Aller au contenu principal

MÀJ – MACRON RATTRAPÉ PAR UNE ACTION LÉGITIME DU FMI

MISE À JOUR (26 08 25)

LOMBARD :«un risque existe que le FMI intervienne», un scénario que le gouvernement «souhaite et doit éviter»

Invité de la matinale de France Inter ce mardi 26 août, le ministre de l’Économie et des Finances a déclaré ne pas vouloir «faire la politique de la peur» tout en reconnaissant qu’«un risque existe que le FMI intervienne», un scénario que le gouvernement «souhaite et doit éviter».

Bayrou ne cesse d’évoquer des sacrifices encore plus douloureux si son plan n’est pas adopté.

Le FMI et ses contraintes se profilent et pèsent – de fait – sur les marges de manœuvre de la France.

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, évoquait l’humiliante hypothèse : l’arrivée du pompier financier FMI au chevet d’une France percluse de dettes. Nombreux sont désormais ceux qui craignent cette hypothèse seule – vraisemblablement – apte à compenser les considérables déficits et dettes du régime Macron.

ARTICLE – Dette publique hors de contrôle : une tutelle financière de la France «pourrait se poser», estime le FMI

Le chef économiste du Fonds monétaire international n’écarte pas une intervention si le gouvernement ne manifeste aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette. La ministre des Comptes publics avait déjà mis en garde contre ce risque récemment.

Quentin Gérard 18/06/2025 JDD

Le FMI voit rouge. L’institution internationale, chargée de garantir la stabilité financière des pays membres, estime que la question d’une tutelle de la France « pourrait se poser ». Elle n’aura toutefois lieu « ni demain, ni après-demain », a précisé le chef économiste du FMI Pierre-Olivier Gourinchas, ce mardi 18 juin, sur BFM Business.

« La question pourrait se poser […] si rien n’était fait, […] s’il n’y avait aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette », a-t-il affirmé. Pierre-Olivier Gourinchas estime néanmoins que le gouvernement est « très déterminé » dans ses pistes d’économies de 40 milliards d’euros l’année prochaine. Il se dit également « tout à fait confiant » dans le fait que le « gouvernement, les différents partenaires et les différents partis politiques sauront faire ce qu’il faut ».

À LIRE AUSSILe FMI alerte sur la dette française : déficit public et endettement sous surveillance jusqu’en 2029

Cette déclaration du patron du FMI survient peu de temps après que la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a mis en garde dans les colonnes du JDD sur le risque d’une tutelle de la France. « Si nous ne faisons pas les bons choix maintenant, ce seront nos créanciers ou le FMI qui nous les imposeront », a-t-elle prévenu le 7 juin.

En outre, une mise sous tutelle est une intervention du FMI à la demande des États en difficulté financière. En contrepartie de cette assistance, le pays concerné doit s’engager sur un programme de réformes économiques. Généralement, l’idée est perçue négativement pour les droits sociaux. D’autant plus depuis l’intervention de l’institution en Grèce, avec la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne, au tournant des années 2010.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.