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MISE À JOUR – ILS ONT DIT – DÉMISSION DE MACRON : « ÇA SE TERMINERA TRÈS MAL, L’ÉTAT N’EST PLUS TENU, IL NE RESTERA RIEN, PLUS EN CAPACITÉ… » 7 FRANÇAIS SUR 10 LA RÉCLAMENT

« L’Etat n’est plus tenu » : LES APPELS AU DÉPART D’EMMANUEL MACRON SE MULTIPLIENT

Le nombre d’alliés s’amenuise pour Emmanuel Macron. Si le RN et LFI appellent déjà de longue date à sa démission, des gens vont voix parmi ses alliés s’élèvent désormais pour réclamer son départ.

TROIS MISES À JOUR

1. « LE PROBLEME AUJOURD’HUI C’EST MACRON »

Manuel Valls déplore une « forme de destruction de la politique » par le chef de l’État depuis quelques années. 


une « forme de destruction de la politique » par le chef de l’État

« … où au fond le Premier ministre doit être un collaborateur, les ministres ne doivent pas avoir de personnalités politiques, les partis politiques n’existent plus et on se retrouve avec un président seul face au peuple », constate Manuel Valls qui estime que « c’est un des élément de la crise politique ».


Un «mélange de cynisme et de mesquinerie»

Comment Manuel Valls justifie-t-il alors sa mise à l’écart ? Il estime subir «sans doute plutôt le fait d’avoir réussi à réinstaurer le dialogue en Nouvelle-Calédonie alors que ceux qui ont décidé de (son) départ avaient échoué sur ce dossier».

Mais surtout, il laisse entendre que «(ses) désaccords avec le président, moins sur la reconnaissance d’un État palestinien sans conditions que sur une question plus profonde : le rapport de la France aux Français juifs» ont pesé dans la balance.

Le président a, selon Valls, , contribué au «malaise» des Juifs de France

L’ancien premier ministre, connu pour son engagement dans la lutte contre l’antisémitisme – un fléau en forte recrudescence dans l’Hexagone depuis le 7-Octobre – en profite pour régler ses comptes avec Emmanuel Macron, qu’il n’a jamais ménagé. Le président aurait, selon lui, contribué au «malaise» des Juifs de France. En cause ? Son refus de participer à la grande marche de novembre 2023 contre l’antisémitisme, et «un certain nombre de propos»incriminant l’État hébreu pour la guerre menée pendant deux ans à Gaza contre le Hamas.

2. AVEC SEULEMENT 11% D’OPINIONS FAVORABLES, LA COTE DE CONFIANCE DU PRÉSIDENT ATTEINT SON NIVEAU LE PLUS BAS

Selon un sondage, la cote de confiance d’Emmanuel Macron a chuté à 11%, son niveau le plus bas depuis sa prise de fonction. Un tel score n’avait pas été constaté depuis septembre 2016, sous François Hollande.

Du jamais vu pour le chef de l’Etat. Selon le baromètre de nos confrères du Figaro Magazine, la cote de confiance du président de la République Emmanuel Macron est tombée à 11% ce jeudi. S’il a perdu cinq points en un mois, celui-ci a également atteint son niveau le plus bas depuis sa prise de fonction en 2017. Un tel score n’avait d’ailleurs plus jamais été atteint depuis François Hollande en 2016. 

D’après ce sondage, Emmanuel Macron a perdu en popularité y compris parmi les sympathisants du socle commun. En effet, sa cote s’avère être bonne chez 53% des Français proches d’Ensemble, la coalition regroupant le MoDem, Horizons et Renaissance, le parti présidentiel.

3. « Macron c’est terminé ! » pour les anciens électeurs de Macron

EUROPE1 : « Miroir d’une crise politique qui ne cesse de s’alourdir et d’un divorce profond et structurel avec les Français. À Lyon, des électeurs du président de la République veulent désormais toujours la page. »

C’est dire – lit on sur Europe 1 – si Emmanuel Macron est devenu aujourd’hui un repoussoir. Y compris pour ses électeurs d’hier, comme le montre ce reportage dans les rues de Lyon.

Alors oui, le président a encore quelques rares supporters. Mais la grande majorité de ses anciens électeurs lui tournent désormais le dos.

Il a créé le chaos politique,

estime Bertrand. « Macron c’est terminé ! Depuis qu’il a fait la dissolution, c’est la catastrophe. Il est le responsable du chaos ambiant », déplore-t-il.

Même sentiment chez Céline qui travaille dans l’immobilier.

« Il trace sa route sans tenir compte de personne. Ni de l’Assemblée nationale, ni de ceux qui ont élu l’Assemblée nationale, et pour moi, ce n’est pas la démocratie ça. Donc stop »,

insiste-t-elle. 

Pour Stéphane, c’est la personnalité du chef de l’Etat qui pose problème. « On n’en peut plus ! Pourtant j’avais voté pour lui en 2022. Mais l’image qu’il renvoie maintenant est plutôt celle de quelqu’un de déconnecté, un peu perché et qui n’écoute plus personne »,estime le Lyonnais.

« C’est catastrophique »

Jean trouve, lui, qu’il a trahi ses promesses. « Il s’était engagé à essayer d’éviter qu’il y ait des pauvres. Mais il n’a rien fait du tout pour eux. Il a tout fait pour les riches. C’est un banquier et il ne peut pas faire quelque chose pour les pauvres, c’est catastrophique », s’indigne cet électeur.

Selon Anouar, il ne reste donc qu’une solution.

« J’ai l’impression qu’il s’accroche à une place. Il devrait au contraire prendre ses responsabilités si c’est un grand homme. C’est-à-dire démissionner. Parce que là, on tourne en rond »,

juge-t-il. Le rejet est donc effectivement de plus en plus massif.

« Il ne restera rien du bilan d’Emmanuel Macron »

L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a étrillé la conception macronienne du pouvoir et a appellé au rassemblement de la gauche réformiste en vue de 2027.

« Il ne restera rien du bilan d’Emmanuel Macron »

Bernard Cazeneuve 

Allergique aux coups de buzz permanents, Bernard Cazeneuve fustige tour à tour :

Le « retour de l’ancien monde »,

le « ravalement des ministres au rang de collaborateurs » ou

« la verticalité jupitérienne »

et son « hypertrophie du Moi »

« Le général de Gaulle l’avait fait »

Bruno Retailleau a partagé son souhait qu’Emmanuel Macron prenne la décision de quitter ses fonctions de président de la République, comme l’avait fait « le général de Gaulle ».

« Le général de Gaulle l’avait fait », a rappelé Bruno Retailleau. « Mais ce n’est pas à moi de demander cette démission car cela va fragiliser la fonction présidentielle », a tempéré l’ancien ministre de l’Intérieur.

« Un retour aux urnes est inéluctable. On y viendra d’une façon ou d’une autre »

Le président des LR estime qu’un retour aux urnes est inéluctable. « On y viendra d’une façon ou d’une autre », croit-il savoir. « Il y a trois façons de le faire: la démission du président de la République, la dissolution ou le référendum », a énuméré Bruno Retailleau sur RTL.

« Il y a trois façons de le faire: la démission du président de la République, la dissolution ou le référendum« 

« L’aide médicale d’État (AME) ou le plafonnement des aides sociales » pourraient être des sujets à soumettre aux Français, selon le Vendéen.

La démission d’Emmanuel Macron, « seule décision digne » « L’Etat n’est plus tenu »

Il y a quelques semaines, Édouard Philippe avait déjà demandé encore plus clairement le départ du président de la République.

« Je ne vois aucune autre solution crédible »

pour sortir de la
La démission d’Emmanuel Macron, « seule décision digne
« 

Au même micro le 7 octobre dernier, l’ancien Premier ministre avait appelé Emmanuel Macron à organiser une « élection présidentielle anticipée » après l’adoption d’un budget.


« J’entends le Président dire qu’il est le garant de la stabilité. Mais, objectivement, qui a créé cette situation de très grande instabilité et pourquoi ?

Il se trouve que c’est lui.

Je trouve qu’il a une responsabilité évidente à la fois dans la cause de cette affaire et dans la façon de la régler »

67% DES FRANÇAIS SOUHAITENT LE DÉPART D’E MACRON

D’après un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale publié fin octobre, 67% des Français interrogés ont approuvé la demande de départ anticipé du président de la République De son côté, Emmanuel Macron a plusieurs fois réaffirmé qu’il ne démissionnerait pas.

L’enquête soulignait le rejet suscité par le chef de l’État.

Huit Français sur dix considèrent que c’est un mauvais président.

Les personnes interrogées ne lui reconnaissent aucune qualité.

Ils ne sont que 11 % à le trouver « humble », 12 % « proche des Français », 25 % « compétent », 27 % « sympathique » et, plus grave encore, 30 % « attaché aux valeurs démocratiques ».

« Ca se terminera très mal si Emmanuel Macron ne démissionne pas

Jean-François Copé estime que « ça se terminera très mal » si Emmanuel Macron ne démissionne pas après les élections municipales

Jean-François Copé a critiqué l’attitude d’Emmanuel Macron et a pointé du doigt la responsabilité du chef de l’Etat dans la crise politique actuelle.

« Il est impossible pour Emmanuel Macron de penser pouvoir rester président de la République jusqu’en mai 2027.

Tant qu’il ne l’entendra pas, il y aura des tensions et des crispations et ça se terminera très mal.

J’espère qu’il y a encore autour de lui une, deux trois personnes, […] qui peuvent encore lui parler pour dire qu’il ne peut pas rester président dans une situation de blocage comme celle-là et qu’il doit organiser un débat dans les 9 mois qui viennent ».

Jean-François Copé a appelé le président de la République à démissionner face à l’ampleur de la crise politique.

 «Sous la Ve République, les choses fonctionnent remarquablement dès lors qu’il y a un président et une majorité absolue.

S’il n’y a pas de majorité absolue à l’Assemblée, plus rien ne fonctionne, y compris au niveau présidentiel»,

« Attendre encore serait mortifère »

« Depuis 2022, le président prend les portes du slalom à contresens. Ses décisions, comme la dissolution à l’été 2024, ont contribué à brouiller la situation, tacle Xavier Albertini, député Horizons.

« On ne peut pas continuer cette comedia dell’arte jusqu’à 2027 »

On ne peut pas continuer cette comedia dell’arte jusqu’à 2027. Il faut une décision pour desserrer l’étau, dans l’intérêt du pays. Attendre encore 18 mois comme ça serait mortifère.

« Il n’est aujourd’hui plus en capacité d’assurer la continuité de l’État »

« Edouard Philippe a été loyal et fairplay mais il est attaché aux institutions. Et par ses décisions, le président les fragilise. Il n’est aujourd’hui plus en capacité d’assurer la continuité de l’État », indique Marine Cazard, présidente des Jeunes Horizons et membre du bureau politique du parti.

« Il n’est aujourd’hui plus en capacité d’assurer la continuité de l’État »

« IL FAUT PRENDRE SUR SOI ET DÉMISSIONNER »

“Il est clair, je le dis avec tout le respect, toute l’estime que je peux porter au président de la République. Face à l’intérêt général du pays, on doit prendre sur soi et démissionner”, appuie Christian Estrosi, vice-président du parti Horizons.

« Face à l’intérêt général du pays, on doit prendre sur soi et démissionner

Il faut «qu’Emmanuel Macron programme sa démission» pour «l’intérêt de la France»

Le lendemain matin, c’était au tour du vice-président de LR David Lisnard à appeler de ses vœux «qu’Emmanuel Macron programme sa démission» pour «l’intérêt de la France» et «débloquer une situation qui était incontournable depuis la dissolution absurde». 

Le chef de l’État est «le premier responsable de cette situation», a-t-il ajouté. «La Ve République et l’avenir de notre pays sont en jeu.» 

Le maire de Cannes est allé jusqu’à s’opposer à une nouvelle dissolution, qui «n’est pas la solution», dans un communiqué publié par son parti Nouvelle Énergie. Le chef de l’État est «le premier responsable de cette situation», a-t-il ajouté. «La Ve République et l’avenir de notre pays sont en jeu.» 

«  Il n’est pas interdit, pour un président de la République, de réfléchir à la meilleure manière de servir son pays. Or que peut encore Emmanuel Macron ? »

Selon Étienne GERNELLE, dans Le Point

«  Il n’est pas interdit, pour un président de la République, de réfléchir à la meilleure manière de servir son pays….

…Or que peut encore Emmanuel Macron ? »

«  Les chances pour que soit menée une politique à laquelle il croit – ou quelque chose s’en approchant – d’ici à 2027 sont proches de zéro. Même limiter les dégâts d’ici là paraît désormais hors de sa portée. »

« L’ego démesuré d’Emmanuel Macron nuit à la France »

Titre le Courrier international. Alors que l’Hexagone ne cesse de s’enfoncer dans la crise politique, le président français pèche par son orgueil. Il croyait être le seul rempart contre l’extrémisme. Mais aujourd’hui, il accentue la division du pays, estime ce journaliste suisse qui juge que “son heure est venue”.

« Le président français pèche par son orgueil. Il croyait être le seul rempart contre l’extrémisme. « 

« Mais aujourd’hui, il accentue la division du pays »

“son heure est venue”

1. ARTICLE – … Près de 3 Français sur 4 favorables à la démission d’Emmanuel Macron

Après l’annonce de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, une large majorité de Français impute la responsabilité de la crise politique actuelle au chef de l’État, selon notre sondage Toluna Harris Interactive.

RTL 06/10/2025

Les Français désignent Emmanuel Macron comme le principal responsable de la crise politique dans laquelle est engluée la France. Alors que Sébastien Lecornu a présenté sa démission, ce lundi 6 octobre, pour désamorcer la crise ouverte avec Bruno Retailleau et LR dans la foulée de la nomination du gouvernement, le chef de l’État  lui a laissé 48 heures pour des négociations de la dernière chance.

Cette démission, 14 heures à peine après la nomination de son gouvernement, a fait plonger le pays dans une incertitude aigüe, immédiatement sanctionnée par les marchés financiers. Dans ce contexte, l’extrême droite et LFI ont appelé à la démission d’Emmanuel Macron. Une position qui semble partagée par une large majorité de Français, selon le dernier sondage Toluna pour RTL.

À la question de savoir si Emmanuel Macron doit démissionner de son mandat de Président de la République,  73% des Français répondent « Oui », dont 49% se montrent « tout à fait favorables » à cette issue – soit une hausse conséquente en l’espace d’un mois, puisque 66% y étaient favorables suite au départ de François Bayrou, dont 45% de « tout à fait favorables ». Encore une fois, cette proposition recueille un soutien majoritaire auprès de toutes les familles politiques (encore plus que pour la dissolution), sauf chez les partisans de Renaissance (21%).

Les Français reprochent notamment au chef de l’État d’avoir joué un rôle dans cette nouvelle crise. Trois quarts d’entre eux (76%) imputent à Emmanuel Macron une responsabilité importante dans la démission de son Premier ministre (soit le même score que lors du départ de Michel Barnier et de François Bayrou), devant Les Républicains (73%) – la réaction de Bruno Retailleau à l’annonce de l’ex-nouveau gouvernement ayant précipité la crise – et Sébastien Lecornu lui-même (71%). Les formations de gauche sont quant à elles jugées responsables par 63% des Français, plus que le Rassemblement National (54%).

Après le départ de Sébastien Lecornu, près de 3 Français sur 4 favorables à la démission d’Emmanuel Macron

2. ARTICLE – Étienne Gernelle : « Pourquoi Emmanuel Macron devrait organiser son départ en 2026 »

Avancer l’élection présidentielle juste après les municipales de mars permettrait au chef de l’État de sortir de cette crise la tête haute.

Par Étienne Gernelle le 08/10/2025 LE POINT

Rien n’est plus détestable que ces appels à la démission – ou à la destitution – enrobés dans un prurit populiste quasi insurrectionnel. Ils émanent souvent de partis ayant montré trop de complaisance à l’égard de Vladimir Poutine ou du Hamas pour que l’on accorde le moindre crédit démocratique à leurs « appels au peuple ».

En revanche, il n’est pas interdit, pour un président de la République, de réfléchir à la meilleure manière de servir son pays. Or que peut encore Emmanuel Macron ? Les chances pour que soit menée une politique à laquelle il croit – ou quelque chose s’en approchant – d’ici à 2027 sont proches de zéro. Même limiter les dégâts d’ici là paraît désormais hors de sa portée.

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