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MÀJ 1 – ILS ONT DIT – « … les jeunes réduits en esclavage obligés à rembourser les emprunts … des générations précédentes»

MISE À JOUR :

VOIR ARTICLE 5 – « On n’a volé personne »… Les boomers répondent à François Bayrou qui les accuse d’avoir creusé la dette

BAYROU AIGUISE LES TENSIONS ENTRE GÉNÉRATIONS EN OBLITÉRANT SES PROPRES ENLISEMENTS

 «Nous sommes en train d’accepter que les jeunes soient réduits en esclavage en les obligeant, pour des décennies,

à rembourser les emprunts qui ont été décidés, le cœur léger, par les générations précédentes» FB

«Les premières victimes ce seront les plus jeunes des Français qui devront payer la dette toute leur vie […],

tout ça pour le confort des boomers, comme on dit, qui de ce point de vue là considèrent que tout va bien FB

QUESTION :

COMBIEN DE RÉMUNÉRATIONS PUBLIQUES LE « BOOMER BAYROU AURA-T-IL CUMULÉ » ?

Conseiller général (depuis 1982) 8 ans

President de Conseil General, 11 ans

Maire (actuellement), 11 ans

Président de la communauté d’Agglomération, (actuellement), 11 ans

Député, 26 ans

Député européen, 4 ans

Ministre (à deux reprises), 4 ans

Premier minitre ( depuis décembre 2024)

Haut commissaire au plan, 5 ans

President du CCAS de Pau ( fonction rémunérée ) actuellement, depuis ?

TOTAL, 80 années d’indemnités en 43 ans et 14 fonctions politiques

Il faut rappeler au moins 9 autres fonctions :

Président de l’Union pour la démocratie française (UDF) (1998 – 2007).

Président du Mouvement démocrate (MoDem) (depuis 2007).

Secrétaire général du Conseil national de la Refondation  (septembre 2022 – décembre 2024).

President du Parti démocrate européen  européen de son mouvement

Présidents du conseil de l’hôpital

President de l’Office de Tourisme

President de l’OPH

President de la Sem Pau Pyrénées

President de la SPL parc des expos zenith

Etc…

Le maire de Pau gagne  4 694,51 euros par mois , le Premier ministre a une rémunération de plus de 16 000 euros mensuels, le président de la communauté d’agglomération Pau Béarn-Pyrénées est rémunéré 3 072,63 euros par mois

COMBIEN CUMULE-T-IL D’ORES ET DÉJÀ DE RETRAITES ? ET COMBIEN EN CUMULERA-T-IL À L’AVENIR ?

Il est difficile de connaître les chiffres en raison d’une absence totale de transparence. Peut être la mission qu’il vient de lancer le déterminera ?

Pour F Hollande, par exemple, les calculs faits par les médias donnent un cumul de différentes retraites ( plusieurs mandats et un poste de fonctionnaire quasiment jamais occupé ) de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

C’est à la somme de 36.000 euros mensuelsque Marianne est arrivée en additionnant les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, François Hollande: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu’ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d’indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel.

A titre de comparaison, le Pointrappelait en 2015 que Valéry Giscard d’Estaing touchait environ 30 000 euros par mois (en comptant ses indemnités du Conseil constitutionnel), et Jacques Chirac un peu plus de 24 000 euros.

EXTRAIT DE L’ÉMISSION DE RADIO FRANCE : «  L’HOMME AUX SIX MADATS »

Décembre 2024 « Allez, premier bilan de l’action de François Bayrou. Par quel mandat on commence ? Il y en a six et nous avons trois minutes… Pau et Matignon, je pense qu’on est au courant… auxquels s’ajoutent… 

Bayrou est aussi président du Modem, président de la communauté de l’agglomération Pau Béarn Pyrénées, président du Parti démocrate européen et Haut-commissaire au Plan. Manifestement il a traversé la rue plusieurs fois… Parce que 6 fonctions… ça lui en fait une par jour de la semaine … 

En 2007 et en 2012 pourtant, il promettait de mettre fin à cette pratique. Oui mais attention, ça c’était la promesse de François Bayrou candidat à la Présidentielle… Le François Bayrou Premier Ministre n’est pas du même avis, et ça tombe bien puisque le François Bayrou maire de Pau est complètement d’accord avec le François Bayrou Premier Ministre… ça fait 2 François Bayrou contre 1 François Bayrou, c’est donc François Bayrou qui gagne.

1. ARTICLE – Les «boomers» bénéficient-ils vraiment de plus de «confort» que les jeunes, comme l’estime François Bayrou ?

LE FIGARO – Par  Emma Confrère

 A quelques jours «du vote de confiance», le premier ministre n’hésite plus à se placer en fervent défenseur des jeunes et des actifs, quitte à pointer du doigt les retraités.

Un coup de grâce en direct. Dans les toutes dernières secondes de son entretien, sur le plateau du journal télévisé de TF1 du 27 août, le premier ministre François Bayrou s’est agacé contre la responsabilité des anciennes générations dans l’explosion de la dette. «Les premières victimes ce seront les plus jeunes des Français qui devront payer la dette toute leur vie […], tout ça pour le confort des boomers, comme on dit, qui de ce point de vue là considèrent que tout va bien.» Face à lui, le présentateur Gilles Bouleau ne cache pas sa stupéfaction, avant de clôturer son journal.

François Bayrou en a ensuite remis une couche, jeudi 28 août, sur les «boomers», un terme utilisé principalement par les jeunes pour désigner, avec une connotation péjorative, les personnes nées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au milieu des années 1960. «Nous sommes en train d’accepter que les jeunes soient réduits en esclavage en les obligeant, pour des décennies, à rembourser les emprunts qui ont été décidés, le cœur léger, par les générations précédentes», a dénoncé le chef du gouvernement, lors de son intervention à la Rencontre des entrepreneurs français.

À l’approche du vote de confiance fixé au 8 septembre à l’Assemblée nationale, le premier ministre n’hésite plus à blâmer la qualité de vie des plus de 17 millions de retraités français. Mi-juillet, lors de la présentation de la feuille de route budgétaire, François Bayrou avait annoncé une désindexation des pensions de retraite sur l’inflation, dans le cadre d’une «année blanche». Le même avait pourtant assuré en juin dernier qu’il ne ciblerait «aucune catégorie de population en particulier» pour…

2. ARTICLE DÉCEMBRE 2024 – François Bayrou se dit favorable à un retour du cumul des mandats

Le locataire de Matignon, qui a présidé ce lundi le conseil municipal de Pau, a indiqué qu’il poserait la question lors de son discours de politique générale.

Par Adrien Lelièvre Publié le 16 déc. 2024 LES ÉCHOS

Encadré en 2014, le cumul des mandats va-t-il revenir par la fenêtre ? François Bayrou, le nouveau Premier ministre , s’est dit favorable, lundi soir, au retour du cumul entre les fonctions de député et d’un exécutif local (maire, adjoint, etc).

« On s’est trompé en (rendant) incompatibles les responsabilités locales et nationales […] », a-t-il déclaré à Pau, ville dont il est le maire depuis dix ans. Pour les membres du gouvernement, c’est autorisé, pour les parlementaires, non. Je pense qu’il faut que ce débat soit repris, a poursuivi le patron du Modem, en précisant qu’il poserait cette question lors de son discours de politique générale – dont la date n’est pas encore connue.

Le chef du gouvernement a justifié sa position « par la rupture entre la base de la société française (…) et les milieux de pouvoir», ce «mur de verre» qui nourrit «une défiance profonde à l’égard du monde politique, toutes formations confondues ».

Une présence « souhaitable », selon son adjoint

Nommé vendredi par Emmanuel Macron, François Bayrou n’a pas encore formé son gouvernement. Il s’est rendu lundi dans le département des Pyrénées-Atlantiques afin de présider en personne le conseil municipal de Pau.

Le Béarnais avait déjà conservé son mandat d’édile quand il avait été un éphémènre ministre de la Justice (entre le 17 mai et le 21 juin 2017). Son premier adjoint à Pau, Jean-Louis Peres, a jugé « souhaitable » que le centriste conserve ce mandat local qui, à ses yeux, permet de « résoudre les questions que se posent les Français » avec « du très concret ».

Avant de présider le conseil municipal, François Bayrou a participé au conseil interministériel de crise (CIC) sur Mayotte , une île dévastée ce week-end par un cyclone meurtrier, où le président Macron se rendra sur place « dans les prochains jours » .

Une pratique devenue rare

Aucun texte n’oblige un Premier ministre à démissionner de son mandat de maire. L’article 23 de la Constitution interdit seulement le cumul d’une fonction de ministre avec un mandat « parlementaire ». Ses prédécesseurs à Matignon Jean-Marc Ayrault, Jean Castex et Edouard Philippe avaient laissé leurs fauteuils de maire de Nantes, Prades et Le Havre à leurs suppléants.

A l’inverse, Jacques Chirac était resté maire de Paris quand il avait été Premier ministre de 1986 à 1988. Réélu facilement en 2020, François Bayrou n’a pas encore précisé s’il sera de nouveau candidat aux élections municipales en 2026. Il aura alors 75 ans.

3. ARTICLE – Combien gagne François Bayrou ?

Publié le 13 juin 2025 Paul Crauchet· L’ESSENTTIEL DE L’ÉCO

Trois logements, voiture avec chauffeur, sécurité à vie… Le coût réel du Premier ministre dépasse largement sa seule rémunération. …

Résidences, déplacements, sécurité : un appareil logistique complet

Au-delà de la rémunération, les avantages en nature liés à la fonction de Premier ministre constituent un dispositif logistique de grande ampleur.

Le titulaire du poste bénéficie de trois logements de fonction :

  • L’Hôtel de Matignon, à Paris, comme résidence principale ;
  • Le château de Souzy-la-Briche, propriété d’État, utilisé comme résidence secondaire ;
  • Un troisième logement, réservé à l’usage personnel ou familial.

Ce privilège est d’autant plus notable que les autres ministres ne disposent que d’un seul logement de fonction. S’y ajoutent un véhicule avec chauffeur, un accès privilégié aux avions de type Falcon et aux hélicoptères de la flotte gouvernementale, ainsi que l’usage gratuit de la SNCF en première classe pour tous les déplacements.

Une enveloppe de frais de représentation complète ce dispositif : jusqu’à 150 000 euros par an, destinée à couvrir réceptions, missions officielles et dépenses annexes. La sécurité du chef du gouvernement est assurée par une protection policière rapprochée permanente.

Un « parachute » garanti, même après un mandat court

La fin d’un mandat à Matignon ne marque pas nécessairement la fin des facilités accordées par l’État. À son départ, le Premier ministre perçoit une prime de fin de fonction équivalente à trois mois de salaire brut, soit environ 48 000 euros.

Cette indemnité est versée quelle que soit la durée ou les raisons de la fin du mandat, à condition que le bénéficiaire ne reprenne pas d’activité rémunérée dans les trois mois suivant son départ. Ce dispositif vise à sécuriser une période de transition professionnelle ou politique.

Des avantages contestés, mais confirmés par le budget 2025

Les anciens Premiers ministres français continuent de bénéficier, une fois leur mandat achevé, d’un ensemble d’avantages matériels et humains financés par l’État :

  • Une voiture avec chauffeur, à vie ;
  • Un à deux collaborateurs, dont les salaires sont pris en charge jusqu’à 67 ans. Passé cet âge, un collaborateur peut être maintenu à la demande ;
  • Une protection policière à vie ;
  • Le remboursement de certains frais de fonctionnement, selon les statuts et les fonctions exercées.

Ces dispositifs ont été reconfirmés dans la loi de finances 2025, malgré les critiques récurrentes sur leur coût et leur pertinence. En 2023, la facture annuelle des avantages alloués aux anciens Premiers ministres s’est élevée à 1,42 million d’euros, soit une hausse de 11 % par rapport à l’année précédente.

Transparence et exemplarité : les limites du modèle français ?

Les anciens Premiers ministres ne bénéficient pas d’une retraite spécifique liée à leur fonction, mais peuvent toucher une pension de la fonction publique s’ils ont eu une carrière d’administrateur ou d’élu. Les avantages matériels cessent en cas de reprise d’un mandat ou d’une fonction publique équivalente, mais nombre d’anciens Premiers ministres choisissent de les conserver tout en exerçant des activités privées.

Le débat sur la nécessité de ces privilèges revient régulièrement dans l’espace public. Si certains plaident pour la dignité attachée à la fonction et pour la continuité de l’État, d’autres dénoncent une forme de rente d’État incompatible avec les exigences de sobriété budgétaire et d’exemplarité.

La France reste, à cet égard, dans une position médiane, entre des modèles nordiques plus stricts et d’autres régimes parlementaires où les anciens chefs de gouvernement conservent également des avantages considérables. La question reste donc ouverte : où tracer la frontière entre reconnaissance institutionnelle et privilèges d’un autre temps ?


4. ARTICLE – Combien coûtent Nicolas Sarkozy et François Hollande à l’Etat ?

MEDIA SERVICES •12/10/2023

Frais de sécurité, membres de cabinet et agents de services, locaux meublés… Après leur mandat présidentiel, les chefs de l’Etat français bénéficient d’un « soutien matériel et humain » à vie, encadré par le décret n°2016-1302 du 4 octobre 2016. Un « soutien » qui a un coût non négligeable, dévoilé en détail pour la première fois par Matignon, révèle Le Figaro cette semaine. Les services de la Première ministre ont en effet donné une réponse très précise à la députée socialiste et secrétaire de la Commission des finances Christine Pirès-Beaune, qui a posé la question en juillet dernier. « C’est assez exceptionnel que Matignon dévoile de la sorte les détails de la facture 2022 » , précise son entourage au quotidien.

En ce qui concerne les dépenses matérielles,François Hollande a coûté 221.074 euros en 2022 à l’Etat, contre 196.981 euros pour Nicolas Sarkozy . Si les locaux de l’ancien président des Républicains rue de Miromesnil à Paris sont plus chers que ceux de son successeur rue de Rivoli (169.646 euros contre 153.903 euros), l’ancien chef de l’Etat socialiste est bien plus dépensier en ce qui concerne les « frais liés aux anciennes fonctions » (67.171 euros, contre 27.335 euros), qui englobent les dépenses logistiques (7.810 euros contre 6.593 euros), informatiques (10.757 euros contre 20.742), les frais de déplacement (963 euros pour François Hollande et 0 euro pour Nicolas Sarkozy), et les frais de représentation, qui incluent les frais de réception, qui se chiffrent à pas moins de 47.641 euros pour François Hollande, tandis que Nicolas Sarkozy n’en a eu aucun.

Ce dernier coûte en revanche plus cher en matière de frais de sécurité, assurés par la police ou la gendarmerie et pris en charge par le ministère de l’Intérieur, avec 1.305.050 euros dépensés en 2022, contre 1.210.286 euros pour l’ancien maire de Tulle.

Si on additionne ces dépenses, on constate que les moyens matériels et humains alloués par l’Etat à Nicolas Sarkozy sont légèrement supérieurs (1.500.031 euros) à ceux octroyés à François Hollande(1.431.360 euros).

Des sommes sous-estimées, car les rémunérations de leurs collaborateurs ne sont pas prises en compte . A ce sujet, les services comptables de Matignon précisent qu’ »au 31 décembre 2022, la moyenne des deux rémunérations les plus hautes et les plus basses est de 6.392 euros net pour le cabinet du président Nicolas Sarkozy et de 5448 euros net pour le cabinet du président François Hollande ».

Sachant que chaque ex-chef de l’Etat a le droit à trois membres de cabinet et un agent de service. A noter par ailleurs, que jusqu’à mai 2022, l’ancien patron du Parti socialiste employait deux fois plus de collaborateurs, comme l’y autorise le décret, selon lequel les ex-présidents doivent réduire la voilure cinq ans après leur dernier mandat.

5. ARTICLE – « On n’a volé personne »… Les boomers répondent à François Bayrou qui les accuse d’avoir creusé la dette

Génération du « baby-boom», génération dorée? François Bayrou, Premier ministre, a déploré mercredi le « confort des boomers » face à la dette du pays qui va engendrer du « chaos » dont les « premières victimes » seront « les plus jeunes Français »

Journal 20 MINUTES

Comment les « boomers » (et les autres) ont-ils compris la déclaration du Premier ministre François Bayrou, qui leur reproche de sacrifier l’avenir des jeunes Français « pour leur confort » ? Les réactions des lecteurs de « 20 Minutes »

L’essentiel

  • Invité du JT de TF1, le Premier ministre a estimé, mercredi soir, que « les premières victimes » du dérapage des finances publiques sont « les plus jeunes des Français », et ce, pour « le confort des boomers, qui […] considèrent que tout va très bien ».
  • Un jugement qui fait réagir de nombreux internautes qui ont répondu à notre appel à témoignage.
  • Indignation, rappel de conditions difficiles de vie, mais aussi des commentaires sur le conflit entre les générations, découvrez les avis des lecteurs.

Menacé d’être chassé de Matignon après un vote de confiance sur son gouvernement, le 8 septembre, François Bayrou a déploré mercredi le « confort des boomers » face à l’inaction de « certains partis politiques » devant la dette publique française. Sur la sellette, le gouvernement souhaite réaliser 44 milliards d’eurosd’économie dans le budget 2026.

Invité du JT de TF1, le Premier ministre a estimé, mercredi soir, que « les premières victimes » du dérapage des finances publiques, « ce seront les plus jeunes des Français, qui devront payer la dette pendant toute leur vie ». Et ça, insiste le Premier ministre, c’est pour « le confort des boomers, qui […] considèrent que tout va très bien ».

« Vous connaissez les conditions de vie qu’on avait ? »

Une petite phrase qui a, rarement, engendré autant de réactions dans l’appel à témoignages lancé par 20 Minutes jeudi matin. Pas moins de 416 contributions étaient enregistrées en ce milieu d’après-midi.

En triant les témoignages, parfois les indignations, trois grandes thématiques se dessinent. Celle, tout d’abord, de l’ignorance, voire du refus, par le Premier ministre, de reconnaître les sacrifices de la génération du « baby-boom », nés entre 1946 et 1964.

« Les boomers avaient trois semaines de congés payés et (travaillaient) 48 heures par semaine. Ils cotisaient, ils n’ont volé personne », résume Didier. « Vous connaissez les conditions de vie qu’on avait ? interroge Aline. Avec un handicap à 80 %, j’ai cotisé 36 ans, et on ne m’a pas fait de cadeau ». Selon de nombreux internautes, la génération du « baby-boom » n’a pas à essuyer les reproches du Premier ministre. Ils estiment avoir fait leur part : ils ont parfois commencé leur vie professionnelle très jeune, à 14 ans pour Jean et Gérard, et n’ont pas, ou très peu reçu d’aide publique. « Les boomers sont une cible facile, décrète Erick, puisqu’ils ne peuvent pas bloquer le pays, contrairement à la SNCF et autres affiliés ».

« La gouvernance à la française est obsolète »

Ensuite, de nombreux témoignages d’internautes jugent la conduite de la France depuis des décennies, et évaluent la responsabilité du personnel politique dans la crise du pays. « C’est les politiques qui ont mal géré l’argent public pendant des décennies et qui ont mis la France en faillite », estime Nicole. « La gouvernance à la française est obsolète, surannée, inefficace et contreproductive, parce que d’un autre temps », abonde Juan Antonio.

« La politique de l’offre des gouvernements successifs a fait perdre l’argent des Français », renchérit Christian, qui déplore par ailleurs les délocalisations d’entreprises « pour accroître les dividendes des actionnaires, et diminuer la croissance et les rentrées fiscales ».

La personne du Premier ministre est enfin visée par de nombreuses critiques. « Monsieur Bayrou devrait humblement prendre sa part sur la responsabilité de la dette, lui qui avait en son temps refusé la diminution du nombre de fonctionnaires proposé par Nicolas Sarkozy », écrit Patrice.

« L’égoïsme ambiant dresse les générations les unes contre les autres »

Le conflit entre les « baby boomers » et les plus jeunes sera-t-il amplifié par les déclarations de François Bayrou ? Plusieurs répondants à notre appel tranchent : « Mis à part les boomers de bas revenu, qui ne représentent qu’une petite partie, le reste de cette tranche d’âge profite bien. Bayrou a raison », estime Marc.Tous nos articles sur le budget

« Quand on a voté pour la retraite à 60 ans et les 35 heures, on a une part de responsabilité dans la dette un peu plus importante qu’un jeune de 30 ans », ajoute Jules, pour qui « le conflit intergénérationnel monte, et les perdants seront les jeunes et les plus pauvres ».

« J’ai 62 ans, et je suis un boomer encore actif, écrit Véronique. Je déplore cette nouvelle tentative de fragmentation de l’opinion en opposant les seniors et les jeunes ». Quant à Marielle, elle « regrette profondément que l’égoïsme ambiant dresse les générations les unes contre les autres à l’heure où la solidarité devrait régner ». « Monsieur Bayrou, ne vous trompez pas de cible, avertit David. Et n’essayez pas de diviser un peu plus les Français, la fracture est déjà suffisamment installée. Vous qui parlez régulièrement de cohésion, il va falloir nous en expliquer votre vision ».

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