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LA PROMESSE (231) DE RÉFORME DE LA DÉCENTRALISATION RESURGIT DE L’ÉVENTAIRE DES ANNONCES PERDUES DU RÉGIME MACRON

LA DÉCENTRALISATION, SI NÉCESSAIRE ET TANT PROMISE

METAHODOS publie régulièrement sur la décentralisation ayant nécessaire que promise. Voici un petit dossier en 5 sequences :

1. CE RÉFLEXE IRRÉPRESSIBLE DE FAIRE DES ANNONCES

2. L’ANNONCE TONITRUANTE « NOUS SOMMES EN GUERRE » D’ACCROISSEMENT SUBSTANTIEL DES DÉPENSES MILITAIRES SANS SUITE

3. LA VIRALE PROMESSE DE DÉCENTRALISATION

4. LE « CUL PAR DESSUS TÊTE » PRÉSIDENTIEL, OU COMMENT SE PRÉVALOIR DE SES PROPRES TURPITUDES ?

5. ARTICLE – Relancer la décentralisation, l’un des premiers grands chantiers annoncés par Sébastien Lecornu

6. ARTICLE « On nous promet une décentralisation tous les six mois » : les maires dubitatifs face à l’annonce de Lecornu 

1. CE RÉFLEXE IRRÉPRESSIBLE DE FAIRE DES ANNONCES – UN ÉVENTAIRE ENCOMBRÉ

C’est sans aucun doute une des caractéristiques principales du régime Macron . Malgré l’immense liste des promesses tonitruantes faites et régulièrement réitérées – non mises en œuvre – par E.Macron et ses gouvernements, le nouveau 1er ministre semble tomber dans la marmite. En tant que ministre il n’avait pas été en reste – y compris sur des sujets d’intérêt national comme l’effort de financement de La Défense.

( METAHODOS FAIT ICI SA 231 ème. PUBLICATION RELATIVE AUX PROMESSES NON RESPECTÉES )

2. L’ANNONCE TONITRUANTE « NOUS SOMMES EN GUERRE » D’ACCROISSEMENT SUBSTANTIEL DES DÉPENSES MILITAIRES SANS SUITE

DÉFENSE : APRÈS LES PROMESSES (221) RESTÉES CREUSES, DE « NOUVELLES ANNONCES MAJEURES « 

https://metahodos.fr/2025/07/11/defense-apres-les-promesses-221-restees-creuses-de-nouvelles-annonces-majeures/

DÉFENSE : AUCUNE COMMANDES PROMISES (220) POUR 2025, AUCUNE PERSPECTIVE AU-DELÀ

https://metahodos.fr/2025/06/09/mise-a-jour-defense-les-commandes-promises-219-narrivent-pas-aucune-commande-pour-2025-cavalerie-budgetaire/

ALERTE : LE CHEF D’ÉTAT MAJOR DES ARMÉES – EN RUPTURE AVEC E.MACRON – ALERTE SUR L’INACTION QUI MET LA FRANCE EN RISQUE VITAL

https://metahodos.fr/2025/09/15/94956/

3. LA VIRALE PROMESSE DE DÉCENTRALISATION

« La décentralisation, un chantier maintes fois ajourné et relancé par Sébastien Lecornu »

TITRE LES ÉCHOS ( Laurent Thévenin 15 sept. 2025 ) QUI POURSUIT :

« Le nouveau Premier ministre promet « un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale ». Le sujet a été plusieurs fois évoqué sous la présidence d’Emmanuel Macron sans qu’aucune grande réforme ne voie le jour.

Véritable serpent de mer sous la présidence d’Emmanuel Macron, la promesse d’une nouvelle étape de décentralisation fait son grand retour à l’agenda. Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, l’a mise sur le haut de la pile des chantiers auxquels il compte s’attaquer. « Je souhaite présenter un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale au Parlement », a-t-il annoncé samedi dans la presse quotidienne régionale pour sa première interview depuis sa nomination à Matignon.

L’ouverture de « consultations rapides » – qui impliqueront aussi des citoyens – est promise dès cette semaine. « Le Sénat doit être le moteur du débat », a également glissé le nouveau Premier ministre. De quoi s’attirer les faveurs de Gérard Larcher, le président LR de la chambre haute, qui a fait de la relance de la décentralisation l’un de ses chevaux de bataille et qui sera aussi au coeur du jeu dans les futurs débats budgétaires.

« Dilution des responsabilités »

« Traiter le sujet maintenant, c’est donner de la visibilité aux futurs élus et aux électeurs », a souligné Sébastien Lecornu alors que 2026 sera une année d’élections municipales et sénatoriales – les scrutins régionaux et départementaux ayant lieu en 2028.

« Le moment est venu » de repenser l’organisation de l’Etat, même si selon lui, c’est après le grand débat national post-crise des « gilets jaunes » qu’« on aurait dû renverser la table ». « Il faut que l’on définisse ce qu’on attend de l’Etat, au moment où les attentes seront de plus en plus fortes notamment sur le régalien », a-t-il expliqué.

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L’ancien maire de Vernon (Eure) pointe notamment le « millefeuille administratif », source « d’une dilution des responsabilités » et de « surcoûts ». « Trop d’acteurs interviennent sur les mêmes sujets, alors qu’il n’y a qu’un seul contribuable qui finance le tout […] Les administrations doivent être sous l’autorité directe soit des ministres, soit des préfets, soit d’un élu local », a-t-il insisté.

Le coût de l’enchevêtrement des responsabilités et des compétences entre l’Etat et les collectivités locales avait été chiffré à 7,5 milliards d’euros « au moins » par Boris Ravignon, le maire LR de Charleville-Mézières (Ardennes), dans un rapport remis au gouvernement en mai 2024.

Supprimer un échelon territorial ?

Les élus locaux ne devraient pas manquer de saisir la balle au bond. « Chiche ! Osons la décentralisation et la suppression des doublons comme armes décisives pour diminuer les dépenses de l’Etat ! Les régions sont prêtes à assumer pleinement leur rôle : économie, écologie, emploi », a ainsi réagi sur le réseau social X Valérie Pécresse, la présidente LR de la région Ile-de-France.

« Sans ce travail pragmatique de revoir sans dogmatisme ce qui marche ou ne marche pas dans cette République trop centralisée, on continuera d’éloigner les centres de décision de nos compatriotes », a déclaré lundi l’association Départements de France.

L’Association des maires de France a elle aussi salué cette annonce, « qui rejoint les propositions qu’elle porte de longue date ». Mais, « à six mois des élections municipales, cette nouvelle annonce d’une hypothétique relance de la décentralisation ne doit pas occulter la nécessité d’agir concrètement, dès aujourd’hui, pour faire cesser les effets négatifs pour les collectivités des décisions à l’initiative de l’exécutif et du Parlement, qui entravent leur action », a-t-elle ajouté.

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Les promesses d’une plus grande décentralisation se sont multipliées ces dernières années sans déboucher sur aucune réforme d’ampleur. La très touffue loi dite « 3DS » de février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et la simplification de l’action publique locale comportait surtout des mesures techniques.

A l’automne 2023, Emmanuel Macron avait appelé à une décentralisation « réelle et audacieuse », jugeant le « système cul par-dessus tête ». Un rapport avait été commandé au député Renaissance de l’Oise Eric Woerth.Mais les 51 propositions formulées par l’ancien maire de Chantilly fin mai 2024 sont restées lettres mortes, la dissolution étant passée par là.

Dans sa conférence de presse post-dissolution, le président de la République avait remis une pièce dans la machine, évoquant la nécessité « de supprimer un échelon territorial pour ramener plus de simplicité et de liberté sur les territoires ». Là aussi, le sujet n’a pas refait surface après les élections législatives. »

4. LE « CUL PAR DESSUS TÊTE » PRÉSIDENTIEL, OU COMMENT SE PRÉVALOIR DE SES PROPRES TURPITUDES ?

C’est le 22 novembre 2023 que le président de la République a promis – pour la énième fois – dans « l’année qui vient » une décentralisation « réelle et audacieuse » pour que chacun sache enfin « clairement qui fait quoi ».

« Nous avons un système qui est cul par-dessus tête», a-t-il lancé à son auditoire, fixant « quatre objectifs » pour « désembrayer » le fonctionnement des collectivités locales. « Le partage des compétences, ça ne marche pas ».

LE PRÉSIDENTIEL « CUL PAR DESSUS TÊTE » DE LA DÉCENTRALISATION : OU SONT LES RÉFORMES PROMISES ? … ET DES PROMESSES (58) NOUVELLES

https://metahodos.fr/2023/11/26/maj-le-presidentiel-cul-par-dessus-tete-de-la-decentralisation-ou-sont-les-reformes-promises-57-depuis-6-ans/

5. ARTICLE – Relancer la décentralisation, l’un des premiers grands chantiers annoncés par Sébastien Lecornu

Le nouveau premier ministre estime que la réforme du « millefeuille administratif » peut amener des économies substantielles. 

Par Benoît Floc’h. le 15 septembre 2025 LE MONDE

C’est l’une des premières annonces du nouveau chef du gouvernement, à propos d’un sujet que d’aucuns pensaient enterré. « Je souhaite présenter un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale au Parlement. J’ouvrirai des consultations rapides dès la semaine prochaine », a déclaré le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, dans une interview publiée samedi 13 septembre au soir dans la presse régionale.

Après avoir promis une réforme pendant six ans, le président de la République avait confié, à l’automne 2023, une mission au député Renaissance de l’Oise Eric Woerth pour défricher le terrain. Mais le blocage parlementaire est devenu tel, après la dissolution de juin 2024, que son rapport, remis en mai de la même année, n’avait connu aucune suite. Les premiers ministres Michel Barnier (septembre-décembre 2024), puis François Bayrou (décembre 2024-septembre 2025) semblaient peu allants. La ministre chargée du partenariat avec les territoires dans le gouvernement Barnier, Catherine Vautrin, ne cachait pas, elle, que sa priorité n’était pas de porter une grande loi de

6. ARTICLE « On nous promet une décentralisation tous les six mois » : les maires dubitatifs face à l’annonce de Lecornu 

À la suite de l’annonce par le nouveau Premier ministre d’un grand acte de décentralisation, les maires sont plutôt dubitatifs.

Nathalie Mauret – DNA 16 09 25

Le grand acte de décentralisation promis par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornudans sa première interview samedi ? L’Association des maires de France (AMF) s’en réjouit. Mais l’association présidée par David Lisnard, le maire LR de Cannes, le fait « raisonnablement ».

« Tous les six mois, on nous promet une décentralisation », ironise David Lisnard, qui n’a pas reçu de carton d’invitation pour les consultations censées débuter la semaine prochaine. Les élus locaux, échaudés par les promesses qui leur ont parfois été faites, sont très prudents. « Il ne faut pas que ce soit le cheval de Troie de nouveaux transferts de charges, non compensés. » L’AMF attend donc le projet de loi de finances comme gage de bonne volonté de Sébastien Lecornu.

Une demande forte : les normes

Depuis des années, toutes les associations d’élus plaident pour plus de liberté donnée au terrain et notamment une autonomie financière et fiscale. « Aujourd’hui, tout doit être décentralisé sauf ce qui est réservé à l’État », plaide André Laignel, premier vice-président PS de l’AMF.

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Mais avant même le débat sur les compétences des différentes strates de collectivités locales, l’AMF pose sur la table sa demande récurrente de suppression des normes qui alourdissent leur budget. « On a conscience des efforts financiers à faire. On propose de cesser les dépenses supplémentaires et donc un moratoire sur les nouvelles normes », insiste David Lisnard, qui espère que « la nouvelle méthode » vantée par le nouveau Premier ministre intégrera l’écoute des élus.

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