
DES COMMUNAUTÉS PRÉFÉRÉES À UNE COMMUNAUTÉ FRANÇAISE RÉGULIÈREMENT CRITIQUÉE PAR LE CHEF DE L’ETAT
Les Communautés… juive… LGBT… homosexuelle… musulmane… des performeurs … tiktkoeurs …youtubeurs…influenceurs… urbains … ruraux…startopeurs… autant de groupes ou communautés régulièrement courtisés, défendus ou essensialisés par le PR.
Des groupes et communautés… qui juxtaposées constitueraient le pays ?
En tous cas autant d’ensembles constituant des cibles électorales à prendre en compte en fonction des circonstances ou impulsions.
Rappelons nous Macron s’exprimant devant le Congrès des maires de France, et se prononçant contre l’interdiction des listes communautaires, malgré les risques majeurs que cela engendre ?
N’oublions pas les stigmatisations régulières par l’exécutif de groupes de personnes, de catégories :
ceux qui travaillent, chômeurs, retraités, jeunes, personne âgées ou encore boomers. Tout cela ne contribue pas à l’unité du pays, à la solidarité, à la sécurité, à la cohésion nationale.
L’alimentation d’un conflit théorique entre jeunes et vieux est irresponsable. D’ailleurs ou est la politique du pays en faveur de la jeunesse ?
Le simplisme du « monde d’avant » et du « monde d’après »
Celui qui – perdu dans le monde d’avant – ( « parce que c’est notre projet » -hurlait il ) – a voulu plonger le pays dans le monde d’après, en faisant fi des valeurs et structures existantes, ne s’est il pas trouvé perdu et repoussé au sein du monde actuel ?
Le pays décline et les indicateurs sont au rouge dans l’ensemble des domaines d’action publique : santé, pauvreté, chômage, inégalités, commerce extérieur, déficit budgétaire, dette, croissance …
Et notre démocratie comme nos libertés sont dégradées, et nous font d’années en années reculer dans les classements internationaux.
Autre déviance majeure : le séparatisme préfèré au communautarisme, pour éviter de contester le second ?
Selon son entourage, le chef de l’Etat ne veut surtout pas opposer «communauté nationale» et «communauté musulmane» : ne pas combattre celle ci dans ses oppositions républicaines et démocratiques tout en la reconnaissant.
La Communauté française – seule et unique communauté qui doit faire vivre notre démocratie et pour laquelle notre république doit se mobiliser – est affaiblie d’une part par la prise en compte de communautés restreintes et concurrentes et d’autre part par une non prise en compte ( une dévalorisation même ) de la France dans son histoire, sa culture, sa souveraineté, sa civilisation….
Les effets du communautarisme dans l’école, les hôpitaux, la police, la justice… l’armée également, ne peuvent être ignorés.
Voici un article qui concerne ce phénomène dans l’armée de terre.
ARTICLE Le numéro 1 de l’armée de Terre prend la parole contre le communautarisme dans l’armée
En déplacement au Prytanée fin juin 2025, le numéro 1 de l’armée de terre a insisté sur les valeurs républicaines dans l’établissement et dans l’armée en général, contre le communautarisme. Le ministre des Armées est, par ailleurs, attendu au Prytanée à la rentrée de septembre.
Le Maine Libre Louis GOHIN le 21/08/2025
Empêcher les dérives des « traditions » : c’est l’objectif rappelé régulièrement par les cadres du Prytanée et les plus hauts représentants de l’armée, jusqu’au gouvernement. La rentrée a déjà commencé au Prytanée et les nouveaux élèves arrivent depuis lundi pour leur « incorporation ». Pour l’année qui vient, lutter contre ces dérives fait partie des enjeux pour l’encadrement militaire.
Au Prytanée, les élèves forment presque systématiquement hors des cours des groupes d’affinités dits « familles » et « empires ». Ils se regroupent ainsi dans un cadre parallèle à l’institution. Ce n’est pas du tout du goût des autorités. Lors de la présentation au drapeau de 2024, cérémonie d’intégration des nouveaux élèves, le général de corps d’armée Richard Ohnet avait martelé : « Les traditions militaires sont officielles. Elles ne peuvent pas être occultes, sectaires ou dégradantes. Nous serons d’une extrême fermeté. »
Car c’est parfois le cas, à en croire un ancien cadre du Prytanée qui confie : « Malheureusement, des élèves perdent parfois le contact avec les réalités et se croient dans une sorte de mélange entre Le Nom de la rose, Harry Potter et Le Cercle des poètes disparus. »
Fin juin, dans un discours pendant la fête de Trime, le numéro 1 de l’armée de terre le général Pierre Schill avait alerté contre le risque d’une forme de communautarisme consistant à choisir soi-même ses camarades, dans les lycées militaires et dans l’armée en général. Il a appelé les élèves à respecter la fraternité d’armes. « Tu ne choisis pas ton frère, ton frère t’est donné. La différence entre la cohésion et la fraternité d’armes, c’est que la cohésion est exercée vers ceux que je choisis ; la fraternité d’armes est exercée vers ceux qui me sont donnés. »
« Nous devons être un exemple pour la société »
Cette notion proche de l’esprit de corps s’appuie sur le Code du soldat et « une forme de laïcité », dit-il. Ce « socle de valeurs » est inconditionnel, les « ressorts philosophiques et religieux » de chacun relèvent de la liberté personnelle. La fraternité d’armes est donc, en cela, une « lutte contre les communautarismes » et « les individualités ».
Il incite le Prytanée à déployer un projet autour de la fraternité d’armes, pour que les élèves évoluent « dans un cercle donné par exemple la classe, plutôt que dans un cercle choisi, pour lutter contre un des maux de notre société qui est le communautarisme, le choix de ceux avec qui je vais être en lien ». Ce projet d’établissement garantirait donc que la vie militaire et éducative se poursuive dans de bonnes conditions et entre autres, que les traditions chères au Prytanée se perpétuent à leur juste place.
Le chef d’état-major de l’armée de terre conclut : « Nous avons besoin d’être un exemple pour la société autour de nous : les armées et donc le Prytanée. » Cela suppose aussi, dit-il, d’améliorer la mixité dans l’armée de Terre et de garantir la « considération » envers la hiérarchie.
Pierre Schill est lui-même un ancien élève du Prytanée : signe de son attachement à l’histoire et aux habitudes du « bahut », il s’était lui-même conformé à la coutume voulant que le plus haut gradé présent à Trime échange son képi avec le calot du meilleur élève. Mais les principes républicains passent avant tout.
L’actuel chef de corps du Prytanée le colonel Axel Girard affiche la même fermeté. Lors de la « présentation au drapeau » de 2024, il avait exhorté les nouveaux élèves à ne pas se laisser séduire « par le mirage des pseudo-traditions ». Il avait déclaré : « Ces activités ternissent trop souvent l’image du bahut. Adoptez en toutes circonstances un comportement exemplaire et une tenue irréprochable. »
Des rappels aux principes républicains
Cette question n’est pas nouvelle au Prytanée. En 2003-2004, le commandement avait mis en place une charte encadrant les traditions pour effectuer des contrôles et éviter les dérives, après avoir tenté de les interdire « mais comment voulez-vous supprimer quelque chose qui n’existe pas officiellement ? » comme l’avait confié le chef de corps à nos confrères d’Ouest-France.
En septembre 2018, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées Geneviève Darrieussecq s’était elle aussi déplacée au Prytanée. Elle avait souhaité que les traditions « soient davantage organisées et contrôlées ». En rappelant la mise en place, en juin 2018, d’un « plan de lutte contre les discriminations », elle avait déclaré « qu’il n’y a pas de place dans nos lycées et nos classes préparatoires pour le sexisme, les discriminations, le racisme, les comportements d’exclusion ».
Quelques mois plus tard, des députés ont dénoncé dans un rapport le comportement d’une minorité d’élèves notamment au Prytanée, mentionnant des « familles tradis », ou encore de jeunes « tradis extrémistes » qui « promeuvent une vision rétrograde de l’armée ».
Le ministre actuel des Armées Sébastien Lecornu a annoncé sa venue lors de la « présentation au drapeau », cérémonie de début d’année scolaire au Prytanée le dernier week-end de septembre.
La présence d’une si haute autorité est, sans nul doute, une manière forte de réaffirmer les principes républicains. Par ailleurs, elle survient au même moment où l’inspection générale des armées, un service directement rattaché au ministre, mène depuis avril une enquête sur l’éventuelle responsabilité de l’encadrement et du commandement,selon les termes des autorités judiciaires, dans l’affaire des viols commis par un ancien enseignant du Prytanée.