
L’ÉTAT ( SON DOUBLE EXÉCUTIF) EN SITUATION DE CHAOS : PAS DE COMMANDES 2025, AUCUNE PERPECTIVE AU-DELÀ
L’Etat finance chaque année un volume de commandes d’armes auprès des industriels.
Depuis que Macron a ordonné une augmentation massive des crédits pour faire face aux menaces internationales :
Les commandes pour 2025 sont gelées
Aucune augmentation n’est sur les rails pour 2025 et au-delà ( la méthode et les enveloppes restent indéterminées) ,
Il s’ agit pourtant d’un nouvel effort promis aux Français de 80 à 120 MILLIARDS , la commande d’Emmanuel Macron était « claire « .
Le 5 mars, le chef de l’Etat s’adressait en effet aux Français et charge François Bayrou de trouver les moyens de financer ce nouvel effort de défense.
ET POURTANT À L’OTAN : LA FRANCE EN ACCORD POUR REHAUSSER LES DEPENSES À 5 % DU PIB
Réunis jeudi dernier au siège de l’Alliance atlantique, à Bruxelles, les ministres de la défense ont confirmé leur engagement de renforcer leurs armées respectives et d’investir dans de nouveaux équipements militaires pour assurer la défense du continent face à la menace russe.
LES BANQUES SONT POURTANT PRÊTES À APPORTER DES FINANCEMENTS AUX ENTREPRISES
Quelques jours seulement après la « commande « de Macron, les banques répondaient positivement .
Ces financements sont ciblés sur les besoins en trésorerie ou en investissements – bien sûr pas pour les armes )
NOTRE PUBLICATION RÉCENTE :
MÀJ – DÉFENSE : AUCUNE COMMANDES PROMISES (219) POUR 2025, AUCUNE PERSPECTIVE AU-DELÀ
ARTICLE – LES BANQUES FRANÇAISES OCTROIENT 37 MILLIARDS D’EUROS DE CRÉDITS POUR SOUTENIR L’EFFORT DE DÉFENSE
Le 18/03 BFM
S’y ajoutent (aux 37 MILLIARDS D’EUROS DE CRÉDITS POUR SOUTENIR L’EFFORT DE DÉFENSE) « au moins 12 MILLIARDS d’euros de prêts aux clients et partenaires des industriels français » pour l’acquisition de matériels français exportés, ajoute la Fédération bancaire française.
Les banques françaises soutiennent l’industrie de la défense à hauteur de 37 milliards d’euros, pour l’essentiel à travers des crédits, affirme mardi leur fédération professionnelle, et « sont pleinement mobilisées pour financer les besoins attendus du secteur ».
Ce montant représente le soutien des six grands groupes français: BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE (rassemblant notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne), le Crédit Mutuel et la Banque postale.
S’y ajoutent « au moins 12 milliards d’euros de prêts aux clients et partenaires des industriels français » pour l’acquisition de matériels français exportés, ajoute la FBF.
Répondre présent
Les banquiers français ont longtemps été accusés d’être trop frileux et ne pas assez jouer leur rôle de prêteur vis-à-vis des petites et moyennes entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD).
« Les difficultés liées à la structure financière de certaines entreprises du secteur ne doivent pas être niées et des circuits ont été mis en place pour les traiter avec les pouvoirs publics », a déclaré le président de la FBF Slawomir Krupa, aussi directeur général de la Société Générale, dans un communiqué.
Les banques françaises « vont pleinement répondre aux besoins futurs des industriels français dans ce domaine », affirme-t-il également.
Les banquiers sont attendus jeudi à Bercy par les ministres de l’Economie, Eric Lombard, et des Armées, Sébastien Lecornu, aux côtés des assureurs, des gestionnaires de fonds d’investissement et des PME, ETI et grandes entreprises de la défense.
L’objectif est de mobiliser des financements pour ce secteur, au moment où l’Europe veut se réarmer face à la menace russe.