
Au cours du seul deuxième trimestre, la dette a encore augmenté de 70,9 milliards d’euros
( alors que l’exécutif prévoyait un effort de réduction du déséquilibre budgétaire de 44 MILLIARDS )
La France s’enferme dans le rôle du cancre de l’Europe. Elle atteint 3400 milliards d’euros au deuxième trimestre 2025, soit 115,6 % du PIB, selon les chiffres publiés ce jeudi 25 septembre par l’Insee.
1135 MILLIARDS ACCUMULÉS PAR LE RÉGIME MACRON DEPUIS 2017
Au cours du seul deuxième trimestre, la dette a encore augmenté de 70,9 milliards d’euros. C’est un nouveau record national.mPlus de 3.400 milliards d’euros : l’inexorable gonflement de la dette française
MISE À JOUR :
2. ARTICLE – Plus de 3.400 milliards d’euros : l’inexorable gonflement de la dette française
La dette publique de la France s’est alourdie de près de 71 milliards d’euros au deuxième trimestre, à 3.416 milliards, selon l’Insee. Elle atteint 115,6 % du PIB et va continuer de s’accroître pendant plusieurs années.
Publié le 25 sept. 2025 LES ÉCHOS Par Stéphane Loignon
L’inexorable gonflement de la dette se poursuit. Après avoir grimpé de 40,2 milliards d’euros au premier trimestre, la dette hexagonale a vu son total croître de 70,9 milliards d’euros au printemps, selon l’Insee. Elle s’élève désormais à 3.416 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB, contre 113,2 % fin 2024.
La hausse de la dette publique provient principalement de l’Etat, dont la contribution augmente de 64,3 milliards d’euros au deuxième trimestre. Celle des administrations de Sécurité sociale atteint 7,8 milliards. En revanche, celle des collectivités locales diminue très légèrement (0,1 milliard).
Vers un pic en 2027
Cette impressionnante augmentation de la dette publique était attendue. Dans les prévisions que Bercy a présentées aux partenaires européens au printemps, dans le rapport annuel d’avancement, la dette française doit achever l’année 2025 à 116,2 % du PIB, puis gonfler encore en 2026 à 117,6 % du PIB, jusqu’à un pic en 2027, à 118,1 % du PIB, avant de commencer une baisse modérée, au prix d’efforts budgétaires importants et qui restent à accomplir.
Cette trajectoire suppose ainsi que le déficit public passe de 5,4 % du PIB cette année à 4,6 % l’an prochain – l’objectif du gouvernement Bayrou sur lequel le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, pourrait lâcher du lest lors des négociations budgétaires.
Le déficit public doit ensuite continuer de décroître d’année en année jusqu’à glisser en 2029 à 2,8 % du PIB, sous la barre des 3 % considérée comme le niveau permettant peu ou prou de stabiliser la dette en part du PIB.
Nouvelles mesures fiscales
Respecter ce plan nécessite que la France soit capable de répéter chaque année des efforts budgétaires importants, en commençant par le délicat budget 2026, pour lequel le Premier ministre tente de négocier un accord de non censure avec les partis d’opposition, en particulier le PS.
Selon nos sources, en s’en tenant aux recommandations européennes, Sébastien Lecornu dispose de 6 à 7 milliards d’euros de marge par rapport au plan de 44 milliards d’euros d’effort (prenant en compte la hausse naturelle des dépenses) de François Bayrou.
Au vu de l’instabilité politique française, beaucoup d’analystes doutent que la trajectoire de redressement présentée à Bruxelles puisse être tenue. Dans une note récente, la banque Goldman Sachs estime dans son scénario principal que la dette française devrait continuer à croître après 2029 et finir par se stabiliser autour de 122 % du PIB.
L’agence de notation Fitch, qui a récemment dégradé la note de la France à A+, a notamment légitimé sa décision en considérant que le ratio de dette publique devrait continuer à croître, sous le poids du déficit, et atteindre 121 % du PIB en 2027 « sans horizon clair de stabilisation de la dette dans les années qui suivent ».
Ce gonflement de la dette s’accompagne d’une hausse concomitante de la charge de la dette, qui devrait dépasser les 100 milliards d’euros en 2029 selon la Cour des comptes.
1. ARTICLE – NOUVEAU RECORD POUR LA DETTE FRANÇAISE: ELLE DÉPASSE DÉSORMAIS LES 3.400 MILLIARDS D’EUROS, SOIT 115,6% DU PIB (CONTRE 112% IL Y A UN AN)
BFM 25 09 25
La dette publique de la France a encore augmenté au deuxième trimestre, atteignant 115,6% du produit intérieur brut (PIB) à fin juin, contre 113,9% à fin mars et 112,1% au deuxième trimestre 2024, a indiqué l’Insee.
La dette publique a encore gonflé. Elle dépasse désormais 3.400 milliards d’euros à 115,6% du PIB à fin juin, selon l’Insee, soit 1,7 point de plus par rapport au PIB qu’en mars (3.345,4 milliards d’euros à 113,9% du PIB). D’avril à juin, la dette a augmenté de 70,9 milliards d’euros pour s’établir à 3.416,3 milliards d’euros, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques. C’est un record en valeur absolue.
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