES ET LE PARLEMENT LAISSENT FILER. https://metahodos.fr/2025/03/09/focus-sur-les-cruelles-realites-budgetaires-apres-le-derapage-le-derapage-lexecutif-la-cour-des-comptes-et-le-parlement-laissent-filer/
EXTRAIT DE L’ARTICLE DU 9 4 25
SIX VÉRITÉS :
1. La forte dégradation des comptes en 2022, 2023 et 2024 :
« Pour la deuxième année consécutive (…), le déficit public s’est nettement dégradé en 2024, d’environ 20 Md€, pour atteindre près de 175 Md€, soit 6,0 points de PIB. » Pour l’expliquer, la Cour relève « l’absence d’économies structurelles sur le cœur de la dépense publique »
2. Pas d’économies pour réduire le déficit, uniquement des impôts
L’amélioration du déficit public 2025 de 0,5 point de PIB à -5,4% du PIB « repose exclusivement sur des hausses de prélèvements obligatoires plutôt que sur des efforts globaux d’économies, le cœur de la dépense continuant de progresser à un rythme proche de sa tendance d’avant-crise. » Par ailleurs, relève la Cour, « près de la moitié » de ces hausses de prélèvements « est présentée comme temporaire, ce qui reporte sur les années suivantes l’effort structurel de redressement des finances publiques. »
3. En 2025 les prélèvements obligatoires augmentent de près de 50 milliards d’euros.
Ainsi, les prélèvements obligatoires augmenteraient de +0,7 point de PIB, avec des mesures additionnelles nouvelles importantes de près de 25,3 milliards d’euros. Un montant sur lequel près de 10 milliards d’euros ne sont pas des mesures pérennes via la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) avec un rendement de 2 milliards en 2025 et la CEBS (contribution exceptionnelle sur les bénéfices des sociétés) pour près de 8 milliards de rendements. Ce qui veut dire l’année prochaine le législateur aura le choix : soit trouver pour 10 milliards de recettes fiscales de substitution, soit dégager un même montant d’économies structurelles. En 2025 les prélèvements obligatoires devraient augmenter y compris l’effet spontané (lié à la croissance) de près de 50 milliards d’euros.
4. Une hausse de 43 milliards des dépenses publiques
Dans le même temps, les dépenses publiques devraient s’apprécier de près de 43 milliards d’euros, le repli des mesures exceptionnelles ne contribuant que pour 2 milliards au ralentissement des dépenses. Parmi celles-ci, la charge des intérêts de la dette devrait augmenter de près de 8,3 milliards d’euros.
5. Un effort ( économies ) réduit a ZÉRO malgré le mensonge du 1/3 économies et 2/3 fiscalité
Alors que le PLF 2025 initial visait un ajustement reposant « pour les deux tiers sur des hausses très importantes de prélèvements obligatoires (30 Md€) et pour un tiers sur des efforts de maîtrise de la dépense publique », la loi de finances initiale pour 2025 adoptée en février affiche des efforts qui « ont été nettement revus à la baisse. » Si « une grande partie des hausses de prélèvements obligatoires ont été maintenues, l’effort global d’économie apparaît réduit à zéro[3]. »
6. LA PART DES DÉPENSES PUBLIQUES DANS LE PIB AUGMENTE ET ATTEINT 56,9%
En effet côté dépenses, leur croissance prévisionnelle pour 2025 (+2,6%), excède celle du PIB sur la même période (+2,3%), si bien que les dépenses augmenteraient de 0,2 point de PIB pour atteindre 56,9%.
« ILS L’ONT DIT » PRÉCÉDENTES CITATIONS :
« ILS L’ONT DIT » – NOUVELLE RUBRIQUE DE METAHODOS (2) – « RENDEZ-NOUS LA STATUE DE LA LIBERTÉ ». https://metahodos.fr/2025/03/18/ils-lont-dit-nouvelle-rubrique-de-metahodos-2-rendez-nous-la-statue-de-la-liberte-mise-a-jour/
« ILS L’ONT DIT » – NOUVELLE RUBRIQUE DE METAHODOS (1). https://metahodos.fr/2025/03/06/ils-lont-dit-nouvelle-rubrique-de-metahodos/
« ILS L’ONT DIT » – RUBRIQUE NOUVELLE (3) : E.LOMBARD « BON CLIENT ».https://metahodos.fr/2025/03/18/ils-lont-dit-rubrique-nouvelle-3-e-lombard-bon-client/