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20 PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE ( SANS LA FRANCE ) EXIGENT UN RETOUR DES RÉFUGIÉS AFGHANS

ARTICLE – IMMIGRATION : 20 PAYS EUROPÉENS, DIRIGÉS PAR LA BELGIQUE, EXIGENT LE DÉPART «VOLONTAIRE OU FORCÉ» DES IMMIGRÉS AFGHANS

Dans une lettre envoyée à la Commission européenne, vingt pays européens ont déclaré qu’ils souhaitaient que les Afghans résidant illégalement en Europe soient renvoyés. [tauav/ADOBE]

Par CNEWS 19/10/2025

Dans une lettre envoyée à la Commission européenne, ce samedi 18 octobre, vingt pays européens ont déclaré qu’ils souhaitaient que les Afghans résidant illégalement en Europe soient renvoyés dans leur pays d’origine.

Une lettre pour que les choses puissent évoluer. Ce samedi 18 octobre, dix-neuf membres de l’Union européenne, ainsi que la Norvège, ont décidé de mettre la pression à la Commission européenne. Ces derniers ont envoyé une lettre à Magnus Brunner pour le questionner sur la présence des ressortissants afghans vivant illégalement en Europe. 

Pour Anneleen Van Bossuyt, à l’initiative de cette lettre adressée au commissaire aux Affaires intérieures et à la migration, il est impératif d’ouvrir un dialogue avec les talibans pour qu’une politique de retour soit mise en place. En effet, les expulsions vers l’Afghanistan sont quasiment impossibles à organiser depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021. Une autorité que de nombreux pays européens ne reconnaissent pas et avec qui ils n’ont pas de relations diplomatiques. 

La lettre d’Anneleen Van Bossuyt, ministre de l’Asile et de la Migration et de l’Intégration sociale de Belgique, a été soutenue par l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la République tchèque, l’Estonie, la Finlande, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Slovaquie et la Suède. 

«L’UNION EUROPÉENNE DOIT ENVOYER UN SIGNAL CLAIR»

Les signataires demandent à la Commission européenne de placer les accords de retour avec l’Afghanistan en tête de son agenda et de s’engager à trouver des solutions diplomatiques et pratiques permettant un retour sûr et ordonné.  «Sans un retour définitif, toute politique d’asile et de migration est vouée à l’échec. L’Union européenne doit envoyer un signal clair : ceux qui n’ont pas droit à la protection ou au droit de séjour en Europe et qui, de surcroît, menacent notre société, doivent retourner dans leur pays», a déclaré Anneleen Van Bossuyt dans sa lettre.

Cette dernière propose de donner à Frontex (l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) un rôle plus important dans le retour volontaire et la réintégration des Afghans, afin de mieux coordonner les efforts et d’utiliser plus efficacement les ressources des pays membres de l’Union européenne. Anneleen Van Bossuyt encourage également la Commission européenne à faire avancer les travaux sur les possibilités de retour forcé, en accordant la priorité aux personnes qui constituent une menace pour l’ordre public ou la sécurité nationale.

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Enfin, elle a appelé à une coopération plus étroite entre la Commission européenne, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et les Etats membres volontaires, en déclarant qu’ils pouvaient, par exemple, créer une mission administrative conjointe en Afghanistan afin d’assurer, entre autres, l’identification des personnes concernées.

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