
RÉCEMMENT SUR METAHODOS
LES 4 FRANÇAIS OTAGES D’UNE DIPLOMATIE EN ÉCHEC ( ALGÉRIE ET IRAN )
https://metahodos.fr/2025/07/05/les-4-francais-otages-dune-diplomatie-en-echec-algerie-et-iran-2/
DES CONIGNES DE SILENCE DE L’ÉLYSÉE ?
Lors du Conseil national du MoDem, samedi 5 juillet, le Premier ministre a défendu l’action du gouvernement concernant la libération de l’auteur franco-algérien. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a refusé de le gracier.
« Le gouvernement français a tout fait pour obtenir la libération de Boualem Sansal ou sa grâce », assure François Bayrou
À la tribune, lors du Conseil national du MoDem, samedi 5 juillet, le Premier ministre a affirmé que « le gouvernement français, autour du président de la République, a tout fait pour obtenir la libération de Boualem Sansal ou sa grâce ».
Une gestion de la crise critiquée jusque dans les rangs du gouvernement
Le chef du gouvernement a assuré que le combat n’était pas terminé pour obtenir la libération de l’écrivain : « Il en va non seulement de nos règles mais aussi de ce que nous sommes », a-t-il affirmé.
François Bayrou a toutefois été vivement critiqué ces derniers jours pour son inaction. « La stratégie française est un échec », a estimé Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France en Algérie. Selon Le Parisien, un ministre a confié son incompréhension face à l’absence de réaction de la France, parlant même de « sidération ».
Une source gouvernementale a indiqué au quotidien francilien que certains membres du gouvernement auraient « reçu des consignes de l’Élysée pour se taire ».
ARTICLE – Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger
Par Paul Sugy LE FIGARO
– Alors que l’écrivain emprisonné n’a pas été gracié par le président algérien, la stratégie diplomatique choisie par l’Élysée et le Quai d’Orsay suscite l’ire de ceux qui voudraient engager un véritable bras de fer avec Alger.
Alors que les proches et les soutiens de l’écrivain franco-algérien espéraient sans trop y croire sa libération, Boualem Sansal n’a pas été gracié par le président Abdelmadjid Tebboune ce 5 juillet, à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Pire, les décrets publiés à la veille de la fête nationale semblent rédigés de manière à faire comprendre qu’il n’en était même pas question, en excluant explicitement de la clémence présidentielle les prisonniers condamnés pour «atteinte à l’unité nationale». Alors que 6800 détenus ont obtenu une grâce, Boualem Sansal s’en retrouve écarté par principe, comme les terroristes et les criminels… Ce nouveau revers pour la diplomatie française remet désormais en question la méthode employée par l’Élysée et le Quai d’Orsay – ni l’un ni l’autre n’ayant, à cette heure, réagi au maintien en détention de l’écrivain.
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