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VERS UN BUDGET 2026 NON ADOPTÉ PAR LE PARLEMENT ET SIMPLEMENT RECONDUIT PAR ORDONNANCE ?

UN BUDGET MACRONIEN « LUCIDE ET COURAGEUX », SANS ALTERNATIVE AUCUNE

C’est à prendre ou à laisser. Les élus doivent l’accepter et ne pas en discuter : est-ce le message – bien peu démocratique et encore moins républicain – du président ?

« Seule l’adhésion des Français peut changer les choses » indique Bayrou qui oppose les français à la « classe politique qui a une vision à court terme « .

Il se met lui même en situation de blocage sur le budget; on ne voit pas comment les français exprimeraient leur accord … le 10 septembre approche, ni comment la classe politique varierait.

Emmanuel Macron juge que François Bayrou « a les capacités » pour tenir le gouvernement jusqu’à la fin de son mandat et répète qu’il ne veut pas de nouvelle dissolution, estimant que c’est « aux responsables politiques de savoir travailler ensemble ».

François Bayrou « est mon ami… mon compagnon de route. Il a les capacités pour tenir ce gouvernement qui n’est pas habituel », plaide, mardi 19 août, dans Paris Match le président qui « espère » que le premier ministre pourra rester jusqu’en 2027. Il défend le plan d’économies budgétaires « lucide et courageux » du chef du gouvernement, « que nous avons longuement préparé ensemble ».

UN BUDGET ET UN PLAN QUI PRÉVOIENT SURTOUT DES IMPÔTS ET DES AMPUTATIONS DE POUVOIR D’ACHAT

L’exécutif ( Bayrou, avec le soutien de Macron et le patronat ) qui ne parvient pas à réduire les dépenses administratives ( hausse de 30 MILLIARDS DES DÉPENSES ) et à charger fiscalement ceux qui ont bénéficié des baisses antérieures d’impôts veut réduire la dette avec des mesures touchant les catégories populaires et moyennes :

  • Une augmentation générale des impôts sur le revenu par le biais de l’année blanche,
  • Une baisse générale des prestations sociales,
  • Un deremboursement des médicaments ( doublement de la franchise)
  • Une moindre prise en charge des MLD, 
  • Une réduction des indemnités d’arrêt de travail,
  • Une réduction des indemnités chômage,
  • Une hausse spécifique des impôts pour les retraités,
  • Un gel des retraites ( et des traitements des fonctionnaires ? ) 
  • La suppression de jours fériés 

Ces mesures sont vécues comme un cocktail explosif, et perçues comme une provocation de trop par une partie de la population déjà durement touchée par l’inflation, les hausses d’impôts locaux et la crise du pouvoir d’achat.

Le mouvement du 10 septembre entend s’y opposer. Mais l’exécutif tient bon, c’est un manque de compréhension de la part des français qui fait obstacle. Les vidéos du PM illustrent la situation : la vérité ( même totalement camouflée – particulièrement sur une double augmentation conséquente de la fiscalité et des dépenses de l’Etat ) est dite et indiscutable.

VERS UN BUDGET ADOPTÉ PAR ORDONNANCE ?

Cette hypothèse n’est pas à écarter et figure certainement dans les hypothèses échafaudées par les deux têtes de l’exécutif.

ARTICLE – Emmanuel Macron dit non à la dissolution et oui à François Bayrou

Au nom de la stabilité, le chef de l’Etat affirme qu’il ne veut pas de nouvelles législatives anticipées et apporte un soutien franc et massif à son Premier ministre

Publié le 19 août 2025 Corinne Lhaïk

Emmanuel Macron a accordé une interview à Paris Match publiée le 19 août. Le même jour, une nouvelle réunion de la coalition des volontaires s’est tenue en visio-conférence, co-présidée par Emmanuel Macron et Keir Starmer, Premier ministre britannique, sur la question des garanties de sécurité à l’Ukraine.

Accaparé par les affaires internationales, le Président n’oublie pas la scène française. Comment être écouté à Washington, à Moscou ou à Bruxelles si la situation intérieure est instable ? Interviewé par Paris Match, le chef de l’Etat s’emploie à éteindre les foyers de turbulences. 

Procéder à une nouvelle dissolution ? 

« Non, la dissolution je l’ai faite, je m’en suis expliqué. » Début juin, sa position était plus nuancée. « Mon souhait, c’est qu’il n’y ait pas d’autre dissolution. Mais mon habitude n’est pas de me priver d’un pouvoir constitutionnel. »

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