
Alerte rouge : l’appel des patrons contre le « gâchis politique et économique »
Medef, CPME, U2P… Soutiens du projet de budget de Bayrou qu’ils ont en partie inspiré ( pas déc fiscalité des entreprises, réduction de prestations sociales, retraités) soutiennent à nouveau Bayrou pour éviter une période d’incertitudes.
Les leaders patronaux font la leçon d’économie et de raison aux chefs des partis. ons patronales, le Medef (240 000 sociétés de toutes tailles), la CPME (245 000 petites et moyennes entreprises), l’U2P (200 000 artisans, commerçants, professions libérales) et aussi le Meti (1 200 ETI souvent industrielles et exportatrices), CroissancePlus (500 sociétés à fort potentiel, souvent dans les services, le conseil, la tech) et le réseau d’influence Ethic, se mobilisent pour protéger le tissu entrepreneurial français.
Une offensive de com’ exceptionnelle : Objectif principal : ne pas charger en fiscalité les entreprises et les acteurs des finances.
Ils ne sont pas à une contradiction près près puisque la dérive de la dépense publique qu’ils n’ont pas su ou voulu infléchir depuis 2017 ( ils espéraient le ruissellement qui aura rééquilibré les finances publiques ) se poursuit en 2026 avec :
15 MILLIARDS DE FISCALITÉ SUPPLÉMENTAIRE ( sur les particuliers principalement) ET
30 MILLIARDS DE DÉPENSES PUBLIQUES SUPPLÉMENTAIRES
FRONT ÉCONOMIQUE, CERCLE DE LA RAISON : LES ORIENTATIONS DE 2017
Le patronat avait récemment présenté les propositions de politique économique élaborées par le « FRONT ÉCONOMIQUE « lié au « CERCLE DE LA RAISON « qui avait ins Macron pour 2017. L’appel récent évoqué plus haut en est le prolongement médiatique.
Le terme Front économique « semble s’opposer à la sphère politique. La « raison » également , s’opposant à la politique qui ne serait ni raisonnable ni suffisamment orientée vers l’économie.
( pourquoi attacher tant d’importance aux aspects sociaux des politiques publiques quand la politique de l’offre apporte le ruissellement solvabilisant les citoyens… )
Il y a toutefois un problème : il réside dans le fait que cela n’a pas marché depuis 2017.
Les propositions du front économique sont en effet étroitement inspirées par la politique déité de l’offre qui a pour objet principal de réduire la fiscalité de production.
Voir ci contre nos deux publications qui décrivent l’économiste qui n’a pas donné depuis 2017 les résultats attendus.
Les organisateurs patronales- face à la déconstruction du plan Bayrou qui peut conduire à une fiscalité massive sur les patrimoines et les entreprises si la demande de Macron ( en contradiction avec le cercle de la raison sensé l’inspirer ) de négocier avec le PS aboutit. Ou si un gouvernement socialiste est nommé par Macron après la chute de Bayrou – afin d’éviter et une dissolution et une démission .
NOS PRÉCÉDENTES PUBLICATIONS
LES PROPOSITIONS DU « FRONT ÉCONOMIQUE » : SUFFIT-IL DE SE RÉCLAMER DU « CERCLE DE LA RAISON » POUR ÉVITER DES RECETTES QUI N’ONT PAS MARCHÉ ?
METTRE FIN À UNE VERSION FINANCIÈRE ET COMPTABLE DU PROJET NATIONAL
https://metahodos.fr/2025/09/02/mettre-fin-a-une-version-financiere-et-comptable-du-projet-national/
ARTICLE – Les patrons appellent les politiques au «retour à la raison»
Le Figaro avec AFP
Les représentants des organisations patronales lancent mercredi dans le magazine Challenges un rare appel commun aux politiques, pour leur demander de «revenir à la raison» et d’épargner les entreprises dans le prochain budget.
On les voit rarement sur la même photo: de gauche à droite, sur le cliché réalisé tôt le matin vendredi dernier, Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, Michel Picon, président de l’U2P (entreprises de proximité), Virginie Calmels, présidente de Croissance Plus (entreprises de croissance), Patrick Martin, président du Medef, Frédéric Coirier, coprésident du Meti (entreprises de taille intermédaire) et Sophie de Menthon, présidente d’Ethic ((Entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance) se tiennent par le bras pour bien signifier leur unité.
Ils s’inquiètent, alors que le gouvernement de François Bayrou sera vraisemblablement renversé lundi devant l’Assemblée nationale, de nouveaux délais dans la confection d’un budget qui devrait sans doute faire des concessions à gauche pour passer. «Nous (…) lançons un appel à la responsabilité face à la dégradation économique du pays», lancent ces responsables. Ils observent que «la France est en train de décrocher de par l’envolée de sa dette et le creusement de son déficit», que «les indicateurs sont alarmants, avec une croissance faible, une consommation atone» et que «la compétitivité des entreprises est sous pression», entre droits de douane américains rehaussés et «agressivité exportatrice chinoise». «Les investissements reculent, les défaillances se multiplient, l’emploi est menacé», regrettent-ils. Dans ce contexte, ils appellent les forces politiques à «prendre conscience» de «l’instabilité délétère» que peut provoquer «leur incapacité à trouver des compromis». «Et bloquer le pays, comme certains y encouragent (le 10 septembre, NDLR) ne ferait qu’aggraver la situation».
Entre une imprévisibilité qui «met à l’arrêt les projets, ralentit les commandes et crée l’attentisme» et une incertitude qui«coûte cher aux finances publiques, amoindrit les recettes, inquiète les marchés financiers et fait grimper la charge de la dette», ils estiment que «le temps est venu du retour à la raison et des réformes de fond». Ils préviennent cependant le monde politique: «en 2025, les entreprises ont payé l’essentiel de la facture pour boucler le budget»,notamment via une surtaxe de huit milliards d’euros de l’impôt sur les sociétés. Mais «pour 2026, elles n’ont plus les moyens d’être à nouveau ponctionnées pour parer à l’urgence».